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vendredi 9 mars 2012

Alan Shearer, la machine à marquer

shearer.jpegD'un point de vue esthétique, Alan Shearer était un joueur relativement laid à voir évoluer: plutôt du genre rugueux à l'ancienne et accrocheur façon fighting spirit, il savait jouer des coudes et des épaules, pour ne pas dire d'autre chose, allumait des gros pétrons de soudard et posait des coups de boule à faire pâlir Depardieu. Il n'avait ni l'élégance d'un Bergkamp, ni la classe naturelle d'un Henry, ni la filouterie d'un Van Nistelrooy, et il ne fallait pas attendre de lui qu'il enroule son adversaire d'un contrôle orienté dos au but ou qu'il trouve un partenaire d'une subtile passe de l'extérieur entre deux défenseurs. Shearer ne savait faire qu'une chose sur un terrain: marquer des buts.