On en entend tout compte fait assez peu parler, parce que la domination du club sur le football italien s'est en quelque sorte banalisée (comme celle de la Juve lors des années 2010), mais l'Inter, déjà champion et finaliste de la Champions League en 2023, est en train de signer une saison remarquable. Après leur succès facile à Lecce, les hommes d'Inzaghi comptent neuf points d'avance sur la Juventus (avec un match de moins) et sont en passe de se qualifier pour les quarts de Champions League après leur victoire à l'aller face à l'Atletico. Outre le départ d'Edin Dzeko, le retour de prêt d'Alexis Sanchez (souvent réduit à jouer les utilités, quel dommage pour un tel talent) et les arrivées des internationaux français Benjamin Pavard et Marcus Thuram, l'effectif est demeuré relativement stable autour d'un solide noyau italien (le vétéran Acerbi, Darmian, Bastoni, Dimarco, Frattesi, sans oublier Barella, qu'on dit sur les tablettes du PSG mais qui ne l'est pas au juste?). Le club peut toujours compter sur De Vrij, Dumfries (souvent relégué sur le banc de touche), l'excellent Calhanoglu et les vétérans Cuadrado et Mkhitaryan, mais un homme casse littéralement la baraque depuis quelques mois et contribue à mener l'Inter vers les sommets domestiques et continentaux: l'avant-centre argentin Lautaro Martinez, d'une efficacité redoutable en Serie A avec 22 unités au compteur en 23 matches disputés et qui vient tout juste de franchir la barre symbolique des cent buts en championnat d'Italie.
Affichage des articles dont le libellé est Argentine. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Argentine. Afficher tous les articles
mardi 27 février 2024
lundi 10 mars 2014
Diego Simeone, monsieur grinta
Aujourd'hui reconnu comme un remarquable technicien grâce à son travail à la tête de l'Atletico Madrid, Diego Simeone reste l'un des meilleurs milieux de terrain de l'histoire du football argentin. Capable des plus mauvais coups (c'est lui qui fit péter les plombs à Beckham en 1998 à Geoffroy-Guichard) et des tacles les plus assassins (pas moins d'une centaine de cartons récoltés au cours de sa carrière en club), El Cholo savait jouer des coudes et pourrir la vie de ses adversaires.
mercredi 23 janvier 2013
Gabriel Batistuta, l'homme-but
Certains
attaquants, comme Pippo Inzaghi, Gerd Müller ou David Trézéguet,
brillent par leur capacité à finir le boulot dans la surface de
réparation, dans toutes les positions et situations imaginables.
D'autres, comme Lionel Messi, Thierry Henry ou Ronaldo, possèdent un
coup de rein et un pouvoir d'accélération hors du commun qui font
exploser les défenses adverses. Une autre catégorie concerne celle des
artistes absolus qui peuvent faire basculer un match sur un coup de
patte génial (Bergkamp, Romario, Del Piero par exemple), contrairement
aux déménageurs qui misent avant tout sur leur puissance physique et
leur aptitudes dans le domaine aérien (Vieri, Jardel, Bierhoff). mercredi 21 novembre 2012
Riquelme, le playmaker
Pour
diverses raisons, Juan Roman Riquelme n'a pas fait la carrière que son
immense talent lui promettait. Idole des fans de Boca Juniors, club où
il jouit d'un statut quasi-divin, il possédait assez de qualités pour
s'imposer comme le patron d'un grand club européen, mais son passage au
Barça se solda par un échec, la faute à Van Gaal et à un mental et une
implication pas toujours à la hauteur de son génie. Riquelme a toujours
traîné une réputation de dilettante brillant, d'artiste fragile, et,
disons-le tout net, de cinglé notoire, qui lui a valu de sérieux soucis
relationnels avec ses entraîneurs et sélectionneurs et l'a privé de
plusieurs rendez-vous majeurs.mardi 3 janvier 2012
Argentine-Colombie 93: les toqués du toque
Ce 5 septembre
1993, les supporters de l'Albiceleste se sont pressés en masse à
l'Estadio Monumental de Buenos Aires, lieu de la finale du funeste
Mondial 1978, pour fêter la qualification des leurs pour la World Cup
américaine de 1994. Dans l'esprit du peuple bleu ciel et blanc, il ne
fait aucun doute que les hommes d'Alfio Basile vont prendre le meilleur
sur leurs adversaires colombiens, qui les devancent d'un point au
classement, et ainsi éviter de passer par la case barrages, étape qui
constituerait une véritable humiliation pour le finaliste du Mondiale
1990. Pourtant, trois semaines auparavant, les Cafeteros se sont imposés
deux buts à un contre l'Argentine à Barranquilla, et occupent la tête
d'un groupe où figurent également le Paraguay et le Pérou, le Brésil,
l'Uruguay et la Bolivie dominant l'autre poule.jeudi 12 mai 2011
Hernan Crespo, le goleador
samedi 26 février 2011
Roberto Ayala, le taulier argentin
Patrie
de certains des plus grands artistes de l'histoire du football mondial
dont il semble superflu de rappeler les noms, l'Argentine a également
produit nombre de défenseurs de grande classe pour le moins généreux
dans le contact, de Daniel Passarella à Oscar Ruggeri en passant par
Nestor Sensini ou Javier Zanetti. Roberto Ayala, arrière central
dominant au sommet de sa forme au début des années 2000, s'inscrit
pleinement dans cette grande tradition des défenseurs argentins, rugueux
et durs sur l'homme, amateurs de duels et de combats rapprochés,
intraitables en un contre un et dotés d'une grande intelligence
tactique.dimanche 28 novembre 2010
Javier Zanetti, capitaine au long cours
Ja
vier
Zanetti fait partie de ces joueurs inodyxables dont on a l'impression
qu'ils ont toujours fait partie du paysage et qu'ils ne partiront jamais
à la retraite. A l'Inter, les entraîneurs défilent, les stars vont et
viennent, les saisons, bonnes ou mauvaises, se succèdent, et lui est
toujours là, avec ses 37 printemps au compteur, ses cuisses énormes, son
brushing impeccable et sa santé de fer.
vier
Zanetti fait partie de ces joueurs inodyxables dont on a l'impression
qu'ils ont toujours fait partie du paysage et qu'ils ne partiront jamais
à la retraite. A l'Inter, les entraîneurs défilent, les stars vont et
viennent, les saisons, bonnes ou mauvaises, se succèdent, et lui est
toujours là, avec ses 37 printemps au compteur, ses cuisses énormes, son
brushing impeccable et sa santé de fer.dimanche 17 octobre 2010
Argentine-Roumanie 94: la vague jaune
De
l'avis de tous, qui ne manquent jamais une occasion de la ramener, la
World Cup américaine fut plutôt une réussite sur le plan du jeu et une
édition tournée vers l'offensive (2,7 buts par match contre 2,3 en
Afrique du Sud par exemple) malgré une finale verrouillée et vierge de
toute réalisation. Le tournoi est bien sûr marqué par le parcours
étonnant des deux adversaires de la France dans son groupe de
qualifications, la Bulgarie et la Suède, qui parviennent contre toute
attente à se hisser dans le dernier carré, et par les exploits répétés
du duo Romario-Bebeto, auteur de huit buts.
Inscription à :
Commentaires (Atom)

