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mardi 4 avril 2017

Giroud ou l'évidence contestée

Certaines insupportables voix de la FM aiment à dézinguer les joueurs en galère, dans le doute, voire carrément en perdition, sur le mode Clint Eastwood des ondes (en beaucoup moins classe et sans le poncho cela va sans dire) : «Tu vois, le monde se divise en deux catégories: ceux qui ont un micro et ceux qui creusent. Toi, tu creuses ». Ce sont souvent les attaquants qui prennent le plus cher (même si les gardiens de but ne sont guère épargnés par la critique) quand ils traversent des périodes de disette et semblent ne plus se souvenir du mode d'emploi pour la mettre au fond. Dans un passé récent, des joueurs comme Guivarc'h, Gignac ou Benzema furent des cibles faciles pour les consultants qui bien souvent feraient bien de consulter eux-mêmes une grammaire de temps à autre passe que il a de la vitesse de la qualité et au niveau de l'apport on sait ce qu'il peut apporter en termes de qualité de l'apport qui va vite par rapport au niveau . 

lundi 28 septembre 2015

Lloris, l'exception française

Dans un monde parfait, tous les grands joueurs évolueraient dans les grands clubs, les joueurs moyens dans les clubs moyens et les brêlons chez les brêlons. Oui mais voilà, dans un monde parfait, Magic System n'existerait pas, le Saint-Emilion grand cru serait à deux euros le litre et Macron aurait sa carte des Républicains (ah on me dit qu'il l'aurait déjà dans le fond, au temps pour moi). Il existe donc quelques cadors qui ont choisi d'être les borgnes aux royaume des aveugles (Sneijder à Galatasaray, Eto'o à Antalyaspor, Nani à Fenerbahce, Cambiasso à l'Olympiakos) ou qui, faute de mieux et parce qu'il faut bien bouffer ma bonne dame, végètent dans des équipes trop petites pour eux. 

vendredi 16 janvier 2015

Griezmann, un palier après l'autre

Antoine Griezmann n'en finit plus de franchir les étapes et d'épater son monde. Depuis ses débuts professionnels, il semble relever chaque nouveau défi et surmonter chaque nouvel obstacle le plus naturellement du monde, en gardant la tête sur les épaules et sans que le succès lui monte à la tête. Sa progression est régulière précisément parce qu'il a su ne pas brûler les étapes et faire les bons choix au bon moment, même si celui de rejoindre la Real Sociedad à l'adolescence a pu en surprendre plus d'un. 

dimanche 8 septembre 2013

Réservoir vide

Après ce nouveau résultat décevant en Géorgie, tout le monde va s'en donner à cœur joie sur l'inefficacité offensive des Bleus, leur incapacité à mettre du rythme dans la rencontre, voire, sans nul doute, le manque d'investissement de certains sous le maillot de la sélection, suivez mon regard. Pourtant, au-delà de toute considération tactique ou pseudo-psychologique, nul besoin d'être docteur ès tableaunoirologie pour dresser un constat aussi simple qu'évident: le football français manque de ressources et ne compte que trop peu de joueurs capables de briller au niveau international, même face à des équipes de niveau modeste. Il suffit de considérer la liste de Deschamps ligne par ligne pour s'en convaincre.

jeudi 18 octobre 2012

Roumanie-France 95: le premier pas

djorL'équipe de France d'Aimé Jacquet se trouve dans une situation comptable des plus inconfortables à l'heure de défier la bande à Hagi sur sa pelouse de Bucarest. Après avoir collectionné les matches nuls contre des adversaires a priori prenables (Slovaquie, Pologne, Israël), faute notamment à une inefficacité chronique, elle se trouve dans l'obligation de l'emporter en Roumanie pour préserver ses chances de qualification pour l'Euro anglais. Une pression maximale pèse sur les épaules des Bleus, très critiqués dans les médias et encore traumatisés par le cauchemar bulgare, et la tâche qui les attend s'annonce redoutable.

dimanche 2 septembre 2012

Top 10: les oubliés des Bleus

cave.jpgNous avions consacré il y a quelques temps un papier à ce que nous avions appelé "les Bleus improbables", c'est-à-dire à ces tâcherons quelconques qui n'auraient jamais dû avoir l'honneur de revêtir la tunique bleue frappée du coq. Article-miroir, celui-ci s'arrête sur dix excellents joueurs qui, pour des raisons diverses et variées (forte concurrence au poste, Raymond Domenech, manque de médiatisation du club entre autres), n'ont jamais porté le maillot de l'équipe de France, ne serait-ce que pour un match amical en bois. On ne peut guère dire qu'il s'agisse là d'un scandale manifeste pour les types concernés, mais il est certain que tous auraient mérité leur chance à un moment ou à un autre, d'autant que les heureux élus sélectionnés à leur place furent loin d'être toujours indispensables. Sur les dix joueurs retenus ici (ils l'auront été au moins une fois), trois sont encore en activité mais ne fouleront certainement jamais les terrains de Clairefontaine. Pour les autres, le train est déjà passé, sans nécessairement d'ailleurs qu'ils en conçoivent une grande amertume. Ils font partie de ces joueurs à qui la sélection s'est toujours refusée, sans qu'il soit forcément possible d'expliquer pourquoi.


vendredi 20 mai 2011

Youri Djorkaeff, monsieur plus

Joueur à part pour bien des raisons et à tous les sens du terme, Youri Djorkaeff, talent hors normes qui faisait voler en éclat les certitudes de tableau noir les plus figées, occupe une place toute particulière dans le panthéon des grands joueurs français. Pendant des années, il fut une énigme insoluble pour les entraîneurs adverses et les journalistes de tous poils, suscitant notamment des questions récurrentes sur sa véritable position (pur attaquant? attaquant de soutien? milieu offensif?) et sa complémentarité avec Zidane en sélection. Sa carrière atypique de globe-trotter et la réputation d'indvidualiste qui lui colle à la peau ont contribué à forger une image publique quelque peu mystérieuse et indéchiffrable.

dimanche 6 février 2011

France-Israël 93: la répétition générale

fr-isra.jpgLe 13 octobre 1993, la France reçoit Israël pour le compte de l'avant-dernière journée de la phase de qualifications pour la Coupe du Monde 1994. Après son nul estival en terre suédoise et sa victoire en Finlande, un point suffit aux Bleus, absents du Mondiale italien, pour valider leur ticket pour les Etats-Unis. A priori, une formalité pour les joueurs de Gérard Houiller, qui en ont collé quatre à leurs adversaires du jour à Tel-Aviv en février, également étrillés 5-0 par les Suédois à Stockholm.

dimanche 12 décembre 2010

David Ginola, envers et contre tout

Il y a des injustices que le passage du temps ne suffit pas à réparer. Dans la mémoire collective nationale, le nom de David Ginola reste irrémédiablement associé au traumatisme de la défaite contre la Bulgarie de novembre 1993, qui priva la génération Papin-Cantona de la World Cup américaine. Coupable d'avoir voulu jouer le dernier ballon et victime de ses instincts d'attaquant, il balança la chique directement dans les pieds de Kremenliev sur un centre raté aux conséquences cataclysmiques. Qualifié de criminel par Gérard Houllier, le joueur parisien, bouc émissaire parfait, dut porter sur ses épaules la responsabilité de la débâcle, lui dont le but splendide avait permis aux Bleus de mener à la mi-temps contre Israël un mois plus tôt.

samedi 23 octobre 2010

Top 10: les Bleus improbables

Ces menico.jpgcs-là étaient d'honnêtes joueurs de ce qui s'appelait encore la Division 1, des footeux ni franchement surdoués ni dotés d'une classe naturelle évidente. Plutôt des mouilleurs de maillot ou, selon l'expression consacrée, des joueurs de devoir, que des internationaux en puissance. Suite à un inhabituel alignement cosmique, une pénurie particulièrement profonde à leur poste ou une grosse biture du sélectionneur,ou les trois, ils eurent pourtant l'honneur, parfois à à plusieurs reprises, de porter le maillot bleu que c'est le symbole de la patrie éternelle que c'est aussi pas bien de pas le respecter ou de pas suer dedans que de pas connaître les paroles de la Marseillaise. Cette sélection de sélectionnés, comme toujours discutable, est sponsorisée par Panini avec le soutien de l'amical du taquet franc et de la chaussure à bout carré réunis.