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mardi 4 octobre 2022

Liverpool pique sa crise

 

Dix petits points pris en sept journées de Premier League : voilà le maigre bilan des Reds après deux mois de compétition domestique. Les troupes de l’homme à la casquette vissée sur le crâne, qui traverse son début de saison le plus difficile depuis des années, comptent onze unités de retard sur Arsenal, l’excellente et rafraîchissante surprise de ce début de saison, vainqueur du North London Derby face à un Tottenham d’un affligeant manque d’ambition dans le jeu. Liverpool compte dix unités de retard sur City, vainqueur sans appel de United dans l’autre grand derby du week-end, un gouffre qui semble insurmontable tant les certitudes des hommes de Guardiola contrastent avec les difficultés énormes affichées par Liverpool depuis le début du mois d’août. Les favoris des frangins Gallagher (et de mon étudiant mancunien Samuel Riley, que je salue au passage) ont certes perdu Zinchenko, Sterling et Gabriel Jesus mais ont su conserver une ossature stable et compétitive (Ederson, Dias, Rodri, Foden, Cancelo, De Bruyne, Silva) et se sont offert les services d’un monstre en attaque en la personne d’Erling Haaland, qui bluffe déjà tout son monde par son aisance et son efficacité. Certes, l’année dernière, Liverpool avait réussi à combler un écart considérable sur City pour venir échouer à un souffle du titre au terme d'un suspense dingue, mais on a nettement l’impression que l’histoire ne se répétera pas et que les joueurs du Merseyside vont devoir se bagarrer avec Arsenal, Tottenham, Chelsea et United pour conserver leur place dans le top four.

 

jeudi 19 septembre 2013

Liverpool, patience et cohérence

Avec dix points pris en quatre journées et au passage une victoire sur le grand rival mancunien, Liverpool signe son meilleur début de saison depuis cinq ans. Passé tout près du titre en 2009, le club a ensuite traversé une forte zone de turbulences, marquée par les départs de quelques joueurs majeurs (Torres, Mascherano, Xabi Alonso) et un net recul dans la hiérarchie de Premier League. Après le départ de Benitez, il a souvent donné le sentiment de naviguer à vue et de chercher des solutions à court terme plutôt que de démarrer un nouveau cycle. Le retour du prophète Dalglish, symbole iconique des années de gloire, coupable d'un recrutement aussi dispendieux qu'insignifiant (80 millions pour le trio Downing-Henderson-Carroll), se solda par un échec cuisant. Il aura peut-être fallu cet épisode douloureux pour que les dirigeants s'inscrivent dans une logique de reconstruction et confient les rênes de l'opération redressement à Brendan Rodgers.

dimanche 26 février 2012

Liverpool-Olympiakos 2004: Gerrard, ce héros

gerrard.jpgA l'heure d'aborder son dernier match de la phase de poules à domicile face à l'Olympiakos, les Reds se trouvent dans une position pour le moins incertaine et inconfortable. Avec seulement sept points pris en cinq matches, ils sont devancés par leurs adversaires du jour (10 pts) et l'AS Monaco (9 pts), finaliste de l'édition précédente. Dans le cas d'une victoire des Monégasques au Riazor contre La Corogne, Liverpool doit s'imposer 1-0 pour se qualifier, ou si les Grecs marquent, par au moins deux buts d'écart (comme le dit Paul Doyle dans sa présentation du match sur le site du Guardian, "2-1 or 14365-14364 would be no good"). Si les joueurs de Benitez s'imposent par trois buts ou plus, ils donnent un fameux coup de pouce à ceux de Deschamps, à qui un résultat nul en Galice suffirait alors pour passer.

dimanche 24 octobre 2010

Steve McManaman, de Bootle à Madrid

macca.jpegAvec ses cannes de serin, sa silhouette gracile et sa chevelure longue et bouclée, Steve McManaman, représentant anachronique d'un football d'une autre époque, semblait destiné à se faire démolir semaine après semaine par les brutes du championnat anglais, pas franchement prêts à se faire ridiculiser pour sa gueule d'ange. Mais le gamin de Bootle, un des quartiers les plus pauvres de Liverpool, même s'il ne roulait pas des épaules et flottait dans son maillot, était un dur à cuire qui n'avait pas peur de se frotter aux lads et allait en faire voir de toutes les couleurs (essentiellement du rouge) aux défenseurs du Royaume et d'ailleurs.

vendredi 9 avril 2010

Liverpool 2001: l'année du quintuplé

En 2001, le Liverpool FC de Gérard Houiller, arrivé au club trois ans auparavant, termine à une très honorable troisième place en Championnat mais réussit surtout un exploit unique: le triplé League Cup - FA Cup - Coupe de l'UEFA. Mîeux même: sur l'année civile 2001, les Reds remportent les cinq trophées auxquels ils peuvent prétendre, championnat mis à part, en s'adjugeant également le Charity Shield et la Supercoupe d'Europe. Retour sur les cinq levées d'un quintuplé historique.