DONNARUMMA (5): Il a finalement été assez peu sollicité, car après l'expulsion d'Araujo, le Barça s'est contenté de subir et de défendre, une chose qu'il ne sait pas faire. Il ne peut pas grand-chose sur le but de Raphinha, tant le centre de Yamal de l'extérieur est parfait. Une belle parade sur sa gauche sur une frappe puissante de Lewandowski. Encore une jolie sortie de pêcheur du dimanche matin en deuxième mi-temps, heureusement sans conséquence. On a vu que ses coéquipiers n'avaient aucune confiance dans son jeu au pied. Reste sur ta ligne, Gigio, c'est là que tu es le meilleur.
HAKIMI (6): Il avait manqué au match aller et son retour a fait beaucoup de bien, même s'il n'a pas réussi à combiner avec Dembélé comme à l'habitude, sans doute gêné par la présence de Raphinha, qu'il ne contrôle pas sur l'ouverture du score, dans sa zone. Le Marocain reste un formidable contre-attaquant, et il l'a une nouvelle fois prouvé en menant parfaitement le contre qui amène le quatrième but. Tout simplement indispensable.
HERNANDEZ (7): On a vu la différence entre un jeunot inexpérimenté comme Beraldo et un véritable taulier de calibre international. Il n'a pas lâché Lewandowski d'une semelle et a empêché le Polonais de peser comme au match aller en le malmenant systématiquement dans les duels aériens. Son marquage de tous les instants sur l'avant-centre adverse est un modèle du genre. Sa complicité et son entente avec Marquinhos ont fait plaisir à voir.
MARQUINHOS (7): Un match de patron qui fait oublier beaucoup de déconvenues européennes. On a retrouvé le Marquinhos rageur et conquérant de ses premières heures au PSG, à l'image de ce contre décisif sur Lewandowski et ce retour salvateur sur une frappe repoussée par Donnarumma. Il est incontestablement meilleur dans l'axe, où sa vitesse, son sens de l'anticipation, son placement et la qualité de son jeu aérien font merveille. Il a transmis de la sérénité à toute l'équipe.
NUNO MENDES (6): Il a connu un début de match difficile en se laissant trop facilement déborder par Yamal sur le but barcelonais, pensant que son adversaire direct allait revenir vers l'intérieur sur son pied gauche. L'expulsion d'Araujo, qui a entraîné la sortie de Yamal, lui a par la suite laissé plus de liberté sur son flanc gauche, où il a pu faire parler ses qualités de percussion et de provocation balle au pied. Comme Hakimi, le Portugais est avant tout un contre-attaquant et a besoin d'espaces pour s'exprimer. Il est plus en difficulté sur attaque placée.
FABIAN RUIZ (6): C'est le chouchou de Luis Enrique, qui en a fait un titulaire indiscutable et une pièce essentielle de l'entre-jeu. Comme à son habitude, il s'est efforcé à jouer propre et court et n'a pas donné sa part au chien à la récupération. En première période, on l'a vu beaucoup se projeter sur le côté gauche, que son entraîneur avait sans doute identifié comme un point faible du Barça, mais son manque de vitesse et de spontanéité l'ont empêché de faire la différence. Un match sérieux et appliqué.
ZAIRE-EMERY (5): Match très discret d'un joueur qui faisait son retour dans le onze titulaire et dont on attend, il est vrai, monts et merveilles. Il n'a pas eu beaucoup d'impact à la récupération, n'a guère pesé sur le jeu et ne s'est pas projeté vers l'avant comme il a l'habitude de le faire. Il est clairement en perte de vitesse ces dernières semaines, mais il apprend.
VITINHA (8): Encore une prestation de grande classe du milieu de terrain portugais. C'est lui qui a contrôlé le tempo, accéléré à bon escient, géré la possession quand le PSG avait pris l'avantage. Sa capacité à garder le ballon, à orienter le jeu et à se projeter vers le but adverse est exceptionnelle. Il décale joliment Barcola sur l'égalisation et signe encore un joli but d'une frappe limpide qui remet son équipe devant. Il a déjà fait oublier Verratti, qui était incapable de se montrer aussi décisif à l'approche du but que l'ancien joueur du FC Porto. Il mérite une place de titulaire à l'Euro.
BARCOLA (8): Son culot et son aplomb dans un match de cette importance sont vraiment bluffants pour un joueur recruté sur six bons mois avec l'OL. Si on nous avait dit en début de saison que Barcola serait décisif sur un quart de finale de Champions League face au Barça, on aurait eu du mal à le croire. Il n'a cessé de provoquer Koundé balle au pied, souvent avec réussite, et a sonné la révolte parisienne. Il provoque le carton rouge d'Araujo avant de signer le centre pour l"égalisation de Dembélé. Epatant et décisif. On espère que Deschamps était devant sa télé.
DEMBELE (8): Il a connu un début de match difficile marqué par des pertes de balle évitables et des duels perdus face à Cancelo. Mais son insouciance et son énorme confiance en lui ont permis de rester dans son match et de prendre peu à peu le dessus sur son adversaire direct. Il signe un but importantissime qui permet au PSG d'égaliser avant la mi-temps (il ne marque pas beaucoup mais a planté à l'aller et au retour) avant de se faire cisailler par Cancelo dans la surface alors qu'il avait à moitié raté son contrôle. Une soirée pleine de réussite.
MBAPPE (6): On attendait un Mbappé revanchard après sa prestation ratée du match aller. S'il n'a pas éteint Montjuic comme il avait climatisé un Camp Nou vide il y a trois ans, il n'a pas tremblé au moment de convertir le penalty qui a donné l'avantage aux siens sur l'ensemble des deux matches. Il a ensuite su faire preuve d'opportunisme pour signer un doublé après avoir manqué son face à face avec Ter Stegen. Une performance somme toute moyenne, mais à l'arrivée, ça fait deux pions.
LUIS ENRIQUE (8): Il a corrigé ses erreurs du match aller en installant Hernandez dans l'axe aux côtés de Marquinhos et en arrêtant de fantasmer sur Beraldo, qui représente l'avenir plutôt que le présent. Au milieu, il a donné dans le classique et confié les clés à Vitinha, auteur d'une prestation époustouflante. Son choix de titulariser Barcola sur le côté gauche de l'attaque a été payant. Il a plus ou moins aligné le onze que tout le monde attendait et a eu bon sur toute la ligne. Ses joueurs ont tous souligné ses choix tactiques judicieux après le match. Qu'en pensent Riolo et tous les rageux?
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