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jeudi 3 mars 2011

Top 10: joueurs scandinaves

Au slitmanen2.jpgens le plus strict, la Scandinavie ne comprend que la Norvège et la Suède, auxquelles on  rajoute communément le Danemark, qui partage un passé et une culture communes avec ses deux voisins. Dans son acception commune, qui est celle que nous adopterons ici,  le terme inclut également la Finlande, l'Islande et les Iles Féroé. Dans l'histoire du jeu, les pays scandinaves font figure de poids légers à côté des nations majeures traditionnelles.Seul le Danemark a gagné un tournoi international auquel il n'était pas censé participer et si la Suède a joué une finale mondiale à domicile en 1958, elle n'est rentrée dans le dernier carré qu'à une seule reprise depuis. La Norvège a participé à deux Coupes du Monde depuis la guerre et la Finlande n'a jamais pris part à la moindre compétition. Malgré ce bilan mitigé, les pays du nord de l'Europe ont toujours produit d'excellents joueurs qui ont exercé leurs talents dans les meilleurs clubs du vieux continent. Passage en revue des meilleurs footballeurs venus du froid (précisons que cette sélection se concentre sur les joueurs de champ et que nous n'avons pas oublié les deux extraordinaires gardiens qu'étaient Schmeichel et Ravelli). Fait remarquable: six des dix sélectionnés ont évolué à Barcelone.




     Tore André Flo (Norvège, attaquant, né en 1973)
Aussflo.jpgi adroit techniquement que redoutable dans le domaine aérien du haut de son 1,93m, ce grand attaquant dans tous les sens du terme fit les beaux jours de Chelsea à la fin des années 90. Il passa trois fois consécutivement la barre des dix buts en Premier League entre 1998 et 2000, marquant même à huit reprises en seize matches européens en 1999-2000. Après une belle saison avec les Rangers en 2001-2002, il multiplia les clubs (Sunderland, Sienne, Vaalerenga, Leeds, Milton Keynes) sans jamais retrouver son niveau. Révélé sur le tard, celui que les supporters norvégiens surnommaient "Flonaldo" a disputé la Coupe du Monde 1998 aux côtés de Berg, Bjornebye et Rekdal, plantant un pion face au Brésil lors du dernier match de poules qui permit à la Norvège d'atteindre pour la première fois les huitièmes de finale.



     Sami Hyypiä (Finlande, défenseur central, né en 1973)
Rehyypia.jpgcruté par Houiller en 1999 alors qu'il évoluait au club néerlandais de Willem II, Hyypiä a passé dix saisons à Liverpool, où il s'est imposé comme l'un des tous meilleurs défenseurs de sa génération. La défense des Reds s'est trouvé un patron en la personne de ce joueur puissant (1,96m, 85kg), intraitable et intelligent. Joueur de base du club pendant une décennie, Hyypiä a joué plus de trois cent rencontres avec Liverpool, dont près d'une centaine sur la scène européenne. Sous le maillot rouge, le Finlandais, qui a passé la barre des 100 sélections en 2009,  a remporté deux Cups, une Coupe UEFA et bien sûr une inoubliable Champions League en 2005. A trente-sept printemps, il est un titulaire indiscutable du Bayer Leverkusen, actuel deuxième de la Bundesliga et toujours en course en Ligue Europa. Tout simplement inusable.



     Eidur Gudjohnsen (Islande, attaquant, né en 1978)
Fo_42451840_gudjohnsen203.jpgrmé au Valur Reykjavic, Gudjohnsen se fait remarquer First Division en 1999-2000, sous les couleurs de Bolton, où il marque plus d'une vingtaine de buts et aide le club à atteindre les demies-finales des deux coupes nationales. Flairant le bon coup, Vialli le fait venir à Chelsea, où il restera jusqu'en 2006 et remportera deux titres de champion en 2005 et 2006. Auteur de plus de cinquante buts et d'autant de passes décisives avec les Blues, Gudjohnsen devient en 2006 le premier Islandais à signer au FC Barcelone. Titulaire régulier de l'équipe blaugrana pendant trois saisons, il fait partie intégrante du Barça historique qui s'offre un fameux triplé en 2009. Depuis son départ de Catalogne et des passages fort discrets à Monaco, Tottenham ou Stoke City, la carrière de Gudjohnsen piétine et le bonhomme, qui évolue actuellement à Fulham, semble proche de la fin. Il a marqué 24 buts en 63 sélections.


     Zlatan Ibrahimovic (Suède, attaquant, né en 1981)
ibra.jpgen Suède d'un père bosniaque et d'une mère croate, le grand Zlatan, personnage aussi doué qu'arrogant, restera comme l'un des attaquants majeurs des années 2000. Souvent décevant avec la Juventus après son arrivée en provenance de l'Ajax, il se montre ensuite décisif dans la conquête des trois Scudetti consécutifs de l'Inter entre 2007 et 2009, marquant 57 buts en 83 matches de Serie A. Après un passage à Barcelone pas aussi raté qu'on a voulu le dire (seize pions en Liga tout de même), Ibrahimovic est aujourd'hui devenu l'arme offensive principale du Milan AC, avec qui il réalise une superbe première saison. Déjà buteur à quatorze reprises en championnat, le Suédois tire tout son monde vers le titre. Il lui reste à mieux savoir négocier les gros rendez-vous européens, où il se fait trop souvent discret, et qui font la différence entre les grands et les très grands joueurs. 



     Henrik Larsson  (Suède, attaquant, né en 1971)
RévHenrikLarsson.jpgélé lors de la World Cup américaine en 1994, Henrik Larsson a acquis un statut légendaire parmi les fans du Celtic Glasgow, club avec lequel il a marqué 175 buts en un peu plus de 200 matches entre 1997 et 2004. A trente-trois ans, libre de tout contrat, il rejoint les rangs du FC Barcelone, où il signe une saison 2005-2006 de toute beauté, totalisant dix buts en Liga et offrant deux passes décisives à Eto'o et Belletti en finale de Champions League face à Arsenal. Après une dernière pige à Manchester United en 2006-2007, Larsson est allé finir sa carrière à Helsingborg, club suédois qu'il avait quitté quinze ans plus tôt pour le PSV Eindhoven. Toujous précieux et exemplaire, buteur insatiable et formidable joueur de tête, Larsson a porté le maillot suédois à 106 reprises (37 buts) entre 1993 et 2009 et marqué au moins une fois lors des trois Coupes du Monde qu'il a disputées en 1994, 2002 et 2006.


     Michael Laudrup (Danemark, milieu offensif, né en 1964)
Elu michaellaudrup.jpgmeilleur joueur danois à seulement 19 ans, Laudrup quitte Brondby pour la Juve en 1983. Prêté à la Lazio lors de ses deux premières saisons italiennes, il joue un rôle préondérant dans la conquête du Scudetto bianconero en 1987. Embêté par les blessures et affecté par le départ en retraite de Platini, Laudrup signe au Barça en 1989. Maître à jouer de l'équipe de Cruyff, il remporte trois Ligas consécutives entre 1991 et 1993 et la première Champions League du club en 1992. Passé à l'ennemi madrilène, il gagne deux nouveaux titres en 1994 et 1995, avant de mettre un terme à sa carrière avec l'Ajax en 1998. Meilleur joueur danois de tous les temps (104 sélections, 37 buts), Laudrup n'a pas participé à l'Euro 1992 à cause d'un différend avec le sélectionneur Morten Olsen.



     Jari Litmanen (Finlande, attaquant, né en 1971)
Entrelitmanen1.jpg 1992 et 1999, le Fiinlandais volant, joueur d'une adresse et d'une finesse techniques rares, a marqué près de cent buts en championnat et une vingtaine en quarante matches européeens. Vainqueur de la Champions League en 1995 avec Kluivert, Seedorf et compagnie, il finit meilleur buteur de l'édition suivante, au terme de laquelle l'Ajax s'incline en finale face à la Juve. Recruté par le Barça de Van Gaal puis passé par Liverpool, Litmanen, miné par les pépins physiques, ne retrouvera jamais son meilleur niveau. Sélectionné à 137 reprises, il est devenu en novembre 2010 le plus vieux buteur de l'histoire des qualifications pour le championnat d'Europe en marquant contre Saint Marin à près de quarante ans. Il joue toujours sous les couleurs du FC Lahti.



     Fredrik Ljungberg (Suède, milieu offensif, né en 1977)
Jouljungberg.jpgeur polyvalent et complet, Ljungberg fut l'un des hommes de base de Wenger pendant près de dix ans, au cours desquels il a disputé près de 200 matches de Premier League sous les couleurs des Gunners. Milieu offensif capable d'évoluer en attaque (12 buts en championnat en 2001-2002), le teigneux Suédois a remporté deux fois le championnat en tant que membre à part entière des "invincibles" et deux FA Cup. Passé par West Ham, l'homme aux 75 sélections accumulées entre 1998 et 2008 évolue aujourd'hui au Celtic Glasgow, où sa combativité et sa justesse technique lui valent une grande popularité. Un des profils les plus atypiques du football moderne.



     Allan Simonsen (Danemark, attaquant, né en 1952)
Laurésimonsen_allan.jpgat du prestigieux prix en 1977 devant Keegan et Platini, Allan Simonsen reste à ce jour le seul Ballon d'Or scandinave. Atout maître de l'irrésistible Borussia Mönchengladbach qui terrorisa la Bundesliga et l'Europe dans la deuxième moitié des années 70, il s'est forgé un palmarès en béton avec le club allemand: trois titres de champion consécutifs entre 1975 et 1977 et deux Coupes UEFA en 1975 et 1979. Buteur lors de la finale de C1 perdue face à Liverpool en 1977, il passe trois années mitigées au Barça avant de revenir au bercail au Veije BK. Buteur prolifique, il fut un pilier de l'équipe nationale entre 1972 et 1986, mais jouait malheureusement pour lui à une époque où le Danemark n'effrayait pas grand-monde.



     Ole Gunnar Solskjaer (Norvège, attaquant, né 1973)
Surnsolskjaer.jpgommé "Super Sub" pour sa capacité à entrer dans les matches et rentabiliser son temps de jeu, Solskjaer casse la baraque dès sa première saison avec les Red Devils en 1996-97 (18 buts en 32 matches de Premier League). Au total, il a marqué plus d'une centaine de pions en onze saisons avec MU, le plus fameux de tous restant celui qui offrit la Champions League à son équipe dans les arrêts de jeu lors de l'incroyable finale du Camp Nou contre le Bayern en 1999. Auteur d'un quadruplé en douze minutes face à Nottingham en 1998-99, le tueur au visage d'ange, chouchou d'Old Trafford, a empilé six titres de champions, deux FA Cup et une Champions League entre 1996 et 2007. Avec 23 buts en sélection, il est le meilleur réalisateur de la Norvège de ces vingt dernières années avec Flo et Carew.













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