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samedi 23 novembre 2024

Deschamps, le scandale permanent


"La renaissance". C'est le titre qu'a choisi le torchon préféré des amateurs de sport de ce pauvre pays, qui étant donné ses faibles compétences en langues étrangères ne peut accéder au contenu souvent bien supérieur de la rubrique football du Guardian, au lendemain de la victoire 3-1 en Italie. La renaissance donc. Ben voyons. Alors qu'on a eu droit comme d'habitude à la formule maison (un Khroutchev pas piqué des hannetons, révisez vos classiques), à savoir sept bourrins (exception faite de Lucas Digne, qui s'impose comme une vraie alternative à Hernandez) et trois dragsters, aucun créateur au milieu (mais que diable fait Guendouzi dans cette équipe?) et un trio offensif d'une indigence technique cataclysmique, sans doute le plus faiblard jamais aligné en sélection. Résultat: pas une action construite digne de ce nom et trois buts marqués sur coups de pied arrêtés. Un sommet de réalisme cynique et froid. Rappelons que Kolo Muani est remplaçant au PSG (sans doute parce que Luis Enrique est un illuminé qui n'entend rien au football), que Nkunku ne joue pas en Premier League avec Chelsea et que l'indispensable Marcus Thuram compte désormais le total mirifique de deux buts en 29 sélections, marqués contre des équipes aussi redoutables que l'Irlande et Gibraltar. Rappelons également au passage, et pas seulement d'un train, qu'un joueur magnifique comme David Ginola, trop doué, trop grande gueule, trop artiste, s'est arrêté à 17 sélections. Mais, contrairement à Thuram, il n'assurait pas le repli défensif sur son côté gauche.