Ja
vier
Zanetti fait partie de ces joueurs inodyxables dont on a l'impression
qu'ils ont toujours fait partie du paysage et qu'ils ne partiront jamais
à la retraite. A l'Inter, les entraîneurs défilent, les stars vont et
viennent, les saisons, bonnes ou mauvaises, se succèdent, et lui est
toujours là, avec ses 37 printemps au compteur, ses cuisses énormes, son
brushing impeccable et sa santé de fer.
vier
Zanetti fait partie de ces joueurs inodyxables dont on a l'impression
qu'ils ont toujours fait partie du paysage et qu'ils ne partiront jamais
à la retraite. A l'Inter, les entraîneurs défilent, les stars vont et
viennent, les saisons, bonnes ou mauvaises, se succèdent, et lui est
toujours là, avec ses 37 printemps au compteur, ses cuisses énormes, son
brushing impeccable et sa santé de fer.
e
du football a toujours posé un regard particulier sur les gauchers,
censés être plus doués techniquement, plus créatifs, plus artistes, mais
aussi plus instables et plus fantasques. Entourés d'une aura
mystérieuse, on attend d'eux le coup de génie, la fulgurance, le geste
sublime qui fera basculer la rencontre. Les purs gauchers sont
généralement des amoureux du cuir, qu'ils aiment à caresser avec toutes
les surfaces du pied, et des manieurs de ballon hors pair qui ont un
sens inné du dribble et du contre-pied. Ils s'avèrent souvent également
d'incroyables tireurs de coups francs. La présente liste rend hommage à
ces joueurs pas comme les autres sans lesquels le jeu serait sans aucun
doute plus ennuyeux et conventionnel.
Ballon d'Or est la récompense individuelle la plus prestigieuse et la
plus convoitée, mais le choix de certains lauréats laisse parfois
perplexe. Entre les très bons joueurs surcotés qui ne méritent pas de
côtoyer les Beckenbauer, Di Stefano et autres Platini, les vrais cadors
élus la mauvaise année, les incongruités notoires et les oubliés
systématiques, on en vient à se demander si les types qui votent
méritent le nom de spécialistes et sont réellement payés à regarder des
matches. Pour tenter de rétablir la vérité, La Pause Cigare propose un
examen approfondi du palmarès depuis 1995 et l'attribution du trophée à
George Weah et décerne son Baron d'Or au plus méritant pour chaque
saison, arguments à l'appui. Retour en arrière sur quinze années de
choix discutables.
Le
22 août 1997, Lens, futur champion de France, s'impose 3-2 au Vélodrome
face à l'OM grâce à un triplé d'Anton Drobnjak et un penalty de Laurent
Blanc repoussé par Warmuz. Match fondateur? Facile à dire quand on
connaît la fin de l'histoire et sans doute inexact, tant la victoire à
Marseille fut tout sauf un déclic et le début d'une série. Sur les trois
matches suivants, les Lensois ne prennent que deux points, enchaînant
deux 0-0 à domicile contre Montpellier et Nantes et une défaite 2-1 à
Guingamp. 
