On aurait raisonnablement pu penser que
le départ d'Harry Kane, meilleur buteur de l'histoire du club,
allait gravement porter préjudice aux Spurs, probablement condamnés
à rentrer gentiment dans le rang et à oublier leurs ambitions
européennes. Manchester United et Chelsea, deux budgets monumentaux,
voire Newcastle, quatrième la saison dernière, faisaient figure de
favoris pour intégrer le top four derrière le monstre à trois
têtes qui occupe actuellement le podium de la Premier League. Mais
United a déjà concédé onze défaites en 28 matches et souffre
d'une attaque en berne (39 buts marqués, 14ème attaque du
championnat seulement), Chelsea, à l'effectif boursouflé, a
totalement perdu ses repères et Newcastle, malgré le pognon
saoudien, est redevenu une équipe somme toute banale et de milieu de
tableau. Dans ce marasme relatif, c'est bien Tottenham qui sort son
épingle du jeu, puisque les Spurs, après leur remarquable victoire
4-0 à Villa Park face à leurs principaux concurrents pour la
quatrième place, occupent la cinquième place du classement avec un
match en retard à jouer contre Chelsea et peuvent en cas de succès
contre les Blues atteindre l'épatante moyenne de deux points par
match. Ils ont signé 16 victoires en 27 matches, n'ont marqué que
quatre buts de moins que City et sa redoutable attaque et ont récolté
treize points lors des six dernières journées, avec comme seul
accident de parcours une défaite à domicile contre Wolverhampton,
une des équipes surprises de la saison anglaise.
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lundi 11 mars 2024
lundi 28 septembre 2015
Lloris, l'exception française
Dans un monde parfait,
tous les grands joueurs évolueraient dans les grands clubs, les
joueurs moyens dans les clubs moyens et les brêlons chez les
brêlons. Oui mais voilà, dans un monde parfait, Magic System
n'existerait pas, le Saint-Emilion grand cru serait à deux euros le
litre et Macron aurait sa carte des Républicains (ah on me dit
qu'il l'aurait déjà dans le fond, au temps pour moi). Il existe
donc quelques cadors qui ont choisi d'être les borgnes aux royaume
des aveugles (Sneijder à Galatasaray, Eto'o à Antalyaspor, Nani à
Fenerbahce, Cambiasso à l'Olympiakos) ou qui, faute de mieux et
parce qu'il faut bien bouffer ma bonne dame, végètent dans des
équipes trop petites pour eux.
mardi 2 octobre 2012
Sol Campbell, l'intimidateur
Pilier
de la défense anglaise pendant dix ans, Sol Campbell, comme Thuram et
Stam, autres nettoyeurs de surfaces de l'époque, correspond parfaitement
à l'idée que l'on peut se faire du stoppeur de haut niveau: athlétique,
physiquement intimidant, monstrueux dans les duels, performant dans le
jeu aérien, tacleur redoutable. Avec lui, l'entraîneur savait que
l'avant-centre adverse n'aurait pas la partie facile et que les tâches
défensives seraient assurées avec sérieux, et qu'il ne restait plus qu'à
l'associer à un libero plus à l'aise balle au pied et dans la relance
pour former une paire axiale complémentaire.
dimanche 12 décembre 2010
David Ginola, envers et contre tout
Il y a des
injustices que le passage du temps ne suffit pas à réparer. Dans la
mémoire collective nationale, le nom de David Ginola reste
irrémédiablement associé au traumatisme de la défaite contre la Bulgarie
de novembre 1993, qui priva la génération Papin-Cantona de la World Cup
américaine. Coupable d'avoir voulu jouer le dernier ballon et victime
de ses instincts d'attaquant, il balança la chique directement dans les
pieds de Kremenliev sur un centre raté aux conséquences cataclysmiques.
Qualifié de criminel par Gérard Houllier, le joueur parisien, bouc
émissaire parfait, dut porter sur ses épaules la responsabilité de la
débâcle, lui dont le but splendide avait permis aux Bleus de mener à la
mi-temps contre Israël un mois plus tôt.
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