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lundi 14 octobre 2013

A quoi joue Mourinho?

Conflictuel, insolent et volontiers provocateur, José Mourinho se complaît dans la polémique, ce qui fait de lui un client privilégié des médias. Quand beaucoup d'entraîneurs se plaignent de ne pas pouvoir bosser dans la sérénité, il concentre volontairement la lumière sur lui, joue au chat et à la souris avec les journalistes et donne systématiquement du grain à moudre aux experts et observateurs. Que ce soit un trait de caractère ou une stratégie de management et de communication, il cherche systématiquement la confrontation et le contre-pied, n'hésitant pas pour cela à remettre en cause les valeurs les plus établies et à bousculer les institutions, à l'image du traitement infligé à Iker Casillas au Real. Cette politique du «seul contre tous» qui fit ses preuves par le passé et contribua à créer une sorte de mythe autour du technicien portugais, semble aujourd'hui à bout de souffle.

jeudi 10 octobre 2013

David Villa, histoire d'une mésestime

David Villa a quitté le Barça pour l'Atletico Madrid cet été dans une relative discrétion si l'on considère le calibre du joueur. Il fallait faire de la place pour Neymar, et la proposition du club madrilène est venue à point nommé pour les trois parties impliquées dans le dossier. A bientôt 32 ans, l'ancien attaquant de Valence, au corps meurtri par de nombreuses et graves blessures, n'a probablement plus que deux ou trois ans devant lui et ne paraît plus en mesure de claquer vingt pions sur une saison (il en a marqué deux en huit journées, soit huit de moins que Diego Costa). 

Le temps a fait son œuvre, mais le peu de réactions qu'a suscitées son départ témoigne d'un certain manque de reconnaissance aussi bien en Espagne que dans l'ensemble de la planète football. Malgré son exceptionnelle carrière, Villa reste et restera peut-être un brin sous-estimé, notamment en ce qui concerne les succès récents du football ibérique.

lundi 7 octobre 2013

Lille sans faire de bruit

L'habituel tapage médiatique autour de Marseille-PSG a en partie occulté le fait que le LOSC avait profité de la défaite olympienne au Vélodrome pour s'emparer de la troisième place. Même si les Lillois n'ont encore rencontré aucun des supposés cadors de Ligue 1 (et à vrai dire au vu des dernières journées seules deux équipes méritent l'appellation), ce classement n'a rien d'anecdotique au premier quart de la saison. A plusieurs titres, l'équipe de René Girard semble armée pour viser le podium et terminer première de l'autre championnat, celui que disputent les dix-huit formations qui ne disposent ni des moyens ni de l'effectif des deux monstres bâtis pour l'hégémonie domestique et les conquêtes en Champions League.