Igor Tudor a réussi son pari. Venu pour assurer une pige (il ne devrait pas rester sur le banc de la Juve la saison prochaine) après le limogeage de Thiago Motta en mars, l'ancien entraîneur de l'OM est parvenu à permettre à son club de conserver sa quatrième place qualificative pour la prochaine Champions League. Pourtant, les hommes du Croate se sont fait des frayeurs sur la pelouse du futur relégué Venise, qui a réussi à ouvrir le score puis à revenir à la marque avant que Locatelli ne libère les siens sur penalty à vingt minutes du terme. Battus à Parme fin avril, les Turinois ont pris dix points sur les cinq dernières journées, il est vrai grâce à un calendrier plutôt favorable qui les a vus affronter notamment Monza, l'Udinese et une formation de la Lazio en perte de vitesse. Ils terminent donc un petit point devant la Roma et décrochent le précieux sésame pour la plus prestigieuse compétition européenne, vitale pour la santé économique du club piémontais.
mercredi 28 mai 2025
samedi 24 mai 2025
McTominay, héros inattendu
En voilà qui ne doit pas regretter d'avoir quitté l'Angleterre pour l'Italie. Quelques jours après que Manchester United s'est incliné en finale de Ligue Europa face à Tottenham dans un duel de mal classés de Premier League, l'Ecossais est devenu champion d'Italie avec le Napoli. Il s'agit du deuxième titre en trois saisons pour le club du sud de la botte, alors que les tifosi avaient attendu un sacre national plus de trente ans après l'ère Maradona, et le transfuge de United n'y est pas pour rien. Face à Cagliari lors du dernier match de la saison, c'est lui qui a ouvert le score de façon magnifique pour mener les siens sur la voie du succès, avant que l'inévitable Lukaku n'offre définitivement le titre à ses supporters. Antonio Conte, sacré quatre fois champion d'Italie avec la Juve et l'Inter, a une nouvelle fois réussi son coup et porté un troisième club transalpin vers les sommets.
mercredi 21 mai 2025
Deschamps, le pire du milieu
On va dire que nous autres à LPC (le fameux "royal we" du Dude) faisons preuve d'anti-didiérisme primaire et avons développé une sorte d'allergie à celui qu'il faut malheureusement appeler le sélectionneur de l'équipe de France. Mais il faut dire que le type donne quand même méchamment dans la provocation et accessoirement le bâton pour se faire battre, et pas seulement par la Croatie. Disons le tout net, comme disent les tifosi de l'Inter: la liste qu'il nous a pondue aujourd'hui tient tout simplement de l'extraordinaire, du surréaliste, du tristement historique pour ne pas dire du tout bonnement honteux. Rappelons sans démagogie aucune que le triste sire qui tient dans ses pognes le futur proche de la sélection touche quand même la bagatelle de 2,5 millions d'euros par an pour briller par son incompétence, son inconséquence et son attitude bornée qui ne lui réussit pas aussi bien qu'à Luis Enrique (vous savez, la pipe qui sert d'entraîneur au PSG et qui s'en est pris plein la tronche pendant des mois par des spécialisses et des essepères qui n'ont jamais un mot de critique envers Deschamps).
lundi 12 mai 2025
Dortmund, la résurrection
Le Borussia Dortmund vient de s'imposer 4-2 à Leverkusen, dauphin du Bayern, grâce à des buts signés Brandt, Ryerson, Adeyemi et Guirassy. Depuis la défaite à Leipzig début mars, les hommes de Kovac ont enchaîné six victoires et un nul et pris 19 points sur 21 possibles, se payant au passage le scalp de Mayence, Fribourg et Leverkusen et allant chercher un nul plus que méritoire à l'Allianz Arena face au Bayern. Entre temps, ils ont sérieusement secoué le FC Barcelone, futur champion d'Espagne, battu 3-1 en quart de finale retour de Champions League au Signal Iduna Park. Voilà les jaune et noir revenus à un petit point de Fribourg et de la quatrième place qualificative pour la prochaine Champions League. Lors de la dernière journée, ils recevront Holstein Kiel, avant-dernier du classement, dans une ambiance qui s'annonce incandescente, pendant que Fribourg aura fort à faire à domicile face à l'Eintracht Francfort d'Ekitike, qui défendra sa place sur le podium.
jeudi 8 mai 2025
Hakimi, taille patron
On entend énormément parler d'Ousmane Dembélé, véritablement en feu en 2025 et en course pour un Ballon d'Or inespéré il y a encore quelques mois, de Désiré Doué, révélation parisienne de la saison, ou encore de Donnarumma, souvent héroïque en Champions League. Mais le véritable MVP de la formidable saison parisienne, le joueur le plus constant et le plus régulier, l'élément qui maintient constamment un niveau de performance élevé se nomme sans doute Achraf Hakimi. A vrai dire, on ne voit pas meilleur que lui au poste de latéral droit en Europe, et les Koundé, Walker, Pavard, Frimpong ou Porro peuvent tous aller gentiment faire coucouche panier. Hier soir face à Arsenal au Parc, le Marocain, pas franchement orphelin de son pote Mbappé, a inscrit le deuxième but des siens de superbe manière en se projetant vers l'avant comme il a l'habitude de le faire et en venant chiper la chique dans les pieds de Partey avant de tromper Raya d'une frappe limpide. Même si Gigio méritait peut-être le trophée, il a été élu homme du match et restera dans l'histoire comme l'homme qui a offert au PSG sa qualification pour une deuxième finale de Champions League.
mercredi 7 mai 2025
L'Inter en mode sous-marin
Pas grand-monde ne voyait l'Inter sortir le Bayern (sauf nous autres à LPC) et personne n'imaginait les hommes d'Inzaghi se payer le scalp du grand Barça au terme d'une demi-finale d'anthologie. Systématiquement ignorée des pronostiqueurs et du grand public, l'équipe italienne a fait son chemin jusqu'en finale en passant sous les radars et presque sans faire de bruit, si l'on excepte cette demi-finale épique face aux Catalans. Pourtant, comment snober ou sous-estimer cette formation qui reste sur deux titres de champion en quatre saisons, disputait encore la finale de CL contre City en 2023 et demeure invaincue à domicile depuis trois ans en CL? Il faut croire que la Serie A n"a plus vraiment la cote, et les médias n'en ont eu que pour le Real, fort heureusement éliminé, le Barça, le PSG, Liverpool et le Bayern. Pourquoi? Parce que l'Inter ne possède pas de superstar dans ses rangs, pas de Yamal, pas de Dembélé, pas de Salah ni de Kane mais un groupe formé de très bons joueurs compétitifs et expérimentés. Forcément, Mkhitarayan ou Calhanoglu, ça fait vendre moins papier que Bellingham ou McAllister, mais ça vous gagne des titres et vous emmène pour la deuxième fois en trois ans en finale de Champions League. Une sacrée performance.
Inscription à :
Articles (Atom)