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mardi 2 juillet 2013

Top 10: duos d'attaque

Gullit-Van Basten (Milan AC 1987-1993, Pays-Bas 1983-1992)

Tous deux lauréats du Ballon d'Or, ces deux joyaux du football néerlandais ont, en compagnie d'un troisième larron nommé Frank Rijkaard, permis à la sélection orange et au Milan AC de dominer l'Europe à la fin des années 80. Réunis sous le maillot rossonero en 1987, le rasta surinamien, révélé au PSV, et l'aristocrate des surfaces, produit de l'Ajax, remportent deux fois consécutivement la Coupe d'Europe des Clubs Champions en 1989 et 1990 et trois Scudetti en 1988, 1992 et 1993. Si Gullit, qui évolue légèrement en retrait de son partenaire, marque en moyenne deux fois moins que le grand Marco (120 buts pour Van Basten avec le Milan AC, 60 pour Gullit), l'entente et la complicité technique entre les deux joueurs fait merveille.
Indétrônables leaders d'attaque de leur sélection pendant une décennie, Ruud Gullit (66 sélections, 17 buts) et Marco Van Basten (58 sélections, 24 buts) furent les principaux artisans de ce qui reste à ce jour le seul titre jamais gagné par les Pays-Bas, l'Euro 88 en Allemagne, succès historique parachevé par une reprise de légende signée de l'avant-centre hollandais en finale face à l'URSS. La seule Coupe du Monde qu'ils disputèrent ensemble en 1990 se solda par une élimination en huitième de finale contre l'Allemagne. Evidemment.



lundi 15 avril 2013

Top 10: attaquants africains en France

Si quelques défenseurs issus du même continent se sont illustrés en première division, l'Afrique a toujours été une grande pourvoyeuse de talents offensifs pour le championnat de France. Nombre d'attaquants africains ont émerveillé le football hexagonal par leur vitesse, leur sens du dribble, leur puissance physique ou  leur adresse devant les cages. Certains ont connu la réussite dans d'autres championnats par la suite, d'autres ont fait l'intégralité de leur carrière dans des clubs plus ou moins prestigieux de Division 1 (aujourd'hui un Bocandé signerait un gros contrat en Premier League avec son titre de meilleur buteur), mais tous ont marqué les mémoires d'une manière ou d'une autre. Nous avons choisi ici de ne considérer que les joueurs issus de l'Afrique subsaharienne (il faudrait consacrer une sélection de ce genre aux grands attaquants maghrébins qui ont joué en France) et d'éliminer d'emblée les buteurs toujours en activité, parmi lesquels Didier Drogba, Mamadou Niang, Gervinho ou John Utaka, ainsi que ceux qui bénéficient de la double nationalité, comme Roger Boli, franco-ivoirien, ou Frédéric Kanouté, franco-malien. On notera l'absence d'Ibrahima Bakayoko et Mamadou Samassa, que nous gardons sous le coude pour d'autres papiers.

mercredi 2 janvier 2013

Top 10: les inusables

rog.jpgAujourd'hui, il est de bon ton de considérer qu'un joueur n'a plus rien à faire sur un terrain au-delà de trente ans, même si les Malbranque (33 ans), Totti (36 ans), Scholes (38 ans) et autres Pirlo (33 ans) prouvent semaine après semaine que la technique, le flair et l'intelligence de jeu peuvent avantageusement remplacer les guibolles, tandis que beaucoup (trop) de sprinteurs des pelouses démontrent que ce ne sont pas les cannes qui font le beau joueur. Dans cette sélection, LPC rend hommage à dix monstres de longévité qui ont frisé ou dépassé les quarante berges avec les crampons aux pieds et ont jusqu'au bout fait preuve d'une envie et d'une soif de vaincre de jeunot, le plus souvent alliée à un professionnalisme et une mentalité exemplaires. Deux précisions utiles avant de vous laisser en compagnie des dix lauréats du prix de l'inoxydabilité: nous avons d'emblée choisi d'écarter les gardiens de but (notamment Zoff, Jennings, Shilton ou encore Ettori) car sans vouloir minimiser leurs mérites, les spécificités du poste font que nombre de portiers continuent de défendre leur cage à trente-cinq ans ou plus. Ne figurent pas non plus dans la liste Paolo Maldini, Cafu et Javier Zanetti, trois joueurs légendaires à qui nous avons consacré un papier par ailleurs (à tout seigneur tout honneur) mais qui auraient évidemment toute leur place ici.


dimanche 2 septembre 2012

Top 10: les oubliés des Bleus

cave.jpgNous avions consacré il y a quelques temps un papier à ce que nous avions appelé "les Bleus improbables", c'est-à-dire à ces tâcherons quelconques qui n'auraient jamais dû avoir l'honneur de revêtir la tunique bleue frappée du coq. Article-miroir, celui-ci s'arrête sur dix excellents joueurs qui, pour des raisons diverses et variées (forte concurrence au poste, Raymond Domenech, manque de médiatisation du club entre autres), n'ont jamais porté le maillot de l'équipe de France, ne serait-ce que pour un match amical en bois. On ne peut guère dire qu'il s'agisse là d'un scandale manifeste pour les types concernés, mais il est certain que tous auraient mérité leur chance à un moment ou à un autre, d'autant que les heureux élus sélectionnés à leur place furent loin d'être toujours indispensables. Sur les dix joueurs retenus ici (ils l'auront été au moins une fois), trois sont encore en activité mais ne fouleront certainement jamais les terrains de Clairefontaine. Pour les autres, le train est déjà passé, sans nécessairement d'ailleurs qu'ils en conçoivent une grande amertume. Ils font partie de ces joueurs à qui la sélection s'est toujours refusée, sans qu'il soit forcément possible d'expliquer pourquoi.


dimanche 26 août 2012

Top 10: les fidèles

mcdermottDaniele de Rossi, qui vient de décliner une offre mirobolante de City, a un jour déclaré qu'il regrettait n'avoir qu'une seule carrière à offrir à la Roma. Légendes locales, figures emblématiques, véritables monuments pour certains, ces joueurs n'ont tout comme lui porté qu'un seul maillot et occupent tous une place à part dans l'histoire de leur club. Certains ont tout gagné, d'autres ont lutté des années sans glaner le moindre trophée, mais au-delà du palmarès et des distinctions individuelles, ils ont su gagner le respect de tous par leur loyauté sans failles, leur longévité au plus haut niveau et une forme de dévouement devenue plus que rare par les temps qui courent. Viscéralement attachés à leur club, indéboulonnables, on ne les imaginait pas sous d'autres couleurs et ils ne faisaient guère les choux gras de la rubrique transferts. Trois critères ont été retenus en vue d'établir la présente sélection: les mastodontes les plus évidents (Franco Baresi, Paolo Maldini, Beppe Bergomi, Sepp Maier, Gary Neville entre autres), qui font parfois l'objet d'articles dans d'autres catégories, ont été écartés d'emblée, les gaziers retenus sont tous à la retraite (ce qui explique les absences de barons comme Xavi, Gerrard, Casillas, Scholes, Totti, Giggs ou encore Anthony Deroin) mais assez jeunes pour que votre serviteur ait pu les voir jouer. Le prix spécial du jury revient au dénommé John McDermott, qui a porté vingt saisons durant le maillot de Grimsby Town, entre 1987 et 2007, et qui méritait que son portrait apparaisse ci-contre.

vendredi 13 avril 2012

Top 10: gardiens étrangers en France

On parrunje2.jpgle beaucoup depuis le début de la saison des prestations de Salvatore Sirigu, l'excellent gardien italien du PSG, et de celles de Guillermo Ochoa, l'international mexicain d'Ajaccio. La France ayant toujours produit d'excellents portiers, les clubs ne ressentent pas nécessairement le besoin d'aller voir ailleurs, comme ils peuvent le faire pour les joueurs de champ. Depuis le début de l'ère professionnelle, les cadors de l'hexagone ont presque exclusivement aligné des derniers remparts du cru, de Joël Bats à Fabien Barthez en passant par Bernard Lama, Jean-Luc Ettori ou Mickaël Landreau. Pourtant, quelques gardiens étrangers ont marqué l'histoire du championnat et ont réussi d'une manière ou d'une autre à laisser une trace, par leur niveau de performance, leur régularité, leur excentricité parfois.Venus d'Afrique, d'Amérique du Sud ou d'Europe de l'Est, ils sont parvenus à faire leur trou dans un pays ou la densité et le niveau général au poste n'ont pas d'équivalent sur le continent, exception faite peut-être de l'Italie.

mercredi 25 janvier 2012

Top 10: gâchis du foot français

Nombre gravelainemontpellier.JPGde bons joueurs s'égarent en chemin, nombre de trajectoires annoncées brillantes se perdent dans l'échec et l'anonymat, et la proportion de talents gâchés n'a fait qu'augmenter avec l'avènement du libéralisme sportif, qui a favorisé la mobilité et impitoyablement broyé des carrières dans l'oeuf. La Pause Cigare propose de s'arrêter sur dix véritables surdoués qui, à des degrés divers, n'ont pas confirmé les espoirs placés en eux, à cause de la poisse, de mauvais choix, par manque d'ambition ou de solidité mentale. Ces types-là avaient tout pour eux (la jeunesse, des qualités remarquables, un début de carrière réussi et prometteur) et ne sont jamais devenus les cadors qu'ils auraient dû être. On s'en trouve attristés pour certains, classieux et dilettante, beaucoup moins pour d'autres, qui se sont pris pour quelqu'un d'autre et ont payé au prix fort leur arrogance et leur entêtement.

samedi 22 octobre 2011

Top 10: les polyvalents

Ces philip-cocu.jpgmecs-là savent à peu près tout faire sur le rectangle vert et promènent leur talent aux quatre coins du terrain. Ultra-complets, ils sont aussi capables de sortir un tacle rageur dans leurs trente mètres que d'envoyer une transversale impeccable ou de poser un coup de tronche dans la surface adverse. Naturellement, ce sont les milieux de terrain qui trustent cette sélection, même si les profils et les compétences varient, des ailiers convertis relayeurs aux récupérateurs techniques en passant par les all around players de nature. Huit des dix sélectionnés jouent ou ont joué en Premier League, championnat où ces phénomènes à tout faire trouvent un champ d'expression idéal, dans la grande tradition du box to box. Les Néerlandais, inventeurs du football total et docteurs ès polyvalence, placent trois représentants dans la liste. A la manière des décathloniens en athlétisme, dieux du stade trop peu célébrés, ces inclassables qui brillent dans tous les domaines du jeu devraient sans doute être considérés comme les meilleurs footballeurs toutes catégories, devant les génies offensifs et les collectionneurs de buts. Pouvoir jouer (quasiment) partout sans baisser de pied, voilà qui n'est pas à la portée du premier Ballon d'Or venu.

dimanche 17 avril 2011

Top 10: buteurs oubliés

Ces joueuprotti-2.jpgrs-là ne s'appellent pas Raul, Shearer, Batistuta ou Anderson. Pour la plupart, ils ne comptent au mieux qu'une poignée de sélections et ont rarement eu la chance de disputer un tournoi international ou la Champions League. Pourtant, ils possèdent tous un point commun que peuvent leur envier beaucoup d'attaquants: ils ont tous à un moment ou l'autre lors de ces vingt dernières années terminé meilleur buteur de l'un des cinq championnats européens majeurs. Parfois plombées par les blessures ou les mauvais choix, leurs carrières ont également souffert de l'anonymat des équipes dont ils ont porté les couleurs. Que justice soit rendue ici à ses buteurs oubliés, qui sont parvenus ne serait-ce que l'espace d'une saison à faire la nique aux grandes stars du football européen.

jeudi 3 mars 2011

Top 10: joueurs scandinaves

Au slitmanen2.jpgens le plus strict, la Scandinavie ne comprend que la Norvège et la Suède, auxquelles on  rajoute communément le Danemark, qui partage un passé et une culture communes avec ses deux voisins. Dans son acception commune, qui est celle que nous adopterons ici,  le terme inclut également la Finlande, l'Islande et les Iles Féroé. Dans l'histoire du jeu, les pays scandinaves font figure de poids légers à côté des nations majeures traditionnelles.Seul le Danemark a gagné un tournoi international auquel il n'était pas censé participer et si la Suède a joué une finale mondiale à domicile en 1958, elle n'est rentrée dans le dernier carré qu'à une seule reprise depuis. La Norvège a participé à deux Coupes du Monde depuis la guerre et la Finlande n'a jamais pris part à la moindre compétition. Malgré ce bilan mitigé, les pays du nord de l'Europe ont toujours produit d'excellents joueurs qui ont exercé leurs talents dans les meilleurs clubs du vieux continent. Passage en revue des meilleurs footballeurs venus du froid (précisons que cette sélection se concentre sur les joueurs de champ et que nous n'avons pas oublié les deux extraordinaires gardiens qu'étaient Schmeichel et Ravelli). Fait remarquable: six des dix sélectionnés ont évolué à Barcelone.

samedi 19 février 2011

Top 10: cartons rouges

Les expulsions, qu'elles soient justifiées ou non, font partie intégrante de l'histoire du jeu et ont contribué à nourrir sa légende. Certains cartons rouges ont changé le cours de grandes finales ou marqué au fer (rouge, évidemment) la carrière de certains joueurs, tandis que d'autres n'ont fait que confirmer la funeste réputation de leur destinataire. Suivant les cas, les bannis de la pelouse sont soit des salopards, soit des victimes, soit un incertain mélange des deux. Voici une sélection de quelques-unes des biscottes fatales distribuées dans le football international depuis 1986, quand de Jong et Barton commençaient à peine à s'entraîner sur les tibias de leurs petits camarades à la maternelle.


dimanche 16 janvier 2011

Top 10: les éphémères

   Ils ont flambé le temps d'un grand tournoi international ou d'une paire de saisons avant de disparaître de la circulation et de retomber dans l'anonymat le plus complet. Parfois malgré eux, ils ont fait les gros titres de la presse et l'objet d'espoirs trop lourds à porter. Loués, célébrés, portés aux nues pour certains, ils ont tous connu un succès de courte durée et souvent traîné leur propre réussite ponctuelle comme un boulet. La Pause Cigare se penche sur les cas de dix gloires sans lendemain, figures tragi-comiques victimes de l'impitoyabilité du football de haut niveau et de son exigence de durée dans l'excellence.



samedi 18 décembre 2010

Top 10: les meilleurs liberos de l'histoire

     Dans le système mis en place par Helenio Herrera au milieu des années 60, le libero était censé évoluer entre la défense et le gardien et colmater les brèches en assurant une couverture sur toute la largeur du terrain (d'où le terme anglais de "sweeper"). Armando Picchi, défenseur de l'Inter de 1960 à 1967 et clé de voûte du catenaccio, peut être considéré comme le premier grand libero moderne. Par la suite, Beckenbauer va réinventer le poste, et faire du numéro cinq un joueur plus porté vers l'avant et la construction du jeu, à la fois leader technique et premier relanceur de son équipe. Avec la systématisation de la défense en ligne, le libero bénéficie d'une liberté moindre et évolue comme deuxième défenseur central aux côtés du stoppeur. Si ce dernier doit avant tout s'acquitter des sales besognes et faire parler ses qualités physiques, on attend du libero qu'il brille par son aisance technique et sa qualité de passe, qu'il rassure par son placement et son sens de l'anticipation et garde son calme en toutes circonstances. Complets et polyvalents, les plus grands joueurs à ce poste sont souvent d'anciens milieux de terrain qui ont reculé d'un cran.

samedi 27 novembre 2010

Top 10: les gauchers

Le monde du football a toujours posé un regard particulier sur les gauchers, censés être plus doués techniquement, plus créatifs, plus artistes, mais aussi plus instables et plus fantasques. Entourés d'une aura mystérieuse, on attend d'eux le coup de génie, la fulgurance, le geste sublime qui fera basculer la rencontre. Les purs gauchers sont généralement des amoureux du cuir, qu'ils aiment à caresser avec toutes les surfaces du pied, et des manieurs de ballon hors pair qui ont un sens inné du dribble et du contre-pied. Ils s'avèrent souvent également d'incroyables tireurs de coups francs. La présente liste rend hommage à ces joueurs pas comme les autres sans lesquels le jeu serait sans aucun doute plus ennuyeux et conventionnel.


samedi 23 octobre 2010

Top 10: les Bleus improbables

Ces menico.jpgcs-là étaient d'honnêtes joueurs de ce qui s'appelait encore la Division 1, des footeux ni franchement surdoués ni dotés d'une classe naturelle évidente. Plutôt des mouilleurs de maillot ou, selon l'expression consacrée, des joueurs de devoir, que des internationaux en puissance. Suite à un inhabituel alignement cosmique, une pénurie particulièrement profonde à leur poste ou une grosse biture du sélectionneur,ou les trois, ils eurent pourtant l'honneur, parfois à à plusieurs reprises, de porter le maillot bleu que c'est le symbole de la patrie éternelle que c'est aussi pas bien de pas le respecter ou de pas suer dedans que de pas connaître les paroles de la Marseillaise. Cette sélection de sélectionnés, comme toujours discutable, est sponsorisée par Panini avec le soutien de l'amical du taquet franc et de la chaussure à bout carré réunis.