Remontée en Serie A en 1990, l'équipe se classe troisième de Serie A dès 1993, emmenée par un trio offensif composé du Colombien Faustino Asprilla, aussi cinglé que talentueux, du Suédois Tomas Brolin, présent au club depuis 1990, et d'Alessandro Melli, honnête buteur maison. Parme remporte la C2 le 12 mai 1993 face au Royal Royal Antwerp à Wembley, après avoir éliminé le Sparta Prague et l'Atletico Madrid. C'est l'époque des Ballotta, Benarrivo, Apolloni, Di Chiara, Pin et autres Minotti. Cette même année, les dirigeants parmesans réussissent un joli coup en faisant signer Gianfranco Zola, qui reste sur deux excellentes saisons avec le Napoli.
L'arrivée du génial nabot, auteur de près de cinquante buts et d'une pelletée de passes décisives en trois saisons de Serie A, ne contribue pas à combler le fossé qui sépare encore Parme du Milan et de la Juve, même si le club se hisse une nouvelle fois sur le podium en 1995. C'est encore et toujours sur la scène européenne que l'équipe d'Emilie-Romagne fait parler d'elle et connaît ses plus beaux succès: après avoir atteint la finale de la C2 en 1994 (perdue 0-1 contre Arsenal), elle s'adjuge la Coupe UEFA l'année suivante, avec Dino Baggio dans le rôle de l'homme providentiel. L'excellent milieu à tout faire de la Nazionale, remarquable lors de la World Cup américaine, marque à l'aller à et au retour en finale contre ses anciens partenaires bianconeri (1-0 / 1-1) et offre le titre aux hommes de Nevio Scala.
Les départs conjugués de Zola pour Chelsea et Asprilla pour Newcastle marquent la fin d'un cycle, mais les patrons du club n'en demeurent pas moins ambitieux et maintiennent le cap sur l'objectif championnat. En 1995, Paolo Cannavaro débarque de Naples, suivi l'année suivante de Lilian Thuram (Monaco), Mario Stanic (FC Bruges), Daniel Bravo (PSG), Hernan Crespo (River Plate) et Enrico Chiesa (Sampdoria). Si l'on ajoute qu'un certain Gianluigi Buffon, qui débute en Serie A en novembre 1995 à l'âge de 17 ans, commence à prendre de l'assurance dans les cages et que les anciens (Benarrivo, Mussi, Crippa) continuent à faire le métier, on comprend aisément que les observateurs fassent des Parmesans, coachés par Carlo Ancelotti, l'un des très sérieux candidats au Scudetto 1997. Jamais le club n'avait pu compter sur un effectif aussi riche, à la fois talentueux et parfaitement équilibré.
Parme termine finalement deuxième (le meilleur résultat de l'histoire du club) à deux petits points d'une Juventus pourtant loin d'être intouchable qui concède quatorze nuls et ne franchit pas la barre des deux points par match. Une chance historique de remporter enfin le titre vient de passer et, malgré la solidité de la charnière Thuram-Cannavaro et l'efficacité du duo d'attaque Crespo-Chiesa (80 pions en championnat entre 1996 et 1999), le club ne se mêlera jamais plus à la lutte pour la gagne.
Comme pour confirmer son statut d'équipe de coupe et clore en beauté la décennie, le club, alors entraîné par Alberto Malesani, remporte en 1999 la Coupe d'Italie et une nouvelle Coupe UEFA face à Marseille à Moscou. Juan Sebastian Veron, Alain Boghossian et Diego Fuser, tous trois arrivés l'été précédent, sont titulaires au coup d'envoi de ce qui reste la dernière finale continentale du club.
Au début des années 2000, le Parme AC continue à jouer les premiers rôles en Serie A (quatrième en 2001, cinquième en 2003 et 2004), mais use cinq entraîneurs en trois ans et perd quasiment tous ses joueurs majeurs: Crespo en 2000 (Lazio), Thuram et Buffon en 2001 (Juventus), Cannavaro en 2002 (Inter), alors que Veron (Lazio) et Chiesa (Fiorentina) s'étaient déjà fait la malle en 1999. La chute spectaculaire de la Parmalat, plombée par un déficit record de près de quinze milliards d'euros et obligée à déclarer banqueroute en 2003, signe définitivement la fin des années dorées. Insolvable, le Parme AC disparaît en 2004 pour laisser place au Parme FC qui, après avoir échappé de peu à la relégation en 2005, descend à l'étage inférieur en 2008. Promu l'année suivante, le club se débat depuis tant bien que mal dans le ventre mou du classement: à l'ère des succès et de la démesure a succédé celle de l'anonymat et de la sagesse.
Les départs conjugués de Zola pour Chelsea et Asprilla pour Newcastle marquent la fin d'un cycle, mais les patrons du club n'en demeurent pas moins ambitieux et maintiennent le cap sur l'objectif championnat. En 1995, Paolo Cannavaro débarque de Naples, suivi l'année suivante de Lilian Thuram (Monaco), Mario Stanic (FC Bruges), Daniel Bravo (PSG), Hernan Crespo (River Plate) et Enrico Chiesa (Sampdoria). Si l'on ajoute qu'un certain Gianluigi Buffon, qui débute en Serie A en novembre 1995 à l'âge de 17 ans, commence à prendre de l'assurance dans les cages et que les anciens (Benarrivo, Mussi, Crippa) continuent à faire le métier, on comprend aisément que les observateurs fassent des Parmesans, coachés par Carlo Ancelotti, l'un des très sérieux candidats au Scudetto 1997. Jamais le club n'avait pu compter sur un effectif aussi riche, à la fois talentueux et parfaitement équilibré.
Comme pour confirmer son statut d'équipe de coupe et clore en beauté la décennie, le club, alors entraîné par Alberto Malesani, remporte en 1999 la Coupe d'Italie et une nouvelle Coupe UEFA face à Marseille à Moscou. Juan Sebastian Veron, Alain Boghossian et Diego Fuser, tous trois arrivés l'été précédent, sont titulaires au coup d'envoi de ce qui reste la dernière finale continentale du club.
Au début des années 2000, le Parme AC continue à jouer les premiers rôles en Serie A (quatrième en 2001, cinquième en 2003 et 2004), mais use cinq entraîneurs en trois ans et perd quasiment tous ses joueurs majeurs: Crespo en 2000 (Lazio), Thuram et Buffon en 2001 (Juventus), Cannavaro en 2002 (Inter), alors que Veron (Lazio) et Chiesa (Fiorentina) s'étaient déjà fait la malle en 1999. La chute spectaculaire de la Parmalat, plombée par un déficit record de près de quinze milliards d'euros et obligée à déclarer banqueroute en 2003, signe définitivement la fin des années dorées. Insolvable, le Parme AC disparaît en 2004 pour laisser place au Parme FC qui, après avoir échappé de peu à la relégation en 2005, descend à l'étage inférieur en 2008. Promu l'année suivante, le club se débat depuis tant bien que mal dans le ventre mou du classement: à l'ère des succès et de la démesure a succédé celle de l'anonymat et de la sagesse.
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimer