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lundi 28 septembre 2015

Lloris, l'exception française

Dans un monde parfait, tous les grands joueurs évolueraient dans les grands clubs, les joueurs moyens dans les clubs moyens et les brêlons chez les brêlons. Oui mais voilà, dans un monde parfait, Magic System n'existerait pas, le Saint-Emilion grand cru serait à deux euros le litre et Macron aurait sa carte des Républicains (ah on me dit qu'il l'aurait déjà dans le fond, au temps pour moi). Il existe donc quelques cadors qui ont choisi d'être les borgnes aux royaume des aveugles (Sneijder à Galatasaray, Eto'o à Antalyaspor, Nani à Fenerbahce, Cambiasso à l'Olympiakos) ou qui, faute de mieux et parce qu'il faut bien bouffer ma bonne dame, végètent dans des équipes trop petites pour eux. 

lundi 21 septembre 2015

Beric, et ça change tout?

Et si c'était enfin la bonne année pour les Verts? Après une forte période de turbulences et avoir flirté avec la relégation, l'ASSE a trouvé avec Galtier une forme de stabilité et de la continuité dans la performance. Cela fait trois saisons consécutives que le club termine dans les cinq premiers et on ne voit guère pourquoi il s'interdirait de songer à mieux. Alors que les pseudo-cadors du championnat pédalent allègrement dans la semoule en ce début d'exercice, à l'image d'un OM-OL où les deux Olympiques ont étalé leurs lacunes du moment (sans parler d'un Monaco à la rue défensivement), Saint-Etienne vient d'enchaîner un quatrième succès pour s'installer sans fanfare ni trompettes à la troisième place du classement.

vendredi 18 septembre 2015

Pourquoi Payet a raison

Au cours d'une interview accordée au Canal Football Club, Dimitri Payet, absent de la dernière liste de Deschamps, a déclaré ne pas comprendre que le sélectionneur dise attendre plus de lui. S'estimant à juste titre dans la meilleure période de sa carrière (il a terminé meilleur passeur du championnat avec l'OM la saison dernière et a déjà planté trois buts en cinq journées avec West Ham), l'ancien Stéphanois a mis les crampons dans le plat, laissant clairement entendre que certains joueurs se voyaient systématiquement sélectionnés quel que soit leur niveau de performance tandis que d'autres pouvaient briller en vain dans leur coin et aller royalement se faire cuire un œuf. 

lundi 14 septembre 2015

Daley Blind, fils de son père

Malgré les bons résultats (dix points pris sur quinze possibles en championnat et une qualification pour les poules de Champions League), le jeu et la stratégie de United suscitent beaucoup d'interrogations outre-Manche. Van Gaal a fait dépenser plus de 300 millions d'euros au club depuis son arrivée (soit davantage que le budget annuel de Monaco) mais le rendement offensif de l'équipe demeure très pauvre. Le club dispose d'une pléthore de milieux de terrain de calibre international (Herrera, Fellaini, Carrick, Schweini, Schneiderlin) mais ne peut compter que sur deux véritables attaquants avec Rooney et Martial, dont l'achat pour un prix délirant a été qualifiée de "panic buy" par la presse britannique.

mardi 1 septembre 2015

Dortmund, outsider numéro un?

On se souvient à quel point la dernière saison du BVB fut pénible : entre un début de saison cauchemardesque qui vit le club flirter un trop long moment avec la zone de relégation, l'annonce du départ de Jürgen Klopp, les blessures de certains cadres et pour finir une défaite en finale de Coupe contre Wolfsburg, nouveau grand méchant loup de la Bundesliga, les habitués du Westfalenstadion (oui ben on s'en cogne du nouveau nom du stade hein, si vous voulez de la précision et de la rigueur il y a toujours « Luis attaque » sur RMC) ont eu plus d'une fois l'occasion de pleurer dans leur chope.