Le
18 janvier 1986, les Bordelais d'Aimé Jacquet, champions de France en
titre, ne font pas franchement les malins lorsqu'ils posent les crampons
sur la pelouse du Stade Louis II. Ils n'ont gagné qu'un seul de leurs
cinq matches avant la trêve face à Toulon et viennent de battre
péniblement Nancy sur un score minimal à Lescure. Pendant ce temps-là,
le Paris Saint Germain de Susic, Fernandez et Rocheteau imprime un
rythme d'enfer et n'a toujours pas perdu le moindre match après 26 journées. samedi 30 octobre 2010
Monaco-Bordeaux 86: une musette record
Le
18 janvier 1986, les Bordelais d'Aimé Jacquet, champions de France en
titre, ne font pas franchement les malins lorsqu'ils posent les crampons
sur la pelouse du Stade Louis II. Ils n'ont gagné qu'un seul de leurs
cinq matches avant la trêve face à Toulon et viennent de battre
péniblement Nancy sur un score minimal à Lescure. Pendant ce temps-là,
le Paris Saint Germain de Susic, Fernandez et Rocheteau imprime un
rythme d'enfer et n'a toujours pas perdu le moindre match après 26 journées. jeudi 28 octobre 2010
Mario Jardel, buteur XXL
M
ario
Jardel, serial buteur brésilien à son sommet il y a une petite dizaine
d'années, paiera sans doute toujours le fait de n'avoir évolué que dans
des championnats européens dits mineurs (Portugal et Turquie) et de
n'avoir jamais signé pour un des grands clubs italiens, français ou
espagnols qui lui faisaient les yeux doux à l'époque. Du coup, les
statistiques incroyables de ce joueur qui fut pendant une paire d'années
un des goleadors les plus prolifiques et réguliers du Vieux Continent
seront toujours dévaluées et considérées avec un certain mépris par les
spécialistes du ballon rond.
mercredi 27 octobre 2010
Les biancorossonerazzurri
En r
ejoignant
le Milan AC l'été dernier après un passage mi figue-mi jemenfoutiste au
Barça, Zlatan Ibrahimovic est devenu le sixième joueur (d'après nos
minutieuses et geekissimes recherches, n'hésitez pas à nous écrire si
vous avez assez de temps pour en dénicher d'autres) à porter les
couleurs des trois clubs italiens majeurs en termes de palmarès et
historiques rivaux: le Milan AC, l'Inter et la Juventus. Les trois
meilleurs ennemis, qui exercent une domination presque sans partage
sur le football italien, totalisent 47 titres nationaux et 12 victoires
dans la grande Coupe d'Europe depuis la guerre. Passage en revue de six
types qui ne se sont pas fait que des amis en Italie.
ejoignant
le Milan AC l'été dernier après un passage mi figue-mi jemenfoutiste au
Barça, Zlatan Ibrahimovic est devenu le sixième joueur (d'après nos
minutieuses et geekissimes recherches, n'hésitez pas à nous écrire si
vous avez assez de temps pour en dénicher d'autres) à porter les
couleurs des trois clubs italiens majeurs en termes de palmarès et
historiques rivaux: le Milan AC, l'Inter et la Juventus. Les trois
meilleurs ennemis, qui exercent une domination presque sans partage
sur le football italien, totalisent 47 titres nationaux et 12 victoires
dans la grande Coupe d'Europe depuis la guerre. Passage en revue de six
types qui ne se sont pas fait que des amis en Italie.mardi 26 octobre 2010
MU-Real 2000: road to Paris
Les
grandes affiches sont parfois décevantes, mais il faut croire que les
confrontations entre les deux géants du football européen que sont le
Real Madrid et Manchester United sont programmées pour offrir un
spectacle hors normes. En 1968, l'année du premier sacre de United en
Coupe des Clubs Champions, les Red Devils de Best arrachent leur place
en finale en allant chercher un homérique 3-3 à Bernabeu après avoir été
menés 2-0. Thuram, un moment d'égarement
A l
a
mi-temps de la demie-finale de la Coupe du Monde 1998 entre la France
et la Croatie, le score est encore nul et vierge, et la menace rouge et
blanche plane sur le Stade de France. La France souhaitait sans doute
une revanche contre l'Allemagne, mais les Croates, qui ont balayé la
Mannschaft en quarts, sont infiniment plus dangereux.
a
mi-temps de la demie-finale de la Coupe du Monde 1998 entre la France
et la Croatie, le score est encore nul et vierge, et la menace rouge et
blanche plane sur le Stade de France. La France souhaitait sans doute
une revanche contre l'Allemagne, mais les Croates, qui ont balayé la
Mannschaft en quarts, sont infiniment plus dangereux. dimanche 24 octobre 2010
Steve McManaman, de Bootle à Madrid
Avec ses
cannes de serin, sa silhouette gracile et sa chevelure longue et
bouclée, Steve McManaman, représentant anachronique d'un football d'une
autre époque, semblait destiné à se faire démolir semaine après semaine
par les brutes du championnat anglais, pas franchement prêts à se faire
ridiculiser pour sa gueule d'ange. Mais le gamin de Bootle, un des
quartiers les plus pauvres de Liverpool, même s'il ne roulait pas des
épaules et flottait dans son maillot, était un dur à cuire qui n'avait
pas peur de se frotter aux lads et allait en faire voir de toutes les
couleurs (essentiellement du rouge) aux défenseurs du Royaume et
d'ailleurs.samedi 23 octobre 2010
Top 10: les Bleus improbables
Ces me
cs-là étaient
d'honnêtes joueurs de ce qui s'appelait encore la Division 1,
des footeux ni franchement surdoués ni dotés d'une classe naturelle
évidente. Plutôt des mouilleurs de maillot ou, selon l'expression
consacrée, des joueurs de devoir, que des internationaux en puissance.
Suite à un inhabituel alignement cosmique, une pénurie particulièrement
profonde à leur poste ou une grosse biture du sélectionneur,ou les
trois, ils eurent pourtant l'honneur, parfois à à plusieurs reprises, de
porter le maillot bleu que c'est le symbole de la patrie éternelle que
c'est aussi pas bien de pas le respecter ou de pas suer dedans que de
pas connaître les paroles de la Marseillaise. Cette sélection de
sélectionnés, comme toujours discutable, est sponsorisée par Panini avec
le soutien de l'amical du taquet franc et de la chaussure à bout carré
réunis.
cs-là étaient
d'honnêtes joueurs de ce qui s'appelait encore la Division 1,
des footeux ni franchement surdoués ni dotés d'une classe naturelle
évidente. Plutôt des mouilleurs de maillot ou, selon l'expression
consacrée, des joueurs de devoir, que des internationaux en puissance.
Suite à un inhabituel alignement cosmique, une pénurie particulièrement
profonde à leur poste ou une grosse biture du sélectionneur,ou les
trois, ils eurent pourtant l'honneur, parfois à à plusieurs reprises, de
porter le maillot bleu que c'est le symbole de la patrie éternelle que
c'est aussi pas bien de pas le respecter ou de pas suer dedans que de
pas connaître les paroles de la Marseillaise. Cette sélection de
sélectionnés, comme toujours discutable, est sponsorisée par Panini avec
le soutien de l'amical du taquet franc et de la chaussure à bout carré
réunis.mardi 19 octobre 2010
Steaua Bucarest-Barcelone 86: un Duckadam de fer
Quelques
semaines avant le début du Mondial mexicain, le Steaua Bucarest et le
FC Barcelone s'affrontent en finale de ce qui s'appelle encore la Coupe
d'Europe des Clubs Champions sur la pelouse du stade Sanchez Pizjuan de
Séville, à jamais maudit dans la mémoire collective nationale pour des
raisons trop célèbres qui ont failli remettre en cause l'ensemble du
processus de réconciliation franco-allemand. lundi 18 octobre 2010
Giuseppe Bergomi, le roc bleu
Lorsqu'on
cherche à établir une liste des plus grands défenseurs de tous les
temps, quelques grands noms maintes fois célébrés viennent immédiatement
à l'esprit: Beckenbauer, Carlos Alberto, Blanc, Moore, Passarella.
L'Italie a toujours produit des défenseurs remarquables, et
contrairement à la croyance répandue, pas toujours matraqueurs, de
Gaetano Scirea et Fulvio Collovati, champions du monde 1982, en passant
par Franco Baresi ou Paolo Maldini ou, plus récemment Alessandro Nesta
et Fabio Cannavaro.dimanche 17 octobre 2010
Argentine-Roumanie 94: la vague jaune
De
l'avis de tous, qui ne manquent jamais une occasion de la ramener, la
World Cup américaine fut plutôt une réussite sur le plan du jeu et une
édition tournée vers l'offensive (2,7 buts par match contre 2,3 en
Afrique du Sud par exemple) malgré une finale verrouillée et vierge de
toute réalisation. Le tournoi est bien sûr marqué par le parcours
étonnant des deux adversaires de la France dans son groupe de
qualifications, la Bulgarie et la Suède, qui parviennent contre toute
attente à se hisser dans le dernier carré, et par les exploits répétés
du duo Romario-Bebeto, auteur de huit buts. Allemagne-Angleterre: une rivalité en cinq actes
"Don't
mention the war" (ne parlez pas de la guerre): c'est la consigne à
respecter en cas de match entre les deux mastodontes du football
européen que sont l'Angleterre et l'Allemagne. Depuis leur première
opposition en match amical à Berlin en 1930, les deux sélections se sont
rencontrées à 28 reprises, dont sept fois dans des tournois
internationaux (cinq fois en Coupe du Monde, deux fois en Championnat
d'Europe), pour un bilan plutôt équilibré: 12 victoires pour
l'Angleterre, 11 pour l'Allemagne, 5 matches nuls. Mais certaines
victoires valent plus cher que d'autres, et dans les rencontres à enjeu
et à élimination directe, c'est souvent la Mannschaft qui s'est imposée,
au point de devenir la bête noire de l'équipe aux trois lions. Retour
sur une savoureuse rivalité en cinq dates clé.samedi 16 octobre 2010
World Cup 94: les sept vies de Roberto Baggio
Lorsque
Roberto Baggio pose le pied sur le sol américain en juin 1994, il n'est
plus le petit prodige florentin qui s'était révélé aux yeux du monde
quatre ans auparavant lors du Mondial italien et était devenu la
coqueluche de ces dames et des tifosi de la Nazionale. A 27 ans, le
numéro 10 de la Juve est tout bonnement considéré comme le meilleur
joueur de la planète, comme en atteste son Ballon d'Or récolté en 1993.vendredi 15 octobre 2010
Carlos Valderrama, le foot en marchant
Carlos
Valderrama est avant tout connu pour l'improbable crinière qu'il a
promenée des années durant sur tous les terrains du monde et qui lui
vaut de figurer en bonne place au palmarès des phénomènes capillaires
footballistiques, aux côtés de Chris Waddle, Jacek Ziober (qui se
souvient de Jacek Ziober, coéquipier du Colombien à Montpellier?),
Alexis Lalas ou Taribo West. Mais outre le fait que le moustachu
colombien était un excellent technicien, il restera dans l'histoire du
jeu comme un des joueurs les moins mobiles de tous les temps.
mardi 28 septembre 2010
Aulas, une certaine idée de la classe
Jean
-Michel
Aulas était sans doute déjà la personnalité la plus cordialement haïe
de toute la bonne ville (on ne dit jamais la mauvaise ville, sauf pour
Nice) de St Etienne, et on doute que les déclarations dont il s'est
fendu après la défaite de ses troupes lors du derby fassent remonter en
flèche sa cote de popularité au pays des terrils.
-Michel
Aulas était sans doute déjà la personnalité la plus cordialement haïe
de toute la bonne ville (on ne dit jamais la mauvaise ville, sauf pour
Nice) de St Etienne, et on doute que les déclarations dont il s'est
fendu après la défaite de ses troupes lors du derby fassent remonter en
flèche sa cote de popularité au pays des terrils. vendredi 9 avril 2010
Liverpool 2001: l'année du quintuplé
En 2001, le Liverpool FC
de
Gérard Houiller, arrivé au club trois ans auparavant, termine à une
très honorable troisième place en Championnat mais réussit surtout un
exploit unique: le triplé League Cup - FA Cup - Coupe de l'UEFA. Mîeux
même: sur l'année civile 2001, les Reds remportent les cinq trophées
auxquels ils peuvent prétendre, championnat mis à part, en s'adjugeant
également le Charity Shield et la Supercoupe d'Europe. Retour sur les
cinq levées d'un quintuplé historique.
lundi 29 mars 2010
Lazio 1999-2000: la dream team oubliée
vendredi 12 mars 2010
Werder Brême, l'anti-cliché
Le
moins que l'on puisse dire, c'est que le football allemand est associé à
un certain nombres de stéréotypes à la dent particulièrement dure:
austérité, rigueur tactique, réalisme, discipline, organisation,
solidité, puissance, tels sont les termes qui viennent généralement à
l'esprit lorsqu'on évoque le Fussbal germanique. Les clichés contiennent
toujours une part de vérité, et il faut bien avouer que les Allemands
doivent nombre de leurs succès internationaux aux principes susnommés.
Qu'on songe par exemple aux succès de la Mannschaft à la Coupe du Monde
1990 et à l'Euro 1996, ou au sacre européen de la bande à Effenberg en
2001. Pour les grandes envolées collectives et les mouvements d'attaque
chatoyants, vous repasserez, circulez il n'y a rien à voir.
moins que l'on puisse dire, c'est que le football allemand est associé à
un certain nombres de stéréotypes à la dent particulièrement dure:
austérité, rigueur tactique, réalisme, discipline, organisation,
solidité, puissance, tels sont les termes qui viennent généralement à
l'esprit lorsqu'on évoque le Fussbal germanique. Les clichés contiennent
toujours une part de vérité, et il faut bien avouer que les Allemands
doivent nombre de leurs succès internationaux aux principes susnommés.
Qu'on songe par exemple aux succès de la Mannschaft à la Coupe du Monde
1990 et à l'Euro 1996, ou au sacre européen de la bande à Effenberg en
2001. Pour les grandes envolées collectives et les mouvements d'attaque
chatoyants, vous repasserez, circulez il n'y a rien à voir.lundi 22 février 2010
Romario, le divin nabot
1966 fut une grande année pour le football: Romario de Souza Feria est né. Avant-centre à la classe exceptionnelle et au physique peu commun (1m70 sur les pointes), Romario a ridiculisé a peu près toutes les défenses du monde dans la dernière décennie du vingtième siècle qu'il marqua de son empreinte et été adoubé par Johan Cruyff himself comme "le génie de la surface de réparation". Joueur fantasque et caractériel à l'égoïsme parfois insupportable, il a sans doute autant brisé la patience de ses entraîneurs et sélectionneurs successifs que les reins des stoppeurs adverses. Il faut croire que 1966 avait décidé d'accoucher de talents ingérables.
mercredi 2 décembre 2009
Ryan Giggs ou la classe faite homme
Vaine
brique d’un mur joliment contourné, il vit en début de match le coup
franc de Mario Basler finir au fond des filets de Schmeichel. Il écrasa
dans les arrêts de jeu une frappe du droit aux seize mètres qui se mua
en offrande pour Sheringham. Transporté par la joie d’une victoire
d’autant plus renversante qu’elle semblait acquise à l’adversaire, il ne
fit probablement que croiser les regards hébétés de Michael Tarnat ou
Oliver Kahn, monstres de robustesse soudainement assommés, fixant d’un
œil incrédule une coupe brandie par d’autres bras que les leurs.
Peut-être essaya-t-il de glisser quelques mots de réconfort à Samuel
Kuffour, le Basile Boli du Bayern, effondré sur une pelouse qu’il venait
de marteler à coups de poings, perdu quelque part entre le désespoir et
la rage. Ryan Giggs fut l’un des acteurs de ce concentré de dramaturgie
sportive que constitua la soirée barcelonaise de 1999, et participa à
nouveau dix ans après à une finale européenne avec son club de toujours,
Manchester United.
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