Le moins que l'on puisse
dire, c'est que Gervinho ne laissera pas un souvenir impérissable
aux fans des Gunners. Maladroit, peu inspiré et souvent à côté de
ses pompes, l'Ivoirien a traversé la saison dernière comme une
ombre, suscitant l'agacement et l'interrogation. Outre-Manche, nombre
de footophiles et d'experts se sont sans doute demandé comment le
père Arsène, pourtant pas du genre à mettre facilement la main au
morlingue, avait pu claquer la bagatelle de quinze millions pour ce
rasta dégingandé et nonchalant. Le bilan de l'ancien Manceau sous
le maillot d'Arsenal en dit plus long que tous les adjectifs: 9 buts
et 6 passes décisives en 46 matches de Premier League. Une misère
pour un joueur de sa classe.
lundi 30 septembre 2013
jeudi 19 septembre 2013
Liverpool, patience et cohérence
Avec dix points pris en quatre
journées et au passage une victoire sur le grand rival mancunien,
Liverpool signe son meilleur début de saison depuis cinq ans. Passé tout
près du titre en 2009, le club a ensuite traversé une forte zone de
turbulences, marquée par les départs de quelques joueurs majeurs
(Torres, Mascherano, Xabi Alonso) et un net recul dans la hiérarchie
de Premier League. Après le départ de Benitez, il a souvent donné
le sentiment de naviguer à vue et de chercher des solutions à court
terme plutôt que de démarrer un nouveau cycle. Le retour du
prophète Dalglish, symbole iconique des années de gloire, coupable
d'un recrutement aussi dispendieux qu'insignifiant (80 millions pour
le trio Downing-Henderson-Carroll), se solda par un échec cuisant. Il aura
peut-être fallu cet épisode douloureux pour que les dirigeants
s'inscrivent dans une logique de reconstruction et confient les rênes
de l'opération redressement à Brendan Rodgers.
samedi 14 septembre 2013
Real, la stratégie de l'échec
dimanche 8 septembre 2013
Réservoir vide
Après ce nouveau résultat
décevant en Géorgie, tout le monde va s'en donner à cœur joie sur
l'inefficacité offensive des Bleus, leur incapacité à mettre du
rythme dans la rencontre, voire, sans nul doute, le manque
d'investissement de certains sous le maillot de la sélection, suivez
mon regard. Pourtant, au-delà de toute considération tactique ou
pseudo-psychologique, nul besoin d'être docteur ès
tableaunoirologie pour dresser un constat aussi simple qu'évident:
le football français manque de ressources et ne compte que trop peu
de joueurs capables de briller au niveau international, même face à
des équipes de niveau modeste. Il suffit de considérer la liste de
Deschamps ligne par ligne pour s'en convaincre.
dimanche 1 septembre 2013
Ribéry, Ballon d'Or par défaut?
Censé récompenser l'individualité la plus brillante, le Ballon d'Or revient en fait le plus souvent au meilleur élément de la meilleure équipe de la saison. Décerné à un joueur, il vient indirectement saluer le parcours d'une équipe dans une compétition majeure, que ce soit un Euro, une Coupe du Monde ou une Champions League. On peut y voir un paradoxe ou une contradiction, mais il n'en demeure pas moins qu'un grand joueur doit avant tout faire gagner son équipe et contribuer à élever le niveau de jeu collectif en rendant les autres meilleurs.
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