On aime ou n'aime pas José Mourinho (nous autres à LPC le détestions avec le Chelsea version Drogba "fucking disgrace" et le Real époque Pepe en boucher officiel), mais il faut reconnaître que le Special One faisait plutôt du bon boulot depuis son arrivée sur le banc de la Roma en 2021, avec deux sixièmes places et deux finales européennes consécutives dont une victorieuse en 2022. Malheureusement pour lui, deux défaites face au rival lazialiste en coupe et le Milan en championnat ont coûté sa place au Mou, officiellement lourdé le 16 janvier (on entend parler depuis évidemment d'un énième retour à Chelsea, où Pocchetino et son charisme d'huître sous Prozac pédalent méchamment dans la semoule malgré un effectif pléthorique et un pognon littéralement balancé par les fenêtres). Plutôt que d'aller chercher un entraîneur étranger ou un technicien reconnu, le club romain a choisi de faire confiance à une véritable légende locale: Daniele De Rossi, plus de 600 matches au compteur avec la Roma, icône de la ville éternelle à l'instar d'un Francesco Totti et équivalent d'un Steven Gerrard à Liverpool ou d'un Maldini au Milan. On dit souvent que les anciens milieux défensifs ou relayeurs font d'excellents entraîneurs (Arteta, Guardiola, Xabi Alonso, Ancelotti) et il semble que De Rossi ne déroge pas à la règle, puisque son bilan après quelques semaines sur le banc de la Roma s'avère tout simplement remarquable, à tel point que l'on peut imaginer que ses dirigeants, qui lui ont fait signer un contrat de six mois, n'hésiteront pas à le confirmer dans ses fonctions en fin de saison.
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lundi 4 mars 2024
samedi 10 janvier 2015
Rudi Garcia, l'homme pressé
Exception faire d'Arsène Wenger, devenu presque aussi anglais qu'alsacien après vingt années passées au royaume de Sa Gracieuse, Rudi Garcia est aujourd'hui le seul technicien français à entraîner une grosse cylindrée étrangère. Le fait que la Roma soit venue l'arracher à son cher LOSC l'été dernier souligne si besoin était la remarquable qualité de son travail hexagonal, couronné par un titre de champion en 2011, et démontre que nos voisins peuvent faire confiance à un entraîneur français, pourvu qu'il ait des convictions intimes et profondes, une vision précise du jeu qu'il souhaite mettre en place et les idées claires sur le plan tactique.
lundi 30 septembre 2013
La nouvelle vie de Gervinho
Le moins que l'on puisse
dire, c'est que Gervinho ne laissera pas un souvenir impérissable
aux fans des Gunners. Maladroit, peu inspiré et souvent à côté de
ses pompes, l'Ivoirien a traversé la saison dernière comme une
ombre, suscitant l'agacement et l'interrogation. Outre-Manche, nombre
de footophiles et d'experts se sont sans doute demandé comment le
père Arsène, pourtant pas du genre à mettre facilement la main au
morlingue, avait pu claquer la bagatelle de quinze millions pour ce
rasta dégingandé et nonchalant. Le bilan de l'ancien Manceau sous
le maillot d'Arsenal en dit plus long que tous les adjectifs: 9 buts
et 6 passes décisives en 46 matches de Premier League. Une misère
pour un joueur de sa classe.
mercredi 23 janvier 2013
Gabriel Batistuta, l'homme-but

jeudi 14 avril 2011
Cafu, l'inépuisable
Avant
tout réputé pour la qualité de ses techniciens et dribbleurs, le Brésil
a toujours produit des arrières latéraux d'exception, de Nilton Santos à
Maicon en passant par Junior, Jorginho et Roberto Carlos.
Traditionnellement, le rôle du latéral brésilien s'apparente à celui de
milieu excentré, voire carrément d'ailier en cas de forte domination
territoriale. Chargé d'apporter sa vitesse et le surnombre sur le flanc,
ainsi que de venir dédoubler sur les phases de possession, il brille
généralement davantage par ses talents d'attaquant que par ses qualités
défensives.
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