Pas grand-monde ne voyait l'Inter sortir le Bayern (sauf nous autres à LPC) et personne n'imaginait les hommes d'Inzaghi se payer le scalp du grand Barça au terme d'une demi-finale d'anthologie. Systématiquement ignorée des pronostiqueurs et du grand public, l'équipe italienne a fait son chemin jusqu'en finale en passant sous les radars et presque sans faire de bruit, si l'on excepte cette demi-finale épique face aux Catalans. Pourtant, comment snober ou sous-estimer cette formation qui reste sur deux titres de champion en quatre saisons, disputait encore la finale de CL contre City en 2023 et demeure invaincue à domicile depuis trois ans en CL? Il faut croire que la Serie A n"a plus vraiment la cote, et les médias n'en ont eu que pour le Real, fort heureusement éliminé, le Barça, le PSG, Liverpool et le Bayern. Pourquoi? Parce que l'Inter ne possède pas de superstar dans ses rangs, pas de Yamal, pas de Dembélé, pas de Salah ni de Kane mais un groupe formé de très bons joueurs compétitifs et expérimentés. Forcément, Mkhitarayan ou Calhanoglu, ça fait vendre moins papier que Bellingham ou McAllister, mais ça vous gagne des titres et vous emmène pour la deuxième fois en trois ans en finale de Champions League. Une sacrée performance.
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mercredi 7 mai 2025
mardi 27 février 2024
Lautaro Martinez, la barre des cent
On en entend tout compte fait assez peu parler, parce que la domination du club sur le football italien s'est en quelque sorte banalisée (comme celle de la Juve lors des années 2010), mais l'Inter, déjà champion et finaliste de la Champions League en 2023, est en train de signer une saison remarquable. Après leur succès facile à Lecce, les hommes d'Inzaghi comptent neuf points d'avance sur la Juventus (avec un match de moins) et sont en passe de se qualifier pour les quarts de Champions League après leur victoire à l'aller face à l'Atletico. Outre le départ d'Edin Dzeko, le retour de prêt d'Alexis Sanchez (souvent réduit à jouer les utilités, quel dommage pour un tel talent) et les arrivées des internationaux français Benjamin Pavard et Marcus Thuram, l'effectif est demeuré relativement stable autour d'un solide noyau italien (le vétéran Acerbi, Darmian, Bastoni, Dimarco, Frattesi, sans oublier Barella, qu'on dit sur les tablettes du PSG mais qui ne l'est pas au juste?). Le club peut toujours compter sur De Vrij, Dumfries (souvent relégué sur le banc de touche), l'excellent Calhanoglu et les vétérans Cuadrado et Mkhitaryan, mais un homme casse littéralement la baraque depuis quelques mois et contribue à mener l'Inter vers les sommets domestiques et continentaux: l'avant-centre argentin Lautaro Martinez, d'une efficacité redoutable en Serie A avec 22 unités au compteur en 23 matches disputés et qui vient tout juste de franchir la barre symbolique des cent buts en championnat d'Italie.
mardi 3 novembre 2015
Tout sauf l'Inter
Comme prévu, la saison de Serie A donne lieu à une lutte aussi indécise que savoureuse entre les principaux favoris, et bien malin qui peut prédire le nom du vainqueur final. La Fiorentina se prend à rêver du titre, la Roma répond enfin aux espoirs placées en elle, le Napoli n'a perdu qu'un petit match en onze journées et même le Milan est revenu dans la course grâce à sa victoire probante sur le terrain de la Lazio. Seule la Juve, qui éprouve bien plus de difficultés à tourner la page Pirlo-Vidal-Tevez qu'on ne pouvait le penser, semble un peu larguée, même s'il est trop tôt pour l'enterrer définitivement. Tout ce beau monde tente plus ou moins de jouer au football, sauf l'Inter, qui, si jamais il devait être sacré (Saint Zeman priez pour nous), ferait l'un des champions les plus laids et détestables de l'histoire du championnat italien.
dimanche 9 octobre 2011
Christian Vieri, colosse fragile
En
1997, Christian Vieri remporte avec la Juventus son premier titre de
champion, à vingt-quatre ans. Ce qu'il ignore alors, c'est qu'il n'en
gagnera jamais d'autre, en Italie ou ailleurs, et devra se contenter de
deux succès en Coppa Italia et d'une Coupe des Coupes avec la Lazio: un
palmarès famélique pour un des tout meilleurs attaquants de sa
génération, qui ne s'est jamais trouvé au bon endroit au bon moment.
Joueur d'une puissance dévastatrice et au gabarit de déménageur (1,87m,
80kg), Vieri dominait physiquement mais faisait également montre d'une
finesse technique au-dessus de la moyenne et d'une grande subtilité
gestuelle devant le but.
vendredi 20 mai 2011
Youri Djorkaeff, monsieur plus

dimanche 28 novembre 2010
Javier Zanetti, capitaine au long cours
Ja
vier
Zanetti fait partie de ces joueurs inodyxables dont on a l'impression
qu'ils ont toujours fait partie du paysage et qu'ils ne partiront jamais
à la retraite. A l'Inter, les entraîneurs défilent, les stars vont et
viennent, les saisons, bonnes ou mauvaises, se succèdent, et lui est
toujours là, avec ses 37 printemps au compteur, ses cuisses énormes, son
brushing impeccable et sa santé de fer.

lundi 18 octobre 2010
Giuseppe Bergomi, le roc bleu

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