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lundi 24 avril 2017

Insupportable Real Madrid

Préambule indispensable (tout comme ce papier d'ailleurs) pour éviter les commentaires haineux des milliers de visiteurs qui fréquentent quotidiennement cette modeste gazette aux propos toujours objectifs et mesurés: nous sommes pleinement conscients de l'incroyable valeur collective du Real Madrid, équipe composée d'un paquet d'individualités extraordinaires et de véritables champions, dotés de compétences footballistiques rares et d'un état d'esprit compétitif indéniable (quel entraîneur n'aimerait pas pouvoir compter sur un type comme Sergio Ramos en défense centrale ou un phénomène qui vient de planter son centième but en Champions League?). 

jeudi 13 avril 2017

Pour une réévaluation de la Serie A

Lorsque l'on parle grands championnats européens (et nous autres grands malades de la baballe en parlons plus souvent qu'à notre tour), on évoque spontanément la Liga chère à Fred Hermel (« la meilleure Liga du mooooonde », référence qui n'échappera pas aux habitués de l'After Foot, excellent programme soit dit en passant), la Premier League et ses moyens financiers démesurés qui attirent les plus grandes stars, ou la Bundesliga et ses stades pleins, son jeu attractif et son suspense haletant pour le titre. Etrangement, on disserte moins volontiers sur la Serie A, compétition qui comporte pourtant bien des attraits et ne manque pas d'atouts pour séduire les footophiles de tout poil qui viennent zoner sur cette modeste gazette alors qu'ils pourraient refaire le carrelage de la salle de bain comme tout le monde (personnellement je me renseigne sur internet avant de changer une ampoule, mais cela ne vous regarde pas, alors qu'à mi-course notre Français Raoul Ménard ne compterait qu'un tour de retard).

mardi 4 avril 2017

Giroud ou l'évidence contestée

Certaines insupportables voix de la FM aiment à dézinguer les joueurs en galère, dans le doute, voire carrément en perdition, sur le mode Clint Eastwood des ondes (en beaucoup moins classe et sans le poncho cela va sans dire) : «Tu vois, le monde se divise en deux catégories: ceux qui ont un micro et ceux qui creusent. Toi, tu creuses ». Ce sont souvent les attaquants qui prennent le plus cher (même si les gardiens de but ne sont guère épargnés par la critique) quand ils traversent des périodes de disette et semblent ne plus se souvenir du mode d'emploi pour la mettre au fond. Dans un passé récent, des joueurs comme Guivarc'h, Gignac ou Benzema furent des cibles faciles pour les consultants qui bien souvent feraient bien de consulter eux-mêmes une grammaire de temps à autre passe que il a de la vitesse de la qualité et au niveau de l'apport on sait ce qu'il peut apporter en termes de qualité de l'apport qui va vite par rapport au niveau . 

lundi 27 mars 2017

L'Italie enfin d'attaque?

De tous temps, la Nazionale a pu compter sur des buteurs extraordinaires, de Silvio Piola, héros mussolinien, à Luca Toni, en passant par Gigi Riva, Rossi, Inzaghi, Vieri ou  Alessandro Del Piero. Elle a également produit nombre d'attaquants prolifiques évoluant dans un rôle de neuf et demi, comme Baggio et Totti, auteurs à deux deux d'une quarantaine de buts buts en sélection. Jusqu'à récemment, jouer contre l'Italie signifiait se confronter à la dureté, la rigueur et au sens tactique qui ont fait ses grands succès, mais aussi forcément se coltiner une machine à marquer, qu'elle soit une bête de surface comme Toni, un filou notoire comme Inzaghi ou un technicien de génie comme Del Piero.

jeudi 23 mars 2017

Pastore, le retour du messie

Nous avons déjà exprimé sur ce blog toute l'admiration que nous portions à Javier Pastore, joueur génial et anachronique, artiste fragile dans un univers de brutes et de muscles, danseur étoile des stades, talent souvent incompris et en tout cas sous-évalué. Lorsqu'il tient sur ses deux guibolles, l'Argentin fait partie des meilleurs joueurs du monde, quoi qu'en disent spécialisses, essepères et analystes à la mords-moi-le-noeud mais pas trop fort quand même attention. Quand on le regarde évoluer à son meilleur niveau, tout paraît simple, limpide, évident, ce qui est clairement la marque des très grands. 

mardi 21 mars 2017

Toujours du bon côté


Nous n'allons pas nous éterniser sur la manière dont le PSG s'est fait sortir de la CL, qui relève purement et simplement de la faute professionnelle. Ni tirer sur l'ambulance, même s'il s'agit en l'occurrence d'une bagnole de grand luxe qui bouffe douze litres de pétrole qatari aux cent kilomètres. Ni remettre en cause les choix d'Emery, qui s'est par exemple passé de Pastore, tout simplement magnifique contre Lyon et qui a un Memphis dans chaque orteil. Au passage, sur la route de Memphis il y avait Aurier, irréprochable pour une fois (c'est-à-dire qu'il n'avait pas oublié d'enlever son pyjama). Le triste sire Larqué ("captain Larqué", ah ah ah, hum, pardon), toujours prêt à bondir avec une démagogie éhontée sur le premier joueur ciblé par les critiques, s'est empressé de proposer de retirer le brassard à Thiago Silva. Cela fait un moment que Gourcuff ne s'est pas blessé, et il faut bien manger ma bonne dame hein. Nous ne parlerons même pas de L'Equipe mais on imagine presque la rédac sabrer le péteux après le sixième pion barcelonais.