Dix petits points pris en sept journées de Premier League :
voilà le maigre bilan des Reds après deux mois de compétition domestique. Les
troupes de l’homme à la casquette vissée sur le crâne, qui traverse son début de
saison le plus difficile depuis des années, comptent onze unités de
retard sur Arsenal, l’excellente et rafraîchissante surprise de ce
début de saison, vainqueur du North London Derby face à un
Tottenham d’un affligeant manque d’ambition dans le jeu.
Liverpool compte dix unités de retard sur City, vainqueur sans appel de United dans l’autre grand derby du week-end, un
gouffre qui semble insurmontable tant les certitudes des hommes de
Guardiola contrastent avec les difficultés énormes affichées par
Liverpool depuis le début du mois d’août. Les favoris des
frangins Gallagher (et de mon étudiant mancunien Samuel Riley, que
je salue au passage) ont certes perdu Zinchenko, Sterling et Gabriel
Jesus mais ont su conserver une ossature stable et compétitive
(Ederson, Dias, Rodri, Foden, Cancelo, De Bruyne, Silva) et se sont offert
les services d’un monstre en attaque en la personne d’Erling
Haaland, qui bluffe déjà tout son monde par son aisance et son
efficacité. Certes, l’année dernière, Liverpool avait réussi à
combler un écart considérable sur City pour venir échouer à un
souffle du titre au terme d'un suspense dingue, mais on a nettement l’impression que l’histoire
ne se répétera pas et que les joueurs du Merseyside vont devoir se
bagarrer avec Arsenal, Tottenham, Chelsea et United pour conserver
leur place dans le top four.