Nous avions annoncé dans nos pronostics une qualification aisée du Real face à Arsenal, et Dieu sait combien nous sommes heureux de nous être trompés dans les grandes largeurs. Quel bonheur en effet de voir cette équipe (si tant est qu'on puisse parler d'équipe tant ce Real ressemble à un agrégat informe d'individualités) détestable, surévaluée et admirée essentiellement par les ados acnéiques fans de FIFA sur Playstation sortie de la compétition, alors que planait toujours au-dessus de nos malheureuses têtes le spectre infâme d'un seizième sacre. Cette fois, pas de remontada à la sauce maison, pas de coup de pouce arbitral (Leteixier ayant même eu le courage d'accorder un penalty aux Gunners et d'en annuler un autre en faveur des locaux), pas de pion aberrant et chanceux dans les arrêts de jeu, pas de scène de liesse dans les rues de Madrid. Ce Real faiblard et incohérent est tout simplement tombé sur plus fort que lui, concédant au passage sa douzième défaite de la saison, après être une nouvelle fois passé par un trou de souris au tour précédent face à l'Atletico.
Affichage des articles dont le libellé est Real Madrid. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Real Madrid. Afficher tous les articles
jeudi 17 avril 2025
mercredi 24 avril 2024
Pourquoi le Real va gagner la Champions League
Il y a quelque chose de terriblement agaçant (certains diront de magique, nous ne sommes pas de ceux-là) avec le Real Madrid en Champions League. De manière irrémédiable, à mesure que les tours passent et que les adversaires montent en gamme, le Real connaît toujours plus de réussite, toujours plus de chance, toujours plus de circonstances favorables, quand l'arbitrage ne vient pas lui donner un petit coup de pouce au passage. Certains voient dans cette capacité à survivre la marque d'une équipe légendaire qui sait rester fidèle à sa glorieuse histoire et refuse de mordre la poussière, une haine absolue de la défaite chez un club qui ne jure que par la victoire et les trophées, une façon de se placer à la hauteur du rendez-vous quand la route s'élève. Nous y voyons plutôt comme une malédiction, une histoire inlassablement répétée jusqu'à l’écœurement, une vieille rengaine qu'on en peut plus d'entendre. Que ce soit bien clair, cher lecteur qui êtes venu se perdre sur cette modeste et néanmoins indispensable gazette: nous n'en pouvons plus de voir le Real gagner, de le voir aller loin quand ce n'est pas au bout en Champions League année après année, du sourire satisfait de Florentino Perez, des abdominaux saillants de Cristiano, de la nonchalance hirsute de Marcelo, de la barbe conquérante de Benzema, des poings rageurs de Sergio Ramos, du vice insupportable de Carvajal, des pleurnicheries infantiles de Vinicius, des buts de raccroc de Rodrygo, des pions improbables de Bellingham dans le temps additionnel. Nous n'en pouvons plus d'assister au même scénario immuable du Real qui triomphe à la fin du film, de voir la pièce tomber toujours du même côté, de connaître d'avance la conclusion de l'histoire. Alors que d'aucuns (dont nous sommes, ne le cachons pas) rêvent d'un premier sacre européen pour le PSG (certes, il y eut bien la Coupe des Coupes en 1996, mais remporter une Champions League aurait une autre saveur), il ne fait aucun doute que la coupe aux grandes oreilles va pour la quinzième fois prendre la direction de la capitale espagnole.
lundi 24 avril 2017
Insupportable Real Madrid
Préambule indispensable (tout comme ce papier d'ailleurs) pour éviter les commentaires haineux des milliers de visiteurs qui fréquentent quotidiennement cette modeste gazette aux propos toujours objectifs et mesurés: nous sommes pleinement conscients de l'incroyable valeur collective du Real Madrid, équipe composée d'un paquet d'individualités extraordinaires et de véritables champions, dotés de compétences footballistiques rares et d'un état d'esprit compétitif indéniable (quel entraîneur n'aimerait pas pouvoir compter sur un type comme Sergio Ramos en défense centrale ou un phénomène qui vient de planter son centième but en Champions League?).
samedi 14 septembre 2013
Real, la stratégie de l'échec
vendredi 5 juillet 2013
Monaco-Real 2004: le point d'orgue
jeudi 27 juin 2013
Ruud van Nistelrooy, la balle au fond
Aussi surprenant que cela puisse paraître quand on connaît la suite pour le moins prolifique du parcours du buteur néerlandais, c'est en tant que milieu de terrain que Ruud van Nistelrooy débute sa carrière professionnelle en seconde division, sous le maillot de Den Bosch. Une fois replacé en pointe, le bonhomme fait preuve d'une efficacité et d'un sens inné du but qui le propulseront parmi les tout meilleurs attaquants des années 2000.
Ses qualités de finisseur lui vaudront de terminer meilleur réalisateur de trois championnats différents, d'occuper à ce jour la troisième place du classement des buteurs de l'histoire de la Champions League derrière Raul et Messi (56 buts en 81 matches) et de se hisser sur le podium des planteurs de pions de la sélection néerlandaise malgré une histoire plutôt compliquée avec le maillot orange.
Ses qualités de finisseur lui vaudront de terminer meilleur réalisateur de trois championnats différents, d'occuper à ce jour la troisième place du classement des buteurs de l'histoire de la Champions League derrière Raul et Messi (56 buts en 81 matches) et de se hisser sur le podium des planteurs de pions de la sélection néerlandaise malgré une histoire plutôt compliquée avec le maillot orange.
mercredi 1 mai 2013
Raùl, exemplaire unique
Cherchez
l'intrus dans la liste suivante: Sammer, Weah, Rivaldo, Raúl, Figo,
Cannavaro. Nul besoin d'être conférencier en histoire du football
contemporain ou de s'appeler Robert Pirès (le meilleur consultant jamais
vu sur un plateau de télévision) pour savoir que le joueur espagnol,
contrairement aux cinq autres nommés, n'a jamais été élu Ballon d'Or, ce
qui constitue, disons-le tout net, une aberration manifeste.
Même s'il
convient de ne pas accorder trop d'importance à une récompense
individuelle sur laquelle certains choix discutables ont à plusieurs
reprises jeté le discrédit, si un joueur méritait de succéder à Luis
Suarez, distingué en 1960, c'est bien Raúl Gonzalez Blanco, sans doute
le meilleur attaquant que l'Espagne ait jamais produit, devant les
Butragueno, Morientes et Villa. En seize saisons au Real Madrid, Raúl a
planté 230 buts en Liga (soit une moyenne supérieure à 14 pions) et
signé huit exercices à plus de quinze pions, avec une pointe à 25 unités
en 1998-99.
jeudi 13 septembre 2012
Davor Suker, en rouge et blanc
Joueur
au parcours assez particulier, Davor Suker, qui fut l'un des attaquants
les plus efficaces de sa génération, a davantage marqué les esprits par
ses performances sous le maillot croate que sous ceux des divers clubs
qu'il a fréquentés. Sur le plan statistique, il n'a réussi qu'une seule
grande saison dans une grande équipe, à savoir celle qui suivit l'Euro
96, lors de laquelle il planta un paquet de pions pour le Real Madrid.
Vainqueur de la Champions League en 1998, il ne joue que quelques
minutes de la finale contre la Juventus, se faisant voler la vedette par
son compère d'attaque Pedrag Mijatovic, unique buteur de la rencontre.
mardi 5 juin 2012
Fernando Hierro, l'indéboulonnable
Lorsque
l'on évoque les meilleurs joueurs espagnols de ces vingt dernières
années (pour la simple et bonne raison que l'on a que ça à faire en
attendant l'apocalypse qui ne saurait désormais tarder), les noms de
Raul, Xavi ou de Luis Enrique viennent plus naturellement à l'esprit que
celui de Fernando Hierro. Pourtant, ce joueur au profil atypique fut
pendant près de quinze ans l'un des piliers du Real Madrid, avec lequel
il s'est forgé un palmarès long comme le bras, et de la sélection
nationale.
vendredi 11 mai 2012
Luis Enrique, cent pour cent Liga
Luis Enrique, comme Raul, Morientes ou Hierro,
appartient à cette remarquable génération de joueurs ibériques qui
aurait sans douté mérité d'offrir à l'Espagne son premier titre
international. Chacune des trois Coupes du Monde qu'il a disputées se
sont terminées de façon douloureuse. En 1994, en quart de finale de la
World Cup américaine, il reçut un violent coup de coude du très
oubliable Mauro Tassotti et perdit un demi-litre de sang, et
accessoirement le match. En 1998, la sélection espagnole se fit sortir
dès le premier tour, à cause notamment d'une boulette mémorable de
Zubizarreta contre le Nigeria. Enfin, en 2002, alors qu'elle semblait
armée pour aller au bout, l'équipe de Camacho fut victime d'un arbitrage
maison qui permit à la Corée du Sud de se qualifier.
dimanche 24 avril 2011
Michael Laudrup, le stratège
En 1992,
double ironie du sort, le Danemark est devenu champion d'Europe alors
qu'il n'était pas censé participer à la compétition, et sans le meilleur
joueur de l'histoire du pays, Michael Laudrup. A la suite d'une
brouille avec le sélectionneur Moller Nielsen, le joueur, alors au
sommet de son art, refusa de rejoindre la sélection, suivant de loin le
parcours de la bande menée par son frangin Brian, à jamais la première à
décrocher un titre pour les rouge et blanc.samedi 19 février 2011
Fernando Morientes, héros discret
Parce qu'il a joué aux
côtés des plus grands attaquants au Real Madrid (Raul, Suker,
Mijatovic, Ronaldo), on tend trop souvent à oublier le rôle majeur
qu'a joué Fernando Morientes au sein d'une équipe qui a dominé
l'Europe au tournant des années 2000. Dans l'ombre des stars, ce
joueur aussi discret qu'efficace savait admirablement se mettre au
service du collectif et faire briller ses partenaires d'attaque.
Constituant un excellent point d'appui en pointe de par son gabarit
et la qualité exceptionnelle de son jeu aérien, Morientes causait
de gros soucis aux défenses adverses par sa finesse technique et la
justesse de son jeu en remise, qui lui permettaient de combiner à
merveille avec des attaquants plus mobiles.
samedi 15 janvier 2011
Clarence Seedorf, le talisman
mardi 26 octobre 2010
MU-Real 2000: road to Paris
Les
grandes affiches sont parfois décevantes, mais il faut croire que les
confrontations entre les deux géants du football européen que sont le
Real Madrid et Manchester United sont programmées pour offrir un
spectacle hors normes. En 1968, l'année du premier sacre de United en
Coupe des Clubs Champions, les Red Devils de Best arrachent leur place
en finale en allant chercher un homérique 3-3 à Bernabeu après avoir été
menés 2-0. dimanche 24 octobre 2010
Steve McManaman, de Bootle à Madrid
Avec ses
cannes de serin, sa silhouette gracile et sa chevelure longue et
bouclée, Steve McManaman, représentant anachronique d'un football d'une
autre époque, semblait destiné à se faire démolir semaine après semaine
par les brutes du championnat anglais, pas franchement prêts à se faire
ridiculiser pour sa gueule d'ange. Mais le gamin de Bootle, un des
quartiers les plus pauvres de Liverpool, même s'il ne roulait pas des
épaules et flottait dans son maillot, était un dur à cuire qui n'avait
pas peur de se frotter aux lads et allait en faire voir de toutes les
couleurs (essentiellement du rouge) aux défenseurs du Royaume et
d'ailleurs.
Inscription à :
Commentaires (Atom)


