jeudi 26 décembre 2013
Bis repetita pour le Bayern?
mardi 24 décembre 2013
OM: la grinta et rien d'autre
lundi 14 octobre 2013
A quoi joue Mourinho?
Conflictuel, insolent et
volontiers provocateur, José Mourinho se complaît dans la
polémique, ce qui fait de lui un client privilégié des médias.
Quand beaucoup d'entraîneurs se plaignent de ne pas pouvoir bosser
dans la sérénité, il concentre volontairement la lumière sur lui,
joue au chat et à la souris avec les journalistes et donne systématiquement du grain à moudre aux
experts et observateurs. Que ce soit un trait de caractère ou une
stratégie de management et de communication, il cherche
systématiquement la confrontation et le contre-pied, n'hésitant pas
pour cela à remettre en cause les valeurs les plus établies et à
bousculer les institutions, à l'image du traitement infligé à Iker
Casillas au Real. Cette politique du «seul contre tous» qui fit ses
preuves par le passé et contribua à créer une sorte de mythe autour du technicien
portugais, semble aujourd'hui à bout de souffle.
jeudi 10 octobre 2013
David Villa, histoire d'une mésestime
David Villa a quitté le
Barça pour l'Atletico Madrid cet été dans une relative discrétion si l'on considère le calibre du joueur. Il fallait faire de la
place pour Neymar, et la proposition du club madrilène est venue à
point nommé pour les trois parties impliquées dans le dossier. A
bientôt 32 ans, l'ancien attaquant de Valence, au corps meurtri par
de nombreuses et graves blessures, n'a probablement plus que deux ou
trois ans devant lui et ne paraît plus en mesure de claquer vingt
pions sur une saison (il en a marqué deux en huit journées, soit huit
de moins que Diego Costa).
Le temps a fait son œuvre, mais le peu de
réactions qu'a suscitées son départ témoigne d'un certain manque
de reconnaissance aussi bien en Espagne que dans l'ensemble de la
planète football. Malgré son exceptionnelle carrière, Villa reste
et restera peut-être un brin sous-estimé, notamment en ce qui
concerne les succès récents du football ibérique.
lundi 7 octobre 2013
Lille sans faire de bruit

lundi 30 septembre 2013
La nouvelle vie de Gervinho
Le moins que l'on puisse
dire, c'est que Gervinho ne laissera pas un souvenir impérissable
aux fans des Gunners. Maladroit, peu inspiré et souvent à côté de
ses pompes, l'Ivoirien a traversé la saison dernière comme une
ombre, suscitant l'agacement et l'interrogation. Outre-Manche, nombre
de footophiles et d'experts se sont sans doute demandé comment le
père Arsène, pourtant pas du genre à mettre facilement la main au
morlingue, avait pu claquer la bagatelle de quinze millions pour ce
rasta dégingandé et nonchalant. Le bilan de l'ancien Manceau sous
le maillot d'Arsenal en dit plus long que tous les adjectifs: 9 buts
et 6 passes décisives en 46 matches de Premier League. Une misère
pour un joueur de sa classe.
jeudi 19 septembre 2013
Liverpool, patience et cohérence
Avec dix points pris en quatre
journées et au passage une victoire sur le grand rival mancunien,
Liverpool signe son meilleur début de saison depuis cinq ans. Passé tout
près du titre en 2009, le club a ensuite traversé une forte zone de
turbulences, marquée par les départs de quelques joueurs majeurs
(Torres, Mascherano, Xabi Alonso) et un net recul dans la hiérarchie
de Premier League. Après le départ de Benitez, il a souvent donné
le sentiment de naviguer à vue et de chercher des solutions à court
terme plutôt que de démarrer un nouveau cycle. Le retour du
prophète Dalglish, symbole iconique des années de gloire, coupable
d'un recrutement aussi dispendieux qu'insignifiant (80 millions pour
le trio Downing-Henderson-Carroll), se solda par un échec cuisant. Il aura
peut-être fallu cet épisode douloureux pour que les dirigeants
s'inscrivent dans une logique de reconstruction et confient les rênes
de l'opération redressement à Brendan Rodgers.
samedi 14 septembre 2013
Real, la stratégie de l'échec
dimanche 8 septembre 2013
Réservoir vide
Après ce nouveau résultat
décevant en Géorgie, tout le monde va s'en donner à cœur joie sur
l'inefficacité offensive des Bleus, leur incapacité à mettre du
rythme dans la rencontre, voire, sans nul doute, le manque
d'investissement de certains sous le maillot de la sélection, suivez
mon regard. Pourtant, au-delà de toute considération tactique ou
pseudo-psychologique, nul besoin d'être docteur ès
tableaunoirologie pour dresser un constat aussi simple qu'évident:
le football français manque de ressources et ne compte que trop peu
de joueurs capables de briller au niveau international, même face à
des équipes de niveau modeste. Il suffit de considérer la liste de
Deschamps ligne par ligne pour s'en convaincre.
dimanche 1 septembre 2013
Ribéry, Ballon d'Or par défaut?
Censé récompenser l'individualité la plus brillante, le Ballon d'Or revient en fait le plus souvent au meilleur élément de la meilleure équipe de la saison. Décerné à un joueur, il vient indirectement saluer le parcours d'une équipe dans une compétition majeure, que ce soit un Euro, une Coupe du Monde ou une Champions League. On peut y voir un paradoxe ou une contradiction, mais il n'en demeure pas moins qu'un grand joueur doit avant tout faire gagner son équipe et contribuer à élever le niveau de jeu collectif en rendant les autres meilleurs.
mardi 27 août 2013
Ibrahimovic, plus qu'un buteur
Alors qu'il n'était jamais resté plus de deux matches consécutifs sans marquer sous le maillot parisien (sans pour autant, notons-le au passage, échapper aux critiques récurrentes quant à sa "motivation" ou son "investissement"), Zlatan Ibrahimovic n'a toujours pas trouvé le chemin des filets après trois journées. Incontestablement, d'après tous les spécialistes dont la compétence ne saurait être remise en cause, il a donc raté son début de saison. Dans le football dit moderne, tout n'est qu'affaire de statistiques et de chiffres, et quand un buteur ne marque pas, on peut tranquillement affirmer qu'il ne sert à rien.
lundi 26 août 2013
La Juve indétrônable?
Double championne d'Italie en titre, la Juventus a outrageusement dominé la Serie A la saison dernière (87 points, 27 victoires, 24 buts encaissés), laissant la concurrence à une distance plus que respectable, le Napoli et le Milan ayant respectivement terminé à neuf et quinze unités de la Vieille Dame. Au vu des forces en présence en ce début d'exercice, personne ne semble en mesure de contester la suprématie des bianconeri et d'empêcher les hommes d'Antonio Conte de remporter un troisième Scudetto consécutif. Il existe même de sérieuses raisons de considérer que l'écart entre la Juventus pourrait continuer à ce creuser, à tel point que les pseudo-outsiders semblent condamnés à viser les places d'honneur.
mercredi 21 août 2013
Arsenal à la traîne

mercredi 14 août 2013
City, changement de décor
S'il n'est jamais facile de digérer un titre, d'autant plus quand on le remporte à la dernière seconde du dernier match après quarante-cinq ans d'attente, la saison 2012-2013 de City fut celle de toutes les déceptions: une deuxième place en championnat à onze points d'un United pourtant guère flamboyant, une seconde élimination consécutive au premier tour de la Champions League et, pour couronner le tout, une embarrassante défaite en finale de la Cup contre Wigan qui a dû se faire gondoler les habitués d'Old Trafford.
Malgré sa cote de popularité auprès des supporters, Roberto Mancini a pris la lourde, mais il faut moins voir dans son limogeage une sanction qu'un réel changement de philosophie, la métamorphose au sein du club ayant déjà débuté avec les nominations de Ferran Soriano, ancien vice-président du Barça, au poste de directeur exécutif, et de Begiristain à celui de directeur technique.
Malgré sa cote de popularité auprès des supporters, Roberto Mancini a pris la lourde, mais il faut moins voir dans son limogeage une sanction qu'un réel changement de philosophie, la métamorphose au sein du club ayant déjà débuté avec les nominations de Ferran Soriano, ancien vice-président du Barça, au poste de directeur exécutif, et de Begiristain à celui de directeur technique.
vendredi 9 août 2013
Ligue 1: dix joueurs à suivre
Vincent Aboubakar (Lorient, attaquant, 21 ans, Cameroun)
mercredi 24 juillet 2013
Parme, ex-star des nineties
lundi 8 juillet 2013
Allemagne 2002: au bout de l'absurde
A l'heure d'attaquer son Mondial 2002, la Mannschaft traverse l'une des plus mauvaises passes de son histoire. Quatre ans plus tôt en France, elle s'était faite littéralement humilier en quart de finale par la Croatie (0-3), un adversaire joueur et sans complexes qui lui avait infligé sa plus lourde défaite en Coupe du Monde depuis 1954. Lors de l'Euro 2000, battue par l'Angleterre et le Portugal, l'Allemagne termine dernière de son groupe avec un petit point arraché à la Roumanie. Enfin, quelques mois avant le rendez-vous asiatique, elle connaît à Munich une défaite historique face au meilleur ennemi anglais (1-5) dans le cadre des éliminatoires.
Logiquement, la Mannschaft, triple championne du monde, ne fait pour une fois pas partie des principaux favoris du tournoi, parmi lesquels se trouvent fréquemment cités la France, l'Argentine et le Brésil et, un cran en-dessous, l'Italie, l'Espagne, l'Angleterre et le Portugal. Elle va pourtant profiter de circonstances très favorables (groupe tranquille, hécatombe ahurissante au premier tour, bienveillance arbitrale vis-à-vis de la Corée du Sud face à l'Italie et l'Espagne) pour se hisser jusqu'en finale, ratant de peu le parfait hold-up.
dimanche 7 juillet 2013
Leeds-La Corogne 2001: une demie pour le gang
Moins habituée à faire la une des journaux que les grosses cylindrées de Premier League, l'équipe de Leeds United, huit ans après avoir révélé Cantona à l'Angleterre, bouscule à nouveau la hiérarchie en se classant troisième du championnat devant Liverpool et Chelsea. Les joueurs du toujours impeccable David O'Leary, également demi-finalistes en Coupe UEFA (ils sont éliminés par le futur vainqueur Galatasaray après avoir sorti le Spartak et la Roma), permettent au club de jouer dans la cour des grands et de se qualifier pour la Champions League.
vendredi 5 juillet 2013
Monaco-Real 2004: le point d'orgue
mardi 2 juillet 2013
Top 10: duos d'attaque
Gullit-Van Basten (Milan AC 1987-1993, Pays-Bas 1983-1992)
Tous deux lauréats du Ballon d'Or, ces deux joyaux du football néerlandais ont, en compagnie d'un troisième larron nommé Frank Rijkaard, permis à la sélection orange et au Milan AC de dominer l'Europe à la fin des années 80. Réunis sous le maillot rossonero en 1987, le rasta surinamien, révélé au PSV, et l'aristocrate des surfaces, produit de l'Ajax, remportent deux fois consécutivement la Coupe d'Europe des Clubs Champions en 1989 et 1990 et trois Scudetti en 1988, 1992 et 1993. Si Gullit, qui évolue légèrement en retrait de son partenaire, marque en moyenne deux fois moins que le grand Marco (120 buts pour Van Basten avec le Milan AC, 60 pour Gullit), l'entente et la complicité technique entre les deux joueurs fait merveille.
Indétrônables leaders d'attaque de leur sélection pendant une décennie, Ruud Gullit (66 sélections, 17 buts) et Marco Van Basten (58 sélections, 24 buts) furent les principaux artisans de ce qui reste à ce jour le seul titre jamais gagné par les Pays-Bas, l'Euro 88 en Allemagne, succès historique parachevé par une reprise de légende signée de l'avant-centre hollandais en finale face à l'URSS. La seule Coupe du Monde qu'ils disputèrent ensemble en 1990 se solda par une élimination en huitième de finale contre l'Allemagne. Evidemment.
jeudi 27 juin 2013
Ruud van Nistelrooy, la balle au fond
Aussi surprenant que cela puisse paraître quand on connaît la suite pour le moins prolifique du parcours du buteur néerlandais, c'est en tant que milieu de terrain que Ruud van Nistelrooy débute sa carrière professionnelle en seconde division, sous le maillot de Den Bosch. Une fois replacé en pointe, le bonhomme fait preuve d'une efficacité et d'un sens inné du but qui le propulseront parmi les tout meilleurs attaquants des années 2000.
Ses qualités de finisseur lui vaudront de terminer meilleur réalisateur de trois championnats différents, d'occuper à ce jour la troisième place du classement des buteurs de l'histoire de la Champions League derrière Raul et Messi (56 buts en 81 matches) et de se hisser sur le podium des planteurs de pions de la sélection néerlandaise malgré une histoire plutôt compliquée avec le maillot orange.
Ses qualités de finisseur lui vaudront de terminer meilleur réalisateur de trois championnats différents, d'occuper à ce jour la troisième place du classement des buteurs de l'histoire de la Champions League derrière Raul et Messi (56 buts en 81 matches) et de se hisser sur le podium des planteurs de pions de la sélection néerlandaise malgré une histoire plutôt compliquée avec le maillot orange.
dimanche 9 juin 2013
Inter-Arsenal 2003: Henry superstar
Arsenal,
régulièrement présent en Champions League depuis l'arrivée sur le banc
de Wenger en 1996, n'a pas l'habitude de prendre la porte au premier
tour. Pourtant, en ce jour du 25 novembre 2003, la menace d'élimination
est bien réelle pour les Gunners, qui n'ont pris qu'un point en trois
rencontres face à leurs adversaires du groupe (Lokomotiv Moscou, Inter
Milan et Dinamo Kiev) et doivent obligatoirement l'emporter à Giuseppe
Meazza pour s'ouvrir la porte des huitièmes.
Pour ce match capital, le manager français se voit privé de quatre titulaires réguliers, à savoir Vieira, Keown, Wiltord et Lauren: pas franchement rassurant à l'heure d'affronter une équipe de l'Inter qui avait parfaitement maîtrisé le match aller et éteint Highbury en une mi-temps (victoire 3-0 grâce à des buts signés Cruz, Van der Meyde et Martins).
Pour ce match capital, le manager français se voit privé de quatre titulaires réguliers, à savoir Vieira, Keown, Wiltord et Lauren: pas franchement rassurant à l'heure d'affronter une équipe de l'Inter qui avait parfaitement maîtrisé le match aller et éteint Highbury en une mi-temps (victoire 3-0 grâce à des buts signés Cruz, Van der Meyde et Martins).
mercredi 15 mai 2013
Leverkusen-Nantes 95: scénario catastrophe
A trois
mois
du terme du championnat et à l'heure d'aborder les quarts de finale de
la Coupe UEFA, le FC Nantes s'est déjà quasiment assuré le titre.
Tranquille leader avec une marge confortable sur un PSG qu'il a corrigé
au Parc en janvier, les joueurs de Suaudeau n'ont pas connu la défaite
et régalent spectateurs et observateurs par la géométrie enchanteresse
de leur jeu collectif, fondé sur le mouvement et la disponibilité. Même
si quelques cadors restent en course dans la compétition (Parme,
Juventus, Lazio, Dortmund), il n'est guère aberrant d'estimer que le
futur champion de France, bardé de certitudes et en pleine confiance,
peut faire mieux que tirer son épingle du jeu sur la scène européenne
et, pourquoi pas, devenir la première équipe française à s'adjuger
l'UEFA.

mercredi 1 mai 2013
Raùl, exemplaire unique

Même s'il
convient de ne pas accorder trop d'importance à une récompense
individuelle sur laquelle certains choix discutables ont à plusieurs
reprises jeté le discrédit, si un joueur méritait de succéder à Luis
Suarez, distingué en 1960, c'est bien Raúl Gonzalez Blanco, sans doute
le meilleur attaquant que l'Espagne ait jamais produit, devant les
Butragueno, Morientes et Villa. En seize saisons au Real Madrid, Raúl a
planté 230 buts en Liga (soit une moyenne supérieure à 14 pions) et
signé huit exercices à plus de quinze pions, avec une pointe à 25 unités
en 1998-99.
lundi 15 avril 2013
Top 10: attaquants africains en France
Si
quelques défenseurs issus du même continent se sont illustrés en
première division, l'Afrique a toujours été une grande pourvoyeuse de
talents offensifs pour le championnat de France. Nombre d'attaquants
africains ont émerveillé le football hexagonal par leur vitesse, leur
sens du dribble, leur puissance physique ou leur adresse devant les
cages. Certains ont connu la réussite dans d'autres championnats par la
suite, d'autres ont fait l'intégralité de leur carrière dans des clubs
plus ou moins prestigieux de Division 1 (aujourd'hui un Bocandé
signerait un gros contrat en Premier League avec son titre de meilleur
buteur), mais tous ont marqué les mémoires d'une manière ou d'une autre.
Nous avons choisi ici de ne considérer que les joueurs issus de
l'Afrique subsaharienne (il faudrait consacrer une sélection de ce genre
aux grands attaquants maghrébins qui ont joué en France) et d'éliminer
d'emblée les buteurs toujours en activité, parmi lesquels Didier Drogba,
Mamadou Niang, Gervinho ou John Utaka, ainsi que ceux qui bénéficient
de la double nationalité, comme Roger Boli, franco-ivoirien, ou Frédéric
Kanouté, franco-malien. On notera l'absence d'Ibrahima Bakayoko et
Mamadou Samassa, que nous gardons sous le coude pour d'autres papiers.
vendredi 22 mars 2013
Alessandro Nesta, le fuoriclasse

dimanche 24 février 2013
Larqué, le foot à papa

vendredi 15 février 2013
Rai, le Brésil sobre

mercredi 23 janvier 2013
Gabriel Batistuta, l'homme-but

jeudi 10 janvier 2013
Valence-Lazio 2000: l'ogre mangé

mercredi 2 janvier 2013
Top 10: les inusables

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