En 2001, le Liverpool FC
de
Gérard Houiller, arrivé au club trois ans auparavant, termine à une
très honorable troisième place en Championnat mais réussit surtout un
exploit unique: le triplé League Cup - FA Cup - Coupe de l'UEFA. Mîeux
même: sur l'année civile 2001, les Reds remportent les cinq trophées
auxquels ils peuvent prétendre, championnat mis à part, en s'adjugeant
également le Charity Shield et la Supercoupe d'Europe. Retour sur les
cinq levées d'un quintuplé historique.
vendredi 9 avril 2010
lundi 29 mars 2010
Lazio 1999-2000: la dream team oubliée
vendredi 12 mars 2010
Werder Brême, l'anti-cliché
Le
moins que l'on puisse dire, c'est que le football allemand est associé à
un certain nombres de stéréotypes à la dent particulièrement dure:
austérité, rigueur tactique, réalisme, discipline, organisation,
solidité, puissance, tels sont les termes qui viennent généralement à
l'esprit lorsqu'on évoque le Fussbal germanique. Les clichés contiennent
toujours une part de vérité, et il faut bien avouer que les Allemands
doivent nombre de leurs succès internationaux aux principes susnommés.
Qu'on songe par exemple aux succès de la Mannschaft à la Coupe du Monde
1990 et à l'Euro 1996, ou au sacre européen de la bande à Effenberg en
2001. Pour les grandes envolées collectives et les mouvements d'attaque
chatoyants, vous repasserez, circulez il n'y a rien à voir.
moins que l'on puisse dire, c'est que le football allemand est associé à
un certain nombres de stéréotypes à la dent particulièrement dure:
austérité, rigueur tactique, réalisme, discipline, organisation,
solidité, puissance, tels sont les termes qui viennent généralement à
l'esprit lorsqu'on évoque le Fussbal germanique. Les clichés contiennent
toujours une part de vérité, et il faut bien avouer que les Allemands
doivent nombre de leurs succès internationaux aux principes susnommés.
Qu'on songe par exemple aux succès de la Mannschaft à la Coupe du Monde
1990 et à l'Euro 1996, ou au sacre européen de la bande à Effenberg en
2001. Pour les grandes envolées collectives et les mouvements d'attaque
chatoyants, vous repasserez, circulez il n'y a rien à voir.lundi 22 février 2010
Romario, le divin nabot
1966 fut une grande année pour le football: Romario de Souza Feria est né. Avant-centre à la classe exceptionnelle et au physique peu commun (1m70 sur les pointes), Romario a ridiculisé a peu près toutes les défenses du monde dans la dernière décennie du vingtième siècle qu'il marqua de son empreinte et été adoubé par Johan Cruyff himself comme "le génie de la surface de réparation". Joueur fantasque et caractériel à l'égoïsme parfois insupportable, il a sans doute autant brisé la patience de ses entraîneurs et sélectionneurs successifs que les reins des stoppeurs adverses. Il faut croire que 1966 avait décidé d'accoucher de talents ingérables.
mercredi 2 décembre 2009
Ryan Giggs ou la classe faite homme
Vaine
brique d’un mur joliment contourné, il vit en début de match le coup
franc de Mario Basler finir au fond des filets de Schmeichel. Il écrasa
dans les arrêts de jeu une frappe du droit aux seize mètres qui se mua
en offrande pour Sheringham. Transporté par la joie d’une victoire
d’autant plus renversante qu’elle semblait acquise à l’adversaire, il ne
fit probablement que croiser les regards hébétés de Michael Tarnat ou
Oliver Kahn, monstres de robustesse soudainement assommés, fixant d’un
œil incrédule une coupe brandie par d’autres bras que les leurs.
Peut-être essaya-t-il de glisser quelques mots de réconfort à Samuel
Kuffour, le Basile Boli du Bayern, effondré sur une pelouse qu’il venait
de marteler à coups de poings, perdu quelque part entre le désespoir et
la rage. Ryan Giggs fut l’un des acteurs de ce concentré de dramaturgie
sportive que constitua la soirée barcelonaise de 1999, et participa à
nouveau dix ans après à une finale européenne avec son club de toujours,
Manchester United.
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