Havertz, Kleindienst, Werner, Füllkrug et d'autres...cela fait un moment que l'Allemagne se cherche un avant-centre fiable et efficace, et elle l'a peut-être enfin trouvé en la personne du somme toute assez improbable Nick Woltemade. Sélectionné pour la première fois en mai pour le final four de la Ligue des Nations après être passé par toutes les sélections de jeunes, le natif de Brême a gravi tous les échelons de la division 3 allemande à la Mannschaft en trois ans: une ascension fulgurante symbolisée par son énorme transfert du VFB Stuttgart à Newcastle sur la foi d'une douzaine de pions et un titre honorifique de meilleur buteur de l'Euro espoirs après avoir été ardemment courtisé par le Bayern tout l'été. Si les cochons ne le bouffent pas, rien ne semble devoir freiner la progression de ce jeune homme de 23 ans qui a commencé le football au TS Woltmershausen, a également tâté du handball dans sa jeunesse en bon teuton qui se respecte et fut l'un des éléments les plus prometteurs et doués de l'académie du Werder (le fameux Weser pour les nostalgiques d' ISS).
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mardi 18 novembre 2025
vendredi 9 mars 2012
Alan Shearer, la machine à marquer
D'un
point de vue esthétique, Alan Shearer était un joueur relativement laid
à voir évoluer: plutôt du genre rugueux à l'ancienne et accrocheur
façon fighting spirit, il savait jouer des coudes et des
épaules, pour ne pas dire d'autre chose, allumait des gros pétrons de
soudard et posait des coups de boule à faire pâlir Depardieu. Il n'avait
ni l'élégance d'un Bergkamp, ni la classe naturelle d'un Henry, ni la
filouterie d'un Van Nistelrooy, et il ne fallait pas attendre de lui
qu'il enroule son adversaire d'un contrôle orienté dos au but ou qu'il
trouve un partenaire d'une subtile passe de l'extérieur entre deux
défenseurs. Shearer ne savait faire qu'une chose sur un terrain: marquer
des buts.dimanche 12 décembre 2010
David Ginola, envers et contre tout
Il y a des
injustices que le passage du temps ne suffit pas à réparer. Dans la
mémoire collective nationale, le nom de David Ginola reste
irrémédiablement associé au traumatisme de la défaite contre la Bulgarie
de novembre 1993, qui priva la génération Papin-Cantona de la World Cup
américaine. Coupable d'avoir voulu jouer le dernier ballon et victime
de ses instincts d'attaquant, il balança la chique directement dans les
pieds de Kremenliev sur un centre raté aux conséquences cataclysmiques.
Qualifié de criminel par Gérard Houllier, le joueur parisien, bouc
émissaire parfait, dut porter sur ses épaules la responsabilité de la
débâcle, lui dont le but splendide avait permis aux Bleus de mener à la
mi-temps contre Israël un mois plus tôt.
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