Arsenal,
régulièrement présent en Champions League depuis l'arrivée sur le banc
de Wenger en 1996, n'a pas l'habitude de prendre la porte au premier
tour. Pourtant, en ce jour du 25 novembre 2003, la menace d'élimination
est bien réelle pour les Gunners, qui n'ont pris qu'un point en trois
rencontres face à leurs adversaires du groupe (Lokomotiv Moscou, Inter
Milan et Dinamo Kiev) et doivent obligatoirement l'emporter à Giuseppe
Meazza pour s'ouvrir la porte des huitièmes.
Pour ce match capital, le manager français se voit privé de quatre titulaires réguliers, à savoir Vieira, Keown, Wiltord et Lauren: pas franchement rassurant à l'heure d'affronter une équipe de l'Inter qui avait parfaitement maîtrisé le match aller et éteint Highbury en une mi-temps (victoire 3-0 grâce à des buts signés Cruz, Van der Meyde et Martins).
Pour ce match capital, le manager français se voit privé de quatre titulaires réguliers, à savoir Vieira, Keown, Wiltord et Lauren: pas franchement rassurant à l'heure d'affronter une équipe de l'Inter qui avait parfaitement maîtrisé le match aller et éteint Highbury en une mi-temps (victoire 3-0 grâce à des buts signés Cruz, Van der Meyde et Martins).
Nantis
de six points malgré un surprenante et nette défaite à Moscou, les
nerazzurri abordent ce rendez-vous avec sérénité et beaucoup moins de
pression sur les épaules, d'autant qu'ils viennent d'en coller six à
Pérouse en championnat. Un succès face à leurs visiteurs du soir
validerait quasiment leur billet pour le second tour en même temps qu'il
mettrait Arsenal hors course. L'enjeu et la qualité des deux formations
fait de cet Inter-Arsenal l'affiche la plus suivie de cette cinquième
journée de la phase de groupes.
Ce
soir-là, c'est un Henry en mode Ballon d'Or, auteur d'une prestation
époustouflante, qui mène son équipe vers un succès historique. A la
25ème, l'attaquant français conclut impeccablement un joli mouvement
amorcé par Cole et Pirès sur le flanc gauche, avant que Vieri n'égalise
de manière très chanceuse, son tir contré surprenant Lehmann à la 33ème.
Alors qu'on pourrait les croire atteints par ce coup du sorte, les
Gunners attaquent la deuxième mi-temps tambour battant et reprennent
l'avantage trois minutes après la reprise par Ljungberg sur un service
de vous savez qui.
Arsenal
terminera premier du groupe après deux nouveaux succès, éliminera le
Celta Vigo en huitièmes avant de tomber face à Chelsea en quart de
finale. En championnat, les "Invincibles" signent une saison historique,
remportant le titre avec onze points d'avance sur les Blues et quinze
sur United sans connaître la moindre défaite (26 victoires, 12 nuls, 73
buts marqués pour 26 encaissés). Cette année-là, l'équipe de Wenger,
portée par ses Français et très solide défensivement, manque sans aucun
doute une chance unique de remporter le plus convoité des trophées
continentaux, qui prend le chemin du Portugal au terme d'une finale
impronostiquable entre Porto et Monaco.
Alors que l'Inter semblait parti pour se qualifier assez confortablement, il concède le nul face au Dinamo Kiev lors de la dernière journée et voit le Lokomotiv Moscou, qui a pris quatre points lors des deux confrontations directs, lui passer devant. L'équipe ne se console guère de cette désillusion sur le plan domestique, ne remportant que la moitié de ses matches en Serie A et finissant quatrième à 23 longueurs du rival milaniste, sacré champion devant la Roma et la Juventus. Zaccheroni, qui avait succédé à Cuper après six journées seulement, prend à son tour la porte en fin de saison, remplacé par Mancini, qui parvient à faire remonter l'équipe sur le podium au terme de la saison 2004-2005.
25 novembre 2003, Giuseppe Meazza, Milan: Inter Milan 1 - Arsenal 5
Inter Milan: Toldo - Cordoba - Cannavaro (Pasquale 69) - Materazzi - Bréchet - Zanetti - Lamouchi (Almeyda 57) - Van der Meyde (Cruz 69) - Martins - Vieri
Arsenal: Lehmann - Touré - Campbell - Cygan - Cole - Parlour - Edu - Ljungberg - Pirès - Kanu (Gilberto Silva 73) - Henry (Aliadière 89)
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