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dimanche 17 avril 2011

Top 10: buteurs oubliés

Ces joueuprotti-2.jpgrs-là ne s'appellent pas Raul, Shearer, Batistuta ou Anderson. Pour la plupart, ils ne comptent au mieux qu'une poignée de sélections et ont rarement eu la chance de disputer un tournoi international ou la Champions League. Pourtant, ils possèdent tous un point commun que peuvent leur envier beaucoup d'attaquants: ils ont tous à un moment ou l'autre lors de ces vingt dernières années terminé meilleur buteur de l'un des cinq championnats européens majeurs. Parfois plombées par les blessures ou les mauvais choix, leurs carrières ont également souffert de l'anonymat des équipes dont ils ont porté les couleurs. Que justice soit rendue ici à ses buteurs oubliés, qui sont parvenus ne serait-ce que l'espace d'une saison à faire la nique aux grandes stars du football européen.




    
     Lee Chapman (Angleterre, né en 1959)
Attaqchapman.jpguant prolifique à Sheffield Wednesday au milieu des années 80 sous les ordres d'Howard Wilkinson, Chapman, gabarit taillé pour les joutes du championnat anglais (1,88m, 83kg), rejoint son mentor à Leeds en 1990. Il participe alors à l'incroyable épopée du club qui, parti de Second Division, s'adjuge le titre suprême en 1991. Au cours de cette saison historique, Chapman plante la bagatelle de 31 buts, total que seuls Shearer et Cole ont dépassé depuis. Passé par Niort en 1988, il a porté les couleurs d'une pléthore de clubs anglais (Stoke, Arsenal, Sunderland, Nottingham Forest, Portsmouth, West Ham) mais n'a jamais été sélectionné malgré sa réussite tonitruante à Leeds. Un joueur au parcours atypique s'il en est.



     Dion Dublin (Angleterre, né en 1969)
Redodublin.jpgutable joueur de tête révélé sous le maillot de Cambridge United avec qui il signe des exploits répétés en FA Cup, Dublin signe à Manchester United en 1992. Gravement blessé d'entrée, il ne parvient pas à s'imposer chez les Red Devils, qui le vendent à Coventry en 1994, où il devient rapidement une figure emblématique. Auteur de soixante pions en quatre saisons, il est sacré meilleur buteur en 1998 avec 18 réalisations, à égalité avec Sutton et Owen. Après avoir rendu de fiers services à Aston Villa (23 buts entre 1998 et 2000 et encore 10 en 2002-2003), Dublin a mis un terme à sa carrière avec Norwich City. Sélectionné à quatre reprises en 1998, il ne fut cependant pas retenu pour la Coupe du Monde en France.



     Heiko Herrlich (Allemagne, né en 1971)
 Aprherrlich.jpgès avoir fait ses premiers pas en Bundesliga avec le Bayer Leverkusen entre 1989 et 1993, Herrlich explose lors de sa deuxième saison sous le maillot du Borussia Mönchengladbach, signant 20 buts en 32 matches en 1994-1995 pour finir meilleur buteur du championnat à égalité avec Mario Basler. Recruté par Dortmund, il s'avère un buteur régulier et précieux, plantant entre six et huit buts au cours de chacune de ses six saisons au club, avec lequel il remporte deux titres de champion et la Champions League 1997. Cinq fois international, Herrlich a dû lutter contre une tumeur au cerveau diagnostiquée en 2000 avant d'entraîner les équipes nationales des moins de 17 et moins de 19 ans puis Bochum en 2009-2010.



     Manolo Sanchez Delgado (Espagne, né en 1965)
Révélmanalo.jpgé à Murcie, qui l'aide activement à retrouver l'élite, Manolo signe à l'Atletico Madrid en 1988, où il ne tarde pas à former un fameux duo avec le Portugais Futre. En 1991-1992, cet attaquant de poche (1,68m, 68kg) prend feu et trouve le chemin des filets à vingt-sept reprises, remportant le titre de Pichichi au nez et à la barbe des stars de la Liga. Avec l'Atletico, Manolo remporte deux fois consécutivement la Coupe du Roi en 1991 et 1992. Membre régulier de la Roja entre 1988 et 1992 (28 sélections, 9buts), il participe au Mondiale italien de 1990, au cours duquel il fait une apparition contre l'Uruguay en poules.



     Martin Max (Allemagne, né en 1968)
Aprèmax.jpgs un passage totalement raté à Mönchengladbach (aucun but en 20 matches), Max rejoint les rangs de Schalke 04 en 1995, où il trouve immédiatement ses marques (23 buts entre 1995 et 1997). Après deux autres années moyennes dans la Ruhr, Max signe à Munich 1860, avec lequel il finit deux fois meilleur buteur de la Bundesliga en 2000 (19 buts) et 2002 (18, à égalité avec Amoroso). A 36 ans, il plante encore sa vingtaine de pions avec le Hansa Rostock. Bizarrement ignoré par les divers sélectionneurs, ce joueur, qui a marqué 120 buts en un peu moins de 400 matches de championnat, n'a porté qu'une seule fois le maillot de la Mannschaft lors d'une défaite contre l'Argentine en avril 2002.



     Shabani Nonda (Burundi, né en 1977)
Meillenonda.jpgur buteur du championnat suisse en 1998 avec le FC Zurich, Nonda réussit deux belles saisons à Rennes avant de s'engager avec Monaco, atteignant des sommets d'efficacité lors de l'exercice 2002-2003 (26 buts). Malheureusement pour lui, c'est le début des ennuis. Sérieusement blessé à l'été 2003, il traverse deux années noires sur le Rocher sans parvenir ensuite à rebondir à la Roma et Blackburn. Malgré des statistiques correctes avec Galatasaray, qui lui a donné son seul titre, il a été laissé libre par le club turc en janvier 2010. Plombée par des soucis physiques récurrents, la carrière de Nonda, joueur puissant et adroit, s'est arrêtée en 2003.



     Juan Antonio Pizzi (Argentine/Espagne, né en 1968)
Argepizzi.jpgntin par la suite naturalisé espagnol, Pizzi commence sa carrière à Rosario Central puis au Deportivo Toluca (Mexique), avant de rejoindre Tenerife, où il se montre immédiatement très efficace (30 buts en Liga entre 1991 et 1993). Recruté par Valence, Pizzi ne réussit pas à s'imposer et revient à Tenerife l'année suivante, où il retrouve un excellent rendement. Auteur de 15 pions en 1994-95, il en plante 31 la saison suivante, au terme de laquelle il signe au FC Barcelone. Malgré la concurrence de Ronaldo et Anderson, ce Pedro de l'époque signe neuf buts en Liga avec les Blaugrana en 1996-97. Retourné au pays en 1998 (River Plate, Rosario), il évoluera également à Porto et Villareal. Retenu pour l'Euro 96 et la Coupe du Monde 1998, il a marqué 8 buts en 22 sélections avec la Roja.



     Michael Preetz (Allemagne, né en 1967)
Véritable bulldozer des surfaces de réparation (1,92m, 85kg), Preetz s'est révélé sur le tard. Après avoir porté le maillot de sa ville natale de Düsseldorf, puis de Saarbrücken, Duisburg et Wattenscheid, il explose à près de trente ans avec le Hertha Berlin, qui retrouve l'élite à la fin de sa première année au club. En Bundesliga, Preetz marque au minimum douze buts lors de ses cinq premières saisons et plante 85 buts en 195 matches entre 1997 et 2003. Auteur de 23 réalisations lors de l'exercice 1998-99, il permet à son équipe de terminer à la troisième place deux ans seulement après la remontée en première division. Encore capable de planter sa douzaine de pions à trente-cinq ans, Preetz a été appelé sept fois en équipe nationale (trois buts) et occupe actuellement les fonctions de manager général au Hertha Berlin.



     Igor Protti (Italie, né en 1967)
En toprotti.jpgut et pour tout, Igor Protti, joueur à part dans le paysage du football italien, n'a disputé que cinq saisons de Serie A. Prolifique avec Messine en Serie B, il passe encore deux ans à l'étage inférieur avec Bari, avec qui il connaît la montée en 1994. Lors de sa deuxième saison dans l'élite, il affole les compteurs et termine capocanoniere avec 24 buts, à égalité avec Beppe Signori. Ses performances attirent évidemment les convoitises des grosses écuries, mais Protti ne parvient à confirmer ni avec la Lazio ni avec le Napoli. Semble-t-il plus à l'aise dans l'anonymat, il signe à Livourne, alors en C1, qui accède également à la Serie A en 2004. Légende vivante en Toscane, Protti, qui a planté plus de cent buts pour Livourne (dont six en Serie A en 2004-2005, à trente-huit ans), n'a jamais connu les honneurs d'une sélection avec la Squadra Azzura.



     Salva Ballesta (Espagne, né en 1975)
Natif dsalva.jpge Saragosse mais passé par les équipes de jeunes du FC Séville, Salva démontre ses qualités en plantant douze buts en Liga avec le club andalou lors de la saison 1996-97. Après une première année anonyme au Racing Santander, il surprend tout son monde en s'adjugeant le trophée Pichichi 1999-2000 avec 27 réalisations. Bizarrement, il fait alors le choix de rejoindre l'Atletico Madrid en deuxième division, et ne réussit pas à faire remonter le club malgré ses 21 buts. Après des passages ratés à Valence et Bolton, il se rappelle au bon souvenir des défenseurs de la Liga en inscrivant 18 pions avec Malaga en 2003-2004. Appelé quatre fois en sélection entre 2000 et 2004, il a par la suite également porté les couleurs de Levante et Albacete. Il fut champion d'Europe des moins de 21 ans en 1998 aux côtés de Guti, Angulo et Valeron.









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