De tous temps, la Nazionale a pu compter sur des buteurs extraordinaires, de Silvio Piola, héros mussolinien, à Luca Toni, en passant par Gigi Riva, Rossi, Inzaghi, Vieri ou Alessandro Del Piero. Elle a également produit nombre d'attaquants prolifiques évoluant dans un rôle de neuf et demi, comme Baggio et Totti, auteurs à deux deux d'une quarantaine de buts buts en sélection. Jusqu'à récemment, jouer contre l'Italie signifiait se confronter à la dureté, la rigueur et au sens tactique qui ont fait ses grands succès, mais aussi forcément se coltiner une machine à marquer, qu'elle soit une bête de surface comme Toni, un filou notoire comme Inzaghi ou un technicien de génie comme Del Piero.
lundi 27 mars 2017
jeudi 23 mars 2017
Pastore, le retour du messie
Nous avons déjà exprimé sur ce blog toute l'admiration que nous portions à Javier Pastore, joueur génial et anachronique, artiste fragile dans un univers de brutes et de muscles, danseur étoile des stades, talent souvent incompris et en tout cas sous-évalué. Lorsqu'il tient sur ses deux guibolles, l'Argentin fait partie des meilleurs joueurs du monde, quoi qu'en disent spécialisses, essepères et analystes à la mords-moi-le-noeud mais pas trop fort quand même attention. Quand on le regarde évoluer à son meilleur niveau, tout paraît simple, limpide, évident, ce qui est clairement la marque des très grands.
mardi 21 mars 2017
Toujours du bon côté
Nous n'allons pas nous éterniser sur la manière dont le PSG s'est fait sortir de la CL, qui relève purement et simplement de la faute professionnelle. Ni tirer sur l'ambulance, même s'il s'agit en l'occurrence d'une bagnole de grand luxe qui bouffe douze litres de pétrole qatari aux cent kilomètres. Ni remettre en cause les choix d'Emery, qui s'est par exemple passé de Pastore, tout simplement magnifique contre Lyon et qui a un Memphis dans chaque orteil. Au passage, sur la route de Memphis il y avait Aurier, irréprochable pour une fois (c'est-à-dire qu'il n'avait pas oublié d'enlever son pyjama). Le triste sire Larqué ("captain Larqué", ah ah ah, hum, pardon), toujours prêt à bondir avec une démagogie éhontée sur le premier joueur ciblé par les critiques, s'est empressé de proposer de retirer le brassard à Thiago Silva. Cela fait un moment que Gourcuff ne s'est pas blessé, et il faut bien manger ma bonne dame hein. Nous ne parlerons même pas de L'Equipe mais on imagine presque la rédac sabrer le péteux après le sixième pion barcelonais.
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