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lundi 4 mars 2024

Roma, opération remontée

On aime ou n'aime pas José Mourinho (nous autres à LPC le détestions avec le Chelsea version Drogba "fucking disgrace" et le Real époque Pepe en boucher officiel), mais il faut reconnaître que le Special One faisait plutôt du bon boulot depuis son arrivée sur le banc de la Roma en 2021, avec deux sixièmes places et deux finales européennes consécutives dont une victorieuse en 2022. Malheureusement pour lui, deux défaites face au rival lazialiste en coupe et le Milan en championnat ont coûté sa place au Mou, officiellement lourdé le 16 janvier (on entend parler depuis évidemment d'un énième retour à Chelsea, où Pocchetino et son charisme d'huître sous Prozac pédalent méchamment dans la semoule malgré un effectif pléthorique et un pognon littéralement balancé par les fenêtres). Plutôt que d'aller chercher un entraîneur étranger ou un technicien reconnu, le club romain a choisi de faire confiance à une véritable légende locale: Daniele De Rossi, plus de 600 matches au compteur avec la Roma, icône de la ville éternelle à l'instar d'un Francesco Totti et équivalent d'un Steven Gerrard à Liverpool ou d'un Maldini au Milan. On dit souvent que les anciens milieux défensifs ou relayeurs font d'excellents entraîneurs (Arteta, Guardiola, Xabi Alonso, Ancelotti) et il semble que De Rossi ne déroge pas à la règle, puisque son bilan après quelques semaines sur le banc de la Roma s'avère tout simplement remarquable, à tel point que l'on peut imaginer que ses dirigeants, qui lui ont fait signer un contrat de six mois, n'hésiteront pas à le confirmer dans ses fonctions en fin de saison.

dimanche 9 octobre 2022

La Juve trahit son histoire

Il serait superflu de rappeler dans ces pages lues chaque jour par des millions de fans enthousiastes qui n'en peuvent plus d'attendre le prochain papier (d'ailleurs, si vous pouviez vous calmer un peu au niveau du courrier, le secrétariat croule littéralement sous les lettres, promis nous écrirons sur Haaland lorsque la hype norvégienne se sera tassée) l'histoire, la tradition, la légende de la Juve, d'évoquer les noms de Platini, Baggio, Del Piero, de revenir en quelques mots sur les grands entraîneurs qui ont façonné ce club depuis des décennies (Trapattoni, Lippi, Ancelotti, Conte), ses 36 Scudetti remportés, ses exploits sur les scènes domestique et continentale. Depuis deux ans, la Vieille Dame a mal aux jambes, son arthrose s'aggrave et ses articulations grincent sérieusement. Les bianconeri subissent une véritable opération de déclassement et ne font plus partie des candidats au titre, eux qui ont aligné neuf sacres entre 2012 et 2020 avec les Tevez, Higuain, Ronaldo, Vidal, Bonucci, Chiellini et autres Pirlo. Ajourd'hui, les blanc et noir ne font plus peur à personne, même pas au PSG, sa bête noire en compétition européenne, chez qui elle est logiquement inclinée malgré quelques parades importantes du faux-frère Donnarumma.

jeudi 13 avril 2017

Pour une réévaluation de la Serie A

Lorsque l'on parle grands championnats européens (et nous autres grands malades de la baballe en parlons plus souvent qu'à notre tour), on évoque spontanément la Liga chère à Fred Hermel (« la meilleure Liga du mooooonde », référence qui n'échappera pas aux habitués de l'After Foot, excellent programme soit dit en passant), la Premier League et ses moyens financiers démesurés qui attirent les plus grandes stars, ou la Bundesliga et ses stades pleins, son jeu attractif et son suspense haletant pour le titre. Etrangement, on disserte moins volontiers sur la Serie A, compétition qui comporte pourtant bien des attraits et ne manque pas d'atouts pour séduire les footophiles de tout poil qui viennent zoner sur cette modeste gazette alors qu'ils pourraient refaire le carrelage de la salle de bain comme tout le monde (personnellement je me renseigne sur internet avant de changer une ampoule, mais cela ne vous regarde pas, alors qu'à mi-course notre Français Raoul Ménard ne compterait qu'un tour de retard).

lundi 27 mars 2017

L'Italie enfin d'attaque?

De tous temps, la Nazionale a pu compter sur des buteurs extraordinaires, de Silvio Piola, héros mussolinien, à Luca Toni, en passant par Gigi Riva, Rossi, Inzaghi, Vieri ou  Alessandro Del Piero. Elle a également produit nombre d'attaquants prolifiques évoluant dans un rôle de neuf et demi, comme Baggio et Totti, auteurs à deux deux d'une quarantaine de buts buts en sélection. Jusqu'à récemment, jouer contre l'Italie signifiait se confronter à la dureté, la rigueur et au sens tactique qui ont fait ses grands succès, mais aussi forcément se coltiner une machine à marquer, qu'elle soit une bête de surface comme Toni, un filou notoire comme Inzaghi ou un technicien de génie comme Del Piero.

mardi 3 novembre 2015

Tout sauf l'Inter

Comme prévu, la saison de Serie A donne lieu à une lutte aussi indécise que savoureuse entre les principaux favoris, et bien malin qui peut prédire le nom du vainqueur final. La Fiorentina se prend à rêver du titre, la Roma répond enfin aux espoirs placées en elle, le Napoli n'a perdu qu'un petit match en onze journées et même le Milan est revenu dans la course grâce à sa victoire probante sur le terrain de la Lazio. Seule la Juve, qui éprouve bien plus de difficultés à tourner la page Pirlo-Vidal-Tevez qu'on ne pouvait le penser, semble un peu larguée, même s'il est trop tôt pour l'enterrer définitivement. Tout ce beau monde tente plus ou moins de jouer au football, sauf l'Inter, qui, si jamais il devait être sacré (Saint Zeman priez pour nous), ferait l'un des champions les plus laids et détestables de l'histoire du championnat italien.

jeudi 27 août 2015

Serie A, le feuilleton à suivre

Le superbe parcours de la Juventus en Champions League la saison dernière a eu le mérite de démontrer que la Serie A, championnat loin d'être aussi valorisé que la Premier League et la Liga, n'était peut-être pas aussi médiocre qu'on le laissait entendre. Certes, il n'est guère pertinent de juger du niveau d'une compétition à l'aune de celui d'une équipe qui l'écrase depuis quatre ans, la locomotive ne ressemblant pas forcément au reste du train. Mais toujours est-il que les exploits de la Juve, tombeuse (que Morata en soit remercié au passage) du Real en demi-finale, ont eu le mérite de replacer l'Italie sur la carte du football européen, trois ans après la finale perdue par la Squadra devant l'Espagne.

samedi 10 janvier 2015

Rudi Garcia, l'homme pressé

Exception faire d'Arsène Wenger, devenu presque aussi anglais qu'alsacien après vingt années passées au royaume de Sa Gracieuse, Rudi Garcia est aujourd'hui le seul technicien français à entraîner une grosse cylindrée étrangère. Le fait que la Roma soit venue l'arracher à son cher LOSC l'été dernier souligne si besoin était la remarquable qualité de son travail hexagonal, couronné par un titre de champion en 2011, et démontre que nos voisins peuvent faire confiance à un entraîneur français, pourvu qu'il ait des convictions intimes et profondes, une vision précise du jeu qu'il souhaite mettre en place et les idées claires sur le plan tactique.

lundi 30 septembre 2013

La nouvelle vie de Gervinho

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Gervinho ne laissera pas un souvenir impérissable aux fans des Gunners. Maladroit, peu inspiré et souvent à côté de ses pompes, l'Ivoirien a traversé la saison dernière comme une ombre, suscitant l'agacement et l'interrogation. Outre-Manche, nombre de footophiles et d'experts se sont sans doute demandé comment le père Arsène, pourtant pas du genre à mettre facilement la main au morlingue, avait pu claquer la bagatelle de quinze millions pour ce rasta dégingandé et nonchalant. Le bilan de l'ancien Manceau sous le maillot d'Arsenal en dit plus long que tous les adjectifs: 9 buts et 6 passes décisives en 46 matches de Premier League. Une misère pour un joueur de sa classe.

lundi 26 août 2013

La Juve indétrônable?

Double championne d'Italie en titre, la Juventus a outrageusement dominé la Serie A la saison dernière (87 points, 27 victoires, 24 buts encaissés), laissant la concurrence à une distance plus que respectable, le Napoli et le Milan ayant respectivement terminé à neuf et quinze unités de la Vieille Dame. Au vu des forces en présence en ce début d'exercice, personne ne semble en mesure de contester la suprématie des bianconeri et d'empêcher les hommes d'Antonio Conte de remporter un troisième Scudetto consécutif. Il existe même de sérieuses raisons de considérer que l'écart entre la Juventus pourrait continuer à ce creuser, à tel point que les pseudo-outsiders semblent condamnés à viser les places d'honneur.

vendredi 28 janvier 2011

Milan-Juve 97: la chute du géant

baresi.jpgChampion en titre avec huit points d'avance à l'issue de l'exercice précédent, le Milan AC traverse une saison 1996-97 particulièrement pénible, malgré un effectif quasiment inchangé. Perméable défensivement à cause du vieillissement des tauliers de l'arrière-garde et inefficace en attaque en l'absence d'un buteur patenté, l'équipe de Sacchi, qui a remplacé Capello à l'intersaison, se traîne en milieu de classement et enchaîne les performances indignes de son statut.