Après son succès sur la pelouse du Betis et la réjouissante défaite à domicile d'un Real catastrophique face au Celta Vigo, le Barça occupe ce matin la première place de la Liga avec quatre unités d'avance sur son rival historique. Depuis sa défaite au Bernabeu fin octobre, la formation catalane a repris huit points aux partenaires de Mbappé, l'homme qui cache la misère et les problèmes structurels mais ne gagnera probablement encore rien avec son club cette saison. En outre, ce sera au tour des hommes d'Hansi Flick, qui possèdent accessoirement une bien meilleure différence de buts, de recevoir les merengue au Camp Nou lors de la phase retour. Les blaugrana semblent donc se diriger tout droit vers un nouveau sacre qui serait le troisième en quatre saisons et validerait l'idée d'une main-mise barcelonaise sur le championnat, une dizaine d'années après la fin de l'ère Xavi-Iniesta-Busquets (rappelons que depuis 2005 et la disparition des radars du FC Valence, seul l'Atletico est parvenu par deux fois à briser l'hégémonie des deux géants du football espagnol).
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lundi 8 décembre 2025
mercredi 7 mai 2025
L'Inter en mode sous-marin
Pas grand-monde ne voyait l'Inter sortir le Bayern (sauf nous autres à LPC) et personne n'imaginait les hommes d'Inzaghi se payer le scalp du grand Barça au terme d'une demi-finale d'anthologie. Systématiquement ignorée des pronostiqueurs et du grand public, l'équipe italienne a fait son chemin jusqu'en finale en passant sous les radars et presque sans faire de bruit, si l'on excepte cette demi-finale épique face aux Catalans. Pourtant, comment snober ou sous-estimer cette formation qui reste sur deux titres de champion en quatre saisons, disputait encore la finale de CL contre City en 2023 et demeure invaincue à domicile depuis trois ans en CL? Il faut croire que la Serie A n"a plus vraiment la cote, et les médias n'en ont eu que pour le Real, fort heureusement éliminé, le Barça, le PSG, Liverpool et le Bayern. Pourquoi? Parce que l'Inter ne possède pas de superstar dans ses rangs, pas de Yamal, pas de Dembélé, pas de Salah ni de Kane mais un groupe formé de très bons joueurs compétitifs et expérimentés. Forcément, Mkhitarayan ou Calhanoglu, ça fait vendre moins papier que Bellingham ou McAllister, mais ça vous gagne des titres et vous emmène pour la deuxième fois en trois ans en finale de Champions League. Une sacrée performance.
jeudi 13 octobre 2022
Le Barça au bord du gouffre
Depuis
quelques semaines, le Barça affiche clairement ses ambitions de
redevenir un grand d’Espagne et de concurrencer le Real sur la
scène domestique ainsi que de s’asseoir à nouveau à la table des
grands d’Europe. Cet été, le club catalan a sorti le chéquier et
déboursé plus de 150 millions d’euros pour faire venir
Lewandowski, Raphinha, Koundé, Kessié et Christensen, un
recrutement XXL censé ramener les blaugrana sur le devant de la
scène. En Liga, tout se passe à la perfection pour les hommes de
Xavi, premiers du classement avec sept victoires et un nul et vingt
buts marqués pour un seul encaissé. Parfaitement intégré et
donnant le sentiment d’être là depuis dix ans, Lewandowski a déjà
planté à neuf reprises en championnat, marquant à lui seul
quasiment la moitié des buts de son équipe (Dembele, Pedri et Ansu
Fati se partagent la place de deuxième meilleur réalisateur avec
deux pions). Mais en Champions League, où le Barça faisait office
de potentiel vainqueur malgré un tirage difficile, les choses se
passent de manière radicalement différente. Troisième de son
groupe avec quatre unités au compteur en autant de rencontres, le
Barça est au bord du gouffre et d’une reversion en Ligue Europa,
qui serait vécue en Catalogne comme une véritable humiliation eu
égard au standard du club et aux efforts consentis durant le mercato
estival.
jeudi 10 octobre 2013
David Villa, histoire d'une mésestime
David Villa a quitté le
Barça pour l'Atletico Madrid cet été dans une relative discrétion si l'on considère le calibre du joueur. Il fallait faire de la
place pour Neymar, et la proposition du club madrilène est venue à
point nommé pour les trois parties impliquées dans le dossier. A
bientôt 32 ans, l'ancien attaquant de Valence, au corps meurtri par
de nombreuses et graves blessures, n'a probablement plus que deux ou
trois ans devant lui et ne paraît plus en mesure de claquer vingt
pions sur une saison (il en a marqué deux en huit journées, soit huit
de moins que Diego Costa).
Le temps a fait son œuvre, mais le peu de
réactions qu'a suscitées son départ témoigne d'un certain manque
de reconnaissance aussi bien en Espagne que dans l'ensemble de la
planète football. Malgré son exceptionnelle carrière, Villa reste
et restera peut-être un brin sous-estimé, notamment en ce qui
concerne les succès récents du football ibérique.
vendredi 11 mai 2012
Luis Enrique, cent pour cent Liga
Luis Enrique, comme Raul, Morientes ou Hierro,
appartient à cette remarquable génération de joueurs ibériques qui
aurait sans douté mérité d'offrir à l'Espagne son premier titre
international. Chacune des trois Coupes du Monde qu'il a disputées se
sont terminées de façon douloureuse. En 1994, en quart de finale de la
World Cup américaine, il reçut un violent coup de coude du très
oubliable Mauro Tassotti et perdit un demi-litre de sang, et
accessoirement le match. En 1998, la sélection espagnole se fit sortir
dès le premier tour, à cause notamment d'une boulette mémorable de
Zubizarreta contre le Nigeria. Enfin, en 2002, alors qu'elle semblait
armée pour aller au bout, l'équipe de Camacho fut victime d'un arbitrage
maison qui permit à la Corée du Sud de se qualifier.
jeudi 5 avril 2012
Hristo Stoichkov, comédien-buteur
Sans doute
le plus grand joueur de l'histoire du football bulgare, Hristo
Stoichkov reste également dans les mémoires pour ses écarts sur le
terrain, ses coups de gueule, ses provocations, ses simulations et son
attitude parfois odieuse. Mi-génie, mi-tête de lard, pour ne pas dire
autre chose, il fut un personnage majeur et ô combien théâtral (le
bonhomme possédait d'indéniables dons de comédien) des années 90, dans
lesquelles il mit un peu de folie et d'excentricité. Seul Johan Cruyff
sut s'accomoder du caractère bouillant de cette diva des pelouses
capable de planter un pion décisif et de prendre un rouge dans la minute
suivante.samedi 7 mai 2011
Barça-Chelsea 2000: l'épisode 1
dimanche 24 avril 2011
Michael Laudrup, le stratège
En 1992,
double ironie du sort, le Danemark est devenu champion d'Europe alors
qu'il n'était pas censé participer à la compétition, et sans le meilleur
joueur de l'histoire du pays, Michael Laudrup. A la suite d'une
brouille avec le sélectionneur Moller Nielsen, le joueur, alors au
sommet de son art, refusa de rejoindre la sélection, suivant de loin le
parcours de la bande menée par son frangin Brian, à jamais la première à
décrocher un titre pour les rouge et blanc.lundi 22 février 2010
Romario, le divin nabot
1966 fut une grande année pour le football: Romario de Souza Feria est né. Avant-centre à la classe exceptionnelle et au physique peu commun (1m70 sur les pointes), Romario a ridiculisé a peu près toutes les défenses du monde dans la dernière décennie du vingtième siècle qu'il marqua de son empreinte et été adoubé par Johan Cruyff himself comme "le génie de la surface de réparation". Joueur fantasque et caractériel à l'égoïsme parfois insupportable, il a sans doute autant brisé la patience de ses entraîneurs et sélectionneurs successifs que les reins des stoppeurs adverses. Il faut croire que 1966 avait décidé d'accoucher de talents ingérables.
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