La série de défaites des Reds (trois consécutives et en une semaine contre Palace, Galatasaray et Chelsea, une première sous Arne Slot) fait couler beaucoup d'encre outre-Manche et dans toute l'Europe, car on attendait monts et merveilles d'une équipe qui avait accueilli dans ses rangs Wirtz, Ekitike, Isak, Frimpong et Kerkez pour la modique somme d'un demi-milliard d'euros. Le début de saison des pensionnaires d' Anfield n'est pas mauvais, puisque ils occupent la deuxième place du classement à une petite unité des Gunners (qu'ils ont d'ailleurs battus) et qu'ils n'ont évidemment pas compromis leurs chances de se qualifier en Champions League. C'est plutôt la manière qui interroge, car ils ont remporté beaucoup de matches à l'arraché et non sans une certaine réussite (buts de Chiesa et Salah dans les arrêts de jeu contre Bournemouth, petit miracle à Newcastle, penalty à la 95ème à Burnley, tête de Van Dijk dans les dernières secondes contre l'Atletico). Depuis le coup d'envoi de la Premier League, ils se sont montrés incapables de maîtriser une rencontre de bout en bout et se sont souvent fait peur, syndrome d'une équipe qui manque cruellement de sérénité et de confiance. Sans ce qu'on pourrait appeler le "Slot time", ils compteraient aujourd'hui six points de moins et la situation serait beaucoup plus problématique.
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mardi 7 octobre 2025
mardi 4 octobre 2022
Liverpool pique sa crise
Dix petits points pris en sept journées de Premier League :
voilà le maigre bilan des Reds après deux mois de compétition domestique. Les
troupes de l’homme à la casquette vissée sur le crâne, qui traverse son début de
saison le plus difficile depuis des années, comptent onze unités de
retard sur Arsenal, l’excellente et rafraîchissante surprise de ce
début de saison, vainqueur du North London Derby face à un
Tottenham d’un affligeant manque d’ambition dans le jeu.
Liverpool compte dix unités de retard sur City, vainqueur sans appel de United dans l’autre grand derby du week-end, un
gouffre qui semble insurmontable tant les certitudes des hommes de
Guardiola contrastent avec les difficultés énormes affichées par
Liverpool depuis le début du mois d’août. Les favoris des
frangins Gallagher (et de mon étudiant mancunien Samuel Riley, que
je salue au passage) ont certes perdu Zinchenko, Sterling et Gabriel
Jesus mais ont su conserver une ossature stable et compétitive
(Ederson, Dias, Rodri, Foden, Cancelo, De Bruyne, Silva) et se sont offert
les services d’un monstre en attaque en la personne d’Erling
Haaland, qui bluffe déjà tout son monde par son aisance et son
efficacité. Certes, l’année dernière, Liverpool avait réussi à
combler un écart considérable sur City pour venir échouer à un
souffle du titre au terme d'un suspense dingue, mais on a nettement l’impression que l’histoire
ne se répétera pas et que les joueurs du Merseyside vont devoir se
bagarrer avec Arsenal, Tottenham, Chelsea et United pour conserver
leur place dans le top four.
jeudi 19 septembre 2013
Liverpool, patience et cohérence
Avec dix points pris en quatre
journées et au passage une victoire sur le grand rival mancunien,
Liverpool signe son meilleur début de saison depuis cinq ans. Passé tout
près du titre en 2009, le club a ensuite traversé une forte zone de
turbulences, marquée par les départs de quelques joueurs majeurs
(Torres, Mascherano, Xabi Alonso) et un net recul dans la hiérarchie
de Premier League. Après le départ de Benitez, il a souvent donné
le sentiment de naviguer à vue et de chercher des solutions à court
terme plutôt que de démarrer un nouveau cycle. Le retour du
prophète Dalglish, symbole iconique des années de gloire, coupable
d'un recrutement aussi dispendieux qu'insignifiant (80 millions pour
le trio Downing-Henderson-Carroll), se solda par un échec cuisant. Il aura
peut-être fallu cet épisode douloureux pour que les dirigeants
s'inscrivent dans une logique de reconstruction et confient les rênes
de l'opération redressement à Brendan Rodgers.
dimanche 26 février 2012
Liverpool-Olympiakos 2004: Gerrard, ce héros
A l'heure
d'aborder son dernier match de la phase de poules à domicile face à
l'Olympiakos, les Reds se trouvent dans une position pour le moins
incertaine et inconfortable. Avec seulement sept points pris en cinq
matches, ils sont devancés par leurs adversaires du jour (10 pts) et
l'AS Monaco (9 pts), finaliste de l'édition précédente. Dans le cas
d'une victoire des Monégasques au Riazor contre La Corogne, Liverpool
doit s'imposer 1-0 pour se qualifier, ou si les Grecs marquent, par au
moins deux buts d'écart (comme le dit Paul Doyle dans sa présentation du
match sur le site du Guardian, "2-1 or 14365-14364 would be no good").
Si les joueurs de Benitez s'imposent par trois buts ou plus, ils donnent
un fameux coup de pouce à ceux de Deschamps, à qui un résultat nul en
Galice suffirait alors pour passer.dimanche 24 octobre 2010
Steve McManaman, de Bootle à Madrid
Avec ses
cannes de serin, sa silhouette gracile et sa chevelure longue et
bouclée, Steve McManaman, représentant anachronique d'un football d'une
autre époque, semblait destiné à se faire démolir semaine après semaine
par les brutes du championnat anglais, pas franchement prêts à se faire
ridiculiser pour sa gueule d'ange. Mais le gamin de Bootle, un des
quartiers les plus pauvres de Liverpool, même s'il ne roulait pas des
épaules et flottait dans son maillot, était un dur à cuire qui n'avait
pas peur de se frotter aux lads et allait en faire voir de toutes les
couleurs (essentiellement du rouge) aux défenseurs du Royaume et
d'ailleurs.vendredi 9 avril 2010
Liverpool 2001: l'année du quintuplé
En 2001, le Liverpool FC
de
Gérard Houiller, arrivé au club trois ans auparavant, termine à une
très honorable troisième place en Championnat mais réussit surtout un
exploit unique: le triplé League Cup - FA Cup - Coupe de l'UEFA. Mîeux
même: sur l'année civile 2001, les Reds remportent les cinq trophées
auxquels ils peuvent prétendre, championnat mis à part, en s'adjugeant
également le Charity Shield et la Supercoupe d'Europe. Retour sur les
cinq levées d'un quintuplé historique.
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