A force d'entendre parler de Yamal et Raphinha, les deux superstars surmédiatisées du Barça qui font le bonheur des joueurs de Playstation, et de s'extasier sur les performances XXL de Pedri, le magicien de l'entre-jeu catalan qui a retrouvé toute son influence et sa maestria, on en viendrait presque à oublier que ce bon vieux Robert Lewandowski est en train de signer une nouvelle saison de baron, à bientôt 37 piges (il les aura en août). Arrivé libre du Bayern à l'été 2022, le nonuple champion d'Allemagne avec le Borussia et le club bavarois caracole encore en tête du classement des buteurs de Liga, avec 25 réalisations en 31 rencontres et trois pions d'avance sur Mbappé, à qui il pourrait encore donner quelques leçons de réalisme, de sang-froid et de placement. Après trois saisons plus qu'accomplies en Espagne, le Polonais a planté la bagatelle de 86 buts sous le maillot blaugrana et est devenu le troisième homme à franchir la barre des cent buts en Champions League après vous savez qui. Un monstre. Une légende vivante. Un surhomme.
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jeudi 24 avril 2025
lundi 8 décembre 2014
Pourquoi Neuer mérite le Ballon d'Or
Une fois n'est pas coutume, comme dirait Balkany en piquant dans la caisse, LPC s'intéresse à l'un des débats qui agitent le monde du fouteballe depuis quelques semaines comme, il faut bien le dire, chaque année à cette période: à qui filer la fameuse baballe dorée? Dans le jargon journalistique, il s'agit d'un magnifique exemple de marronnier (n'est-ce pas Vincent?), qui fait tous les mois de décembre le bonheur des plumes sans inspiration qui ne savent plus quoi inventer pour attirer le chaland, qu'il passe ou ne passe pas (précisons au passage que le chaland qui ne passe pas ne saurait être désigné comme un "non-chaland", non ne me remerciez pas, tout le plaisir est pour moi).
dimanche 1 septembre 2013
Ribéry, Ballon d'Or par défaut?
Censé récompenser l'individualité la plus brillante, le Ballon d'Or revient en fait le plus souvent au meilleur élément de la meilleure équipe de la saison. Décerné à un joueur, il vient indirectement saluer le parcours d'une équipe dans une compétition majeure, que ce soit un Euro, une Coupe du Monde ou une Champions League. On peut y voir un paradoxe ou une contradiction, mais il n'en demeure pas moins qu'un grand joueur doit avant tout faire gagner son équipe et contribuer à élever le niveau de jeu collectif en rendant les autres meilleurs.
mercredi 1 mai 2013
Raùl, exemplaire unique

Même s'il
convient de ne pas accorder trop d'importance à une récompense
individuelle sur laquelle certains choix discutables ont à plusieurs
reprises jeté le discrédit, si un joueur méritait de succéder à Luis
Suarez, distingué en 1960, c'est bien Raúl Gonzalez Blanco, sans doute
le meilleur attaquant que l'Espagne ait jamais produit, devant les
Butragueno, Morientes et Villa. En seize saisons au Real Madrid, Raúl a
planté 230 buts en Liga (soit une moyenne supérieure à 14 pions) et
signé huit exercices à plus de quinze pions, avec une pointe à 25 unités
en 1998-99.
jeudi 18 novembre 2010
Ballon d'Or revisited
Le
Ballon d'Or est la récompense individuelle la plus prestigieuse et la
plus convoitée, mais le choix de certains lauréats laisse parfois
perplexe. Entre les très bons joueurs surcotés qui ne méritent pas de
côtoyer les Beckenbauer, Di Stefano et autres Platini, les vrais cadors
élus la mauvaise année, les incongruités notoires et les oubliés
systématiques, on en vient à se demander si les types qui votent
méritent le nom de spécialistes et sont réellement payés à regarder des
matches. Pour tenter de rétablir la vérité, La Pause Cigare propose un
examen approfondi du palmarès depuis 1995 et l'attribution du trophée à
George Weah et décerne son Baron d'Or au plus méritant pour chaque
saison, arguments à l'appui. Retour en arrière sur quinze années de
choix discutables.

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