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mercredi 7 mai 2025

L'Inter en mode sous-marin

Pas grand-monde ne voyait l'Inter sortir le Bayern (sauf nous autres à LPC) et personne n'imaginait les hommes d'Inzaghi se payer le scalp du grand Barça au terme d'une demi-finale d'anthologie. Systématiquement ignorée des pronostiqueurs et du grand public, l'équipe italienne a fait son chemin jusqu'en finale en passant sous les radars et presque sans faire de bruit, si l'on excepte cette demi-finale épique face aux Catalans. Pourtant, comment snober ou sous-estimer cette formation qui reste sur deux titres de champion en quatre saisons, disputait encore la finale de CL contre City en 2023 et demeure invaincue à domicile depuis trois ans en CL? Il faut croire que la Serie A n"a plus vraiment la cote, et les médias n'en ont eu que pour le Real, fort heureusement éliminé, le Barça, le PSG, Liverpool et le Bayern. Pourquoi? Parce que l'Inter ne possède pas de superstar dans ses rangs, pas de Yamal, pas de Dembélé, pas de Salah ni de Kane mais un groupe formé de très bons joueurs compétitifs et expérimentés. Forcément, Mkhitarayan ou Calhanoglu, ça fait vendre moins papier que Bellingham ou McAllister, mais ça vous gagne des titres et vous emmène pour la deuxième fois en trois ans en finale de Champions League. Une sacrée performance.

jeudi 13 octobre 2022

Le Barça au bord du gouffre

Depuis quelques semaines, le Barça affiche clairement ses ambitions de redevenir un grand d’Espagne et de concurrencer le Real sur la scène domestique ainsi que de s’asseoir à nouveau à la table des grands d’Europe. Cet été, le club catalan a sorti le chéquier et déboursé plus de 150 millions d’euros pour faire venir Lewandowski, Raphinha, Koundé, Kessié et Christensen, un recrutement XXL censé ramener les blaugrana sur le devant de la scène. En Liga, tout se passe à la perfection pour les hommes de Xavi, premiers du classement avec sept victoires et un nul et vingt buts marqués pour un seul encaissé. Parfaitement intégré et donnant le sentiment d’être là depuis dix ans, Lewandowski a déjà planté à neuf reprises en championnat, marquant à lui seul quasiment la moitié des buts de son équipe (Dembele, Pedri et Ansu Fati se partagent la place de deuxième meilleur réalisateur avec deux pions). Mais en Champions League, où le Barça faisait office de potentiel vainqueur malgré un tirage difficile, les choses se passent de manière radicalement différente. Troisième de son groupe avec quatre unités au compteur en autant de rencontres, le Barça est au bord du gouffre et d’une reversion en Ligue Europa, qui serait vécue en Catalogne comme une véritable humiliation eu égard au standard du club et aux efforts consentis durant le mercato estival.

jeudi 10 octobre 2013

David Villa, histoire d'une mésestime

David Villa a quitté le Barça pour l'Atletico Madrid cet été dans une relative discrétion si l'on considère le calibre du joueur. Il fallait faire de la place pour Neymar, et la proposition du club madrilène est venue à point nommé pour les trois parties impliquées dans le dossier. A bientôt 32 ans, l'ancien attaquant de Valence, au corps meurtri par de nombreuses et graves blessures, n'a probablement plus que deux ou trois ans devant lui et ne paraît plus en mesure de claquer vingt pions sur une saison (il en a marqué deux en huit journées, soit huit de moins que Diego Costa). 

Le temps a fait son œuvre, mais le peu de réactions qu'a suscitées son départ témoigne d'un certain manque de reconnaissance aussi bien en Espagne que dans l'ensemble de la planète football. Malgré son exceptionnelle carrière, Villa reste et restera peut-être un brin sous-estimé, notamment en ce qui concerne les succès récents du football ibérique.

vendredi 11 mai 2012

Luis Enrique, cent pour cent Liga

Luis Enrique, comme Raul, Morientes ou Hierro, appartient à cette remarquable génération de joueurs ibériques qui aurait sans douté mérité d'offrir à l'Espagne son premier titre international. Chacune des trois Coupes du Monde qu'il a disputées se sont terminées de façon douloureuse. En 1994, en quart de finale de la World Cup américaine, il reçut un violent coup de coude du très oubliable Mauro Tassotti et perdit un demi-litre de sang, et accessoirement le match. En 1998, la sélection espagnole se fit sortir dès le premier tour, à cause notamment d'une boulette mémorable de Zubizarreta contre le Nigeria. Enfin, en 2002, alors qu'elle semblait armée pour aller au bout, l'équipe de Camacho fut victime d'un arbitrage maison qui permit à la Corée du Sud de se qualifier.

jeudi 5 avril 2012

Hristo Stoichkov, comédien-buteur

stoichkov.jpgSans doute le plus grand joueur de l'histoire du football bulgare, Hristo Stoichkov reste également dans les mémoires pour ses écarts sur le terrain, ses coups de gueule, ses provocations, ses simulations et son attitude parfois odieuse. Mi-génie, mi-tête de lard, pour ne pas dire autre chose, il fut un personnage majeur et ô combien théâtral (le bonhomme possédait d'indéniables dons de comédien) des années 90, dans lesquelles il mit un peu de folie et d'excentricité. Seul Johan Cruyff sut s'accomoder du caractère bouillant de cette diva des pelouses capable de planter un pion décisif et de prendre un rouge dans la minute suivante.

samedi 7 mai 2011

Barça-Chelsea 2000: l'épisode 1

A l'instar de celles entre Manchester United et le Real Madrid, les confrontations entre Barcelone et Chelsea sont devenues des classiques du football européen. En huitième de finale de la Champions League 2005-2006, Chelsea s'impose 4-2 à Stamford Bridge et élimine Ronaldinho et compagnie, vainqueurs 2-1 à l'aller. L'année suivante, les Blaugrana prennent leur revanche au même stade de la compétition, après un match aller marqué par l'expulsion de Del Horno et le but contre son camp de Terry. En 2009, Iniesta crucifie les Blues d'une maîtresse frappe dans les arrêts de jeu de la demie-finale retour. Pour la deuxième fois en quatre ans, Barcelone sort Chelsea avant d'aller au bout.

dimanche 24 avril 2011

Michael Laudrup, le stratège

laudrup.jpgEn 1992, double ironie du sort, le Danemark est devenu champion d'Europe alors qu'il n'était pas censé participer à la compétition, et sans le meilleur joueur de l'histoire du pays, Michael Laudrup. A la suite d'une brouille avec le sélectionneur Moller Nielsen, le joueur, alors au sommet de son art, refusa de rejoindre la sélection, suivant de loin le parcours de la bande menée par son frangin Brian, à jamais la première à décrocher un titre pour les rouge et blanc.

lundi 22 février 2010

Romario, le divin nabot



1966 fut une grande année pour le football: Romario de Souza Feria est né. Avant-centre à la classe exceptionnelle et au physique peu commun (1m70 sur les pointes), Romario a ridiculisé a peu près toutes les défenses du monde dans la dernière décennie du vingtième siècle qu'il marqua de son empreinte et été adoubé par Johan Cruyff himself comme "le génie de la surface de réparation". Joueur fantasque et caractériel à l'égoïsme parfois insupportable, il a sans doute autant brisé la patience de ses entraîneurs et sélectionneurs successifs que les reins des stoppeurs adverses. Il faut croire que 1966 avait décidé d'accoucher de talents ingérables.