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samedi 18 décembre 2010

Top 10: les meilleurs liberos de l'histoire

     Dans le système mis en place par Helenio Herrera au milieu des années 60, le libero était censé évoluer entre la défense et le gardien et colmater les brèches en assurant une couverture sur toute la largeur du terrain (d'où le terme anglais de "sweeper"). Armando Picchi, défenseur de l'Inter de 1960 à 1967 et clé de voûte du catenaccio, peut être considéré comme le premier grand libero moderne. Par la suite, Beckenbauer va réinventer le poste, et faire du numéro cinq un joueur plus porté vers l'avant et la construction du jeu, à la fois leader technique et premier relanceur de son équipe. Avec la systématisation de la défense en ligne, le libero bénéficie d'une liberté moindre et évolue comme deuxième défenseur central aux côtés du stoppeur. Si ce dernier doit avant tout s'acquitter des sales besognes et faire parler ses qualités physiques, on attend du libero qu'il brille par son aisance technique et sa qualité de passe, qu'il rassure par son placement et son sens de l'anticipation et garde son calme en toutes circonstances. Complets et polyvalents, les plus grands joueurs à ce poste sont souvent d'anciens milieux de terrain qui ont reculé d'un cran.

dimanche 12 décembre 2010

David Ginola, envers et contre tout

Il y a des injustices que le passage du temps ne suffit pas à réparer. Dans la mémoire collective nationale, le nom de David Ginola reste irrémédiablement associé au traumatisme de la défaite contre la Bulgarie de novembre 1993, qui priva la génération Papin-Cantona de la World Cup américaine. Coupable d'avoir voulu jouer le dernier ballon et victime de ses instincts d'attaquant, il balança la chique directement dans les pieds de Kremenliev sur un centre raté aux conséquences cataclysmiques. Qualifié de criminel par Gérard Houllier, le joueur parisien, bouc émissaire parfait, dut porter sur ses épaules la responsabilité de la débâcle, lui dont le but splendide avait permis aux Bleus de mener à la mi-temps contre Israël un mois plus tôt.

samedi 11 décembre 2010

Portugal-Grèce 2004: braquage à la grecque

Le Portugal ne peut pas perdre la finale de son Euro, qui doit apporter au pays son premier trophée international et effacer des mémoires le souvenir douloureux de la demie-finale brûlante perdue face à la France quatre ans auparavant. Ce 4 juillet 2004, c'est le jour de gloire tant attendu, la fin de décennies de frustration et la consécration devant son public d'une génération exceptionnelle.