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jeudi 8 mai 2025

Hakimi, taille patron

On entend énormément parler d'Ousmane Dembélé, véritablement en feu en 2025 et en course pour un Ballon d'Or inespéré il y a encore quelques mois, de Désiré Doué, révélation parisienne de la saison, ou encore de Donnarumma, souvent héroïque en Champions League. Mais le véritable MVP de la formidable saison parisienne, le joueur le plus constant et le plus régulier, l'élément qui maintient constamment un niveau de performance élevé se nomme sans doute Achraf Hakimi. A vrai dire, on ne voit pas meilleur que lui au poste de latéral droit en Europe, et les Koundé, Walker, Pavard, Frimpong ou Porro peuvent tous aller gentiment faire coucouche panier. Hier soir face à Arsenal au Parc, le Marocain, pas franchement orphelin de son pote Mbappé, a inscrit le deuxième but des siens de superbe manière en se projetant vers l'avant comme il a l'habitude de le faire et en venant chiper la chique dans les pieds de Partey avant de tromper Raya d'une frappe limpide. Même si Gigio méritait peut-être le trophée, il a été élu homme du match et restera dans l'histoire comme l'homme qui a offert au PSG sa qualification pour une deuxième finale de Champions League.

mercredi 7 mai 2025

L'Inter en mode sous-marin

Pas grand-monde ne voyait l'Inter sortir le Bayern (sauf nous autres à LPC) et personne n'imaginait les hommes d'Inzaghi se payer le scalp du grand Barça au terme d'une demi-finale d'anthologie. Systématiquement ignorée des pronostiqueurs et du grand public, l'équipe italienne a fait son chemin jusqu'en finale en passant sous les radars et presque sans faire de bruit, si l'on excepte cette demi-finale épique face aux Catalans. Pourtant, comment snober ou sous-estimer cette formation qui reste sur deux titres de champion en quatre saisons, disputait encore la finale de CL contre City en 2023 et demeure invaincue à domicile depuis trois ans en CL? Il faut croire que la Serie A n"a plus vraiment la cote, et les médias n'en ont eu que pour le Real, fort heureusement éliminé, le Barça, le PSG, Liverpool et le Bayern. Pourquoi? Parce que l'Inter ne possède pas de superstar dans ses rangs, pas de Yamal, pas de Dembélé, pas de Salah ni de Kane mais un groupe formé de très bons joueurs compétitifs et expérimentés. Forcément, Mkhitarayan ou Calhanoglu, ça fait vendre moins papier que Bellingham ou McAllister, mais ça vous gagne des titres et vous emmène pour la deuxième fois en trois ans en finale de Champions League. Une sacrée performance.