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lundi 10 mars 2014

Diego Simeone, monsieur grinta

Aujourd'hui reconnu comme un remarquable technicien grâce à son travail à la tête de l'Atletico Madrid, Diego Simeone reste l'un des meilleurs milieux de terrain de l'histoire du football argentin. Capable des plus mauvais coups (c'est lui qui fit péter les plombs à Beckham en 1998 à Geoffroy-Guichard) et des tacles les plus assassins (pas moins d'une centaine de cartons récoltés au cours de sa carrière en club), El Cholo savait jouer des coudes et pourrir la vie de ses adversaires.

jeudi 27 juin 2013

Ruud van Nistelrooy, la balle au fond

Aussi surprenant que cela puisse paraître quand on connaît la suite pour le moins prolifique du parcours du buteur néerlandais, c'est en tant que milieu de terrain que Ruud van Nistelrooy débute sa carrière professionnelle en seconde division, sous le maillot de Den Bosch. Une fois replacé en pointe, le bonhomme fait preuve d'une efficacité et d'un sens inné du but qui le propulseront parmi les tout meilleurs attaquants des années 2000.

Ses qualités de finisseur lui vaudront de terminer meilleur réalisateur de trois championnats différents, d'occuper à ce jour la troisième place du classement des buteurs de l'histoire de la Champions League derrière Raul et Messi (56 buts en 81 matches) et de se hisser sur le podium des planteurs de pions de la sélection néerlandaise malgré une histoire plutôt compliquée avec le maillot orange.

mercredi 1 mai 2013

Raùl, exemplaire unique

raul.jpgCherchez l'intrus dans la liste suivante: Sammer, Weah, Rivaldo, Raúl, Figo, Cannavaro. Nul besoin d'être conférencier en histoire du football contemporain ou de s'appeler Robert Pirès (le meilleur consultant jamais vu sur un plateau de télévision) pour savoir que le joueur espagnol, contrairement aux cinq autres nommés, n'a jamais été élu Ballon d'Or, ce qui constitue, disons-le tout net, une aberration manifeste. 

Même s'il convient de ne pas accorder trop d'importance à une récompense individuelle sur laquelle certains choix discutables ont à plusieurs reprises jeté le discrédit, si un joueur méritait de succéder à Luis Suarez, distingué en 1960, c'est bien Raúl Gonzalez Blanco, sans doute le meilleur attaquant que l'Espagne ait jamais produit, devant les Butragueno, Morientes et Villa. En seize saisons au Real Madrid, Raúl a planté 230 buts en Liga (soit une moyenne supérieure à 14 pions) et signé huit exercices à plus de quinze pions, avec une pointe à 25 unités en 1998-99.

vendredi 22 mars 2013

Alessandro Nesta, le fuoriclasse

nesta.jpegAlors que le football italien traîne une réputation de rugosité et de vice, il a su produire des défenseurs incroyablement classieux et élégants, parmi lesquels Scirea, Baresi, Maldini, Costacurta et le surdoué des pelouses que fut Alessandro Nesta. Comme son aîné et mentor Paolo Maldini, Nesta fait partie de ces joueurs qui ont dès le départ quelques longueurs d'avance sur les autres: belle gueule, allure impeccable, physique d'Apollon, charisme naturel.

vendredi 15 février 2013

Rai, le Brésil sobre

raibre.jpg Le 4 décembre 2011, la planète football pleurait la mort de Socrates, à la fois l'un des plus beaux joueurs à avoir jamais porté le maillot auriverde et un meneur d'hommes doté d'un charisme et d'une intelligence rares. Ce jour-là, un homme éprouvait sans doute plus de peine que tous les Brésiliens réunis: Rai Souza Vieira de Oliveira, demi-frère cadet de l'ancien capitaine de la Seleçao, qui a moins marqué l'histoire du jeu que son exceptionnel aîné mais connut une carrière exemplaire sous les couleurs de Sao Paulo et du PSG. 

mercredi 23 janvier 2013

Gabriel Batistuta, l'homme-but

bati.jpegCertains attaquants, comme Pippo Inzaghi, Gerd Müller ou David Trézéguet, brillent par leur capacité à finir le boulot dans la surface de réparation, dans toutes les positions et situations imaginables. D'autres, comme Lionel Messi, Thierry Henry ou Ronaldo, possèdent un coup de rein et un pouvoir d'accélération hors du commun qui font exploser les défenses adverses. Une autre catégorie concerne celle des artistes absolus qui peuvent faire basculer un match sur un coup de patte génial (Bergkamp, Romario, Del Piero par exemple), contrairement aux déménageurs qui misent avant tout sur leur puissance physique et leur aptitudes dans le domaine aérien (Vieri, Jardel, Bierhoff).

samedi 15 décembre 2012

Michael Ballack, le titan teuton

micha.jpgOn a parfaitement le droit de ne pas aimer Michael Ballack (le joueur préféré de Jean-Charles Sabatier derrière Carsten Ramelow), de considérer qu'il n'incarne pas exactement le romantisme footballistique et n'appartient pas à la caste des artistes du ballon rond, mais il reste indéniable qu'il fait partie des tout meilleurs milieux de terrain que l'Allemagne ait jamais produits.

mercredi 21 novembre 2012

Riquelme, le playmaker

riquelmePour diverses raisons, Juan Roman Riquelme n'a pas fait la carrière que son immense talent lui promettait. Idole des fans de Boca Juniors, club où il jouit d'un statut quasi-divin, il possédait assez de qualités pour s'imposer comme le patron d'un grand club européen, mais son passage au Barça se solda par un échec, la faute à Van Gaal et à un mental et une implication pas toujours à la hauteur de son génie. Riquelme a toujours traîné une réputation de dilettante brillant, d'artiste fragile, et, disons-le tout net, de cinglé notoire, qui lui a valu de sérieux soucis relationnels avec ses entraîneurs et sélectionneurs et l'a privé de plusieurs rendez-vous majeurs.

samedi 13 octobre 2012

Jari Litmanen, le Finlandais volant

Vainqueur puis finaliste de la Champions League avec l'Ajax Amsterdam au milieu des années 90, Jari Litmanen aurait pu se voir décerner le Ballon d'Or, qu'il méritait largement autant que Weah ou Sammer. Au-dessus du lot techniquement, efficace dans les dix-huit mètres adverses et tourné vers le collectif (mentalité made in Ajax oblige), Litmanen n'était ni un véritable avant-centre ni un meneur de jeu, mais aimait évoluer entre le milieu et l'attaque et faire parler son flair et son sens du jeu. S'il marquait beaucoup, il savait faire bonne usage de la chique et ne tirait jamais la couverture à lui, ce qui l'a peut être desservi à l'heure des votes pour l'attribution des récompenses individuelles.

mardi 2 octobre 2012

Sol Campbell, l'intimidateur

Pilier de la défense anglaise pendant dix ans, Sol Campbell, comme Thuram et Stam, autres nettoyeurs de surfaces de l'époque, correspond parfaitement à l'idée que l'on peut se faire du stoppeur de haut niveau: athlétique, physiquement intimidant, monstrueux dans les duels, performant dans le jeu aérien, tacleur redoutable. Avec lui, l'entraîneur savait que l'avant-centre adverse n'aurait pas la partie facile et que les tâches défensives seraient assurées avec sérieux, et qu'il ne restait plus qu'à l'associer à un libero plus à l'aise balle au pied et dans la relance pour former une paire axiale complémentaire.

jeudi 13 septembre 2012

Davor Suker, en rouge et blanc

Joueur au parcours assez particulier, Davor Suker, qui fut l'un des attaquants les plus efficaces de sa génération, a davantage marqué les esprits par ses performances sous le maillot croate que sous ceux des divers clubs qu'il a fréquentés. Sur le plan statistique, il n'a réussi qu'une seule grande saison dans une grande équipe, à savoir celle qui suivit l'Euro 96, lors de laquelle il planta un paquet de pions pour le Real Madrid. Vainqueur de la Champions League en 1998, il ne joue que quelques minutes de la finale contre la Juventus, se faisant voler la vedette par son compère d'attaque Pedrag Mijatovic, unique buteur de la rencontre.

mardi 5 juin 2012

Fernando Hierro, l'indéboulonnable

Lorsque l'on évoque les meilleurs joueurs espagnols de ces vingt dernières années (pour la simple et bonne raison que l'on a que ça à faire en attendant l'apocalypse qui ne saurait désormais tarder), les noms de Raul, Xavi ou de Luis Enrique viennent plus naturellement à l'esprit que celui de Fernando Hierro. Pourtant, ce joueur au profil atypique fut pendant près de quinze ans l'un des piliers du Real Madrid, avec lequel il s'est forgé un palmarès long comme le bras, et de la sélection nationale.

vendredi 11 mai 2012

Luis Enrique, cent pour cent Liga

Luis Enrique, comme Raul, Morientes ou Hierro, appartient à cette remarquable génération de joueurs ibériques qui aurait sans douté mérité d'offrir à l'Espagne son premier titre international. Chacune des trois Coupes du Monde qu'il a disputées se sont terminées de façon douloureuse. En 1994, en quart de finale de la World Cup américaine, il reçut un violent coup de coude du très oubliable Mauro Tassotti et perdit un demi-litre de sang, et accessoirement le match. En 1998, la sélection espagnole se fit sortir dès le premier tour, à cause notamment d'une boulette mémorable de Zubizarreta contre le Nigeria. Enfin, en 2002, alors qu'elle semblait armée pour aller au bout, l'équipe de Camacho fut victime d'un arbitrage maison qui permit à la Corée du Sud de se qualifier.

vendredi 27 avril 2012

Edwin Van der Sar, le faux timide

Jusqu'au bout de son immense carrière, à laquelle il mit un terme à quarante berges et des poussières après une défaite en finale européenne contre le Barça en mai 2011, Edwin van der Sar aura eu l'air d'un adolescent dégingandé. A un poste où la coordination est aussi essentielle que derrière une batterie, il donnait le sentiment de ne pas toujours savoir que faire d'un corps trop long et de membres démesurés. En dehors de sa taille, rien a priori n'impressionnait chez le portier hollandais, grande tige que le moindre choc semblait devoir briser.

jeudi 5 avril 2012

Hristo Stoichkov, comédien-buteur

stoichkov.jpgSans doute le plus grand joueur de l'histoire du football bulgare, Hristo Stoichkov reste également dans les mémoires pour ses écarts sur le terrain, ses coups de gueule, ses provocations, ses simulations et son attitude parfois odieuse. Mi-génie, mi-tête de lard, pour ne pas dire autre chose, il fut un personnage majeur et ô combien théâtral (le bonhomme possédait d'indéniables dons de comédien) des années 90, dans lesquelles il mit un peu de folie et d'excentricité. Seul Johan Cruyff sut s'accomoder du caractère bouillant de cette diva des pelouses capable de planter un pion décisif et de prendre un rouge dans la minute suivante.

vendredi 9 mars 2012

Alan Shearer, la machine à marquer

shearer.jpegD'un point de vue esthétique, Alan Shearer était un joueur relativement laid à voir évoluer: plutôt du genre rugueux à l'ancienne et accrocheur façon fighting spirit, il savait jouer des coudes et des épaules, pour ne pas dire d'autre chose, allumait des gros pétrons de soudard et posait des coups de boule à faire pâlir Depardieu. Il n'avait ni l'élégance d'un Bergkamp, ni la classe naturelle d'un Henry, ni la filouterie d'un Van Nistelrooy, et il ne fallait pas attendre de lui qu'il enroule son adversaire d'un contrôle orienté dos au but ou qu'il trouve un partenaire d'une subtile passe de l'extérieur entre deux défenseurs. Shearer ne savait faire qu'une chose sur un terrain: marquer des buts.

vendredi 10 février 2012

Pavel Nedved, l'homme à tout faire

nedved Assurément l'un des tout meilleurs milieux de terrain de ces vingt dernières années, Pavel Nedved appartient à cette catégorie rare de joueurs ultra-polyvalents qui semblent faits pour le football et maîtrisent tous les aspects du jeu. Il promenait son gabarit ramassé et sa très reconnaissable tignasse blonde aux quatre coins du terrain et faisait montre d'une activité et d'un volume de jeu impressionnants, où se mêlaient engagement et lucidité, combativité et finesse.

dimanche 18 décembre 2011

Jürgen Klinsmann, l'esprit voyageur

Autant le dire d'emblée, la présence de Jürgen Klinsmann dans l'équipe constituait l'une des rares raisons valables de se farcir les matches de la Mannschaft dans les années 90 (le premier qui mentionne le nom de Matthias Sammer gagne un an d'abonnement à Rouquin Magazine). Mis à part Matthaus et Hässler et, à limite, Möller (combien d'adolescents un brin dérangés ont accroché un poster d'Andreas la meulette au mur de leur chambre?), le futur sélectionneur évoluait aux côtés d'inconditionnels de Schiller et Heine tels que Köhler, Buchwald, Berthold, Reuter, Strunz ou encore l'inénarrable Effenberg.

mercredi 9 novembre 2011

Gheorghe Hagi, intermittent du spectacle

En termes de talent pur et de finesse technique, Gheorghe Hagi soutient la comparaison avec les plus célèbres créateurs de l'histoire du jeu. Incroyablement doué et capable de gestes aussi géniaux qu'imprévisibles, celui que l'on  surnommait "le Maradona des Carpates" pouvait à tout moment jouer un mauvais tour à la défense adverse. Il savait tout faire avec sa patte gauche: rendre fous les milieux d'en face avec ses feintes et ses dribbles, trouver ses attaquants d'une pichenette ou d'une ouverture de soixante mètres, nettoyer la lucarne d'une frappe soudaine, conserver la chique en marchant. Ses mémorables coups francs ont forgé sa légende, et il reste comme l'un des tous meilleurs spécialistes de l'exercice jamais vu sur un terrain.

dimanche 9 octobre 2011

Christian Vieri, colosse fragile

En 1997, Christian Vieri remporte avec la Juventus son premier titre de champion, à vingt-quatre ans. Ce qu'il ignore alors, c'est qu'il n'en gagnera jamais d'autre, en Italie ou ailleurs, et devra se contenter de deux succès en Coppa Italia et d'une Coupe des Coupes avec la Lazio: un palmarès famélique pour un des tout meilleurs attaquants de sa génération, qui ne s'est jamais trouvé au bon endroit au bon moment. Joueur d'une puissance dévastatrice et au gabarit de déménageur (1,87m, 80kg), Vieri dominait physiquement mais faisait également montre d'une finesse technique au-dessus de la moyenne et d'une grande subtilité gestuelle devant le but.