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vendredi 28 janvier 2011

Milan-Juve 97: la chute du géant

baresi.jpgChampion en titre avec huit points d'avance à l'issue de l'exercice précédent, le Milan AC traverse une saison 1996-97 particulièrement pénible, malgré un effectif quasiment inchangé. Perméable défensivement à cause du vieillissement des tauliers de l'arrière-garde et inefficace en attaque en l'absence d'un buteur patenté, l'équipe de Sacchi, qui a remplacé Capello à l'intersaison, se traîne en milieu de classement et enchaîne les performances indignes de son statut.

dimanche 23 janvier 2011

Alessandro del Piero, le fidèle

Surnommé Pinturicchio en référence à un peintre de la Renaissance italienne, Alessandro Del Piero appartient à la catégorie des artistes, espèce trop rare dans l'histoire récente du football italien, davantage enclin à produire des milieux polyvalents ou des déménageurs des surfaces. Ces vingt dernières années, il y a eu Baggio, Totti et lui. Plus buteur que chef d'orchestre et soutien idéal d'un avant-centre de métier, Del Piero fait partie de ces joueurs capables de tout dans les trente derniers mètres et qui possèdent dans leur palette technique tous les attributs décisifs de l'attaquant: finesse du toucher de balle, sens du dribble, frappe puissante et précise, intelligence dans la passe et la déviation, adresse diabolique devant le but.

jeudi 20 janvier 2011

Danemark 92: le sacre des vacanciers

denmark1992.jpgA quelques jours du début de l'Euro qui doit se dérouler du 10 au 26 juin 1992 en Suède, les divers membres de la sélection danoise profitent tranquillement de leurs vacances, Carlsberg en main et doigts de pied en éventail. Deuxième de son groupe de qualifications derrière la Yougoslavie, la sélection de Moller Nielsen, déjà absente du Mondial italien, ne fait pas partie des huit équipes autorisées à se disputer le trophée.

dimanche 16 janvier 2011

Top 10: les éphémères

   Ils ont flambé le temps d'un grand tournoi international ou d'une paire de saisons avant de disparaître de la circulation et de retomber dans l'anonymat le plus complet. Parfois malgré eux, ils ont fait les gros titres de la presse et l'objet d'espoirs trop lourds à porter. Loués, célébrés, portés aux nues pour certains, ils ont tous connu un succès de courte durée et souvent traîné leur propre réussite ponctuelle comme un boulet. La Pause Cigare se penche sur les cas de dix gloires sans lendemain, figures tragi-comiques victimes de l'impitoyabilité du football de haut niveau et de son exigence de durée dans l'excellence.



samedi 15 janvier 2011

Clarence Seedorf, le talisman

De tous les joueurs issus de l'exceptionnelle génération championne d'Europe en 1995 avec l'Ajax, qui se sont les uns après les autres éparpillés parmi les plus grands clubs européens, Clarence Seedorf est incontestablement celui qui a signé la plus belle carrière et a le mieux réussi son exportation. Alors qu'aucun de ses anciens camarades de jeu, à l'exception de Van der Sar, n'est jamais parvenu à gagner à nouveau la coupe aux grandes oreilles après leur départ d'Amsterdam, Seedorf a remis la main dessus à trois reprises (avec le Real Madrid en 1998 et le Milan AC en 2003 et 2007), devenant le seul et unique joueur à remporter le trophée tant convoité avec trois clubs différents.

jeudi 13 janvier 2011

La Corogne-PSG 2001: Pandiani l'assassin

Le 7 mars 2001, le PSG affronte la Corogne sur une pelouse du Riazor où il est venu cinq ans auparavant décrocher son billet pour la finale de la Coupe des Coupes sur une frappe diabolique de Djorkaeff, sorti du banc. Cette fois, c'est dans le cadre de la deuxième phase de poules de la Champions League que les deux clubs se retrouvent pour un match décisif entre deux équipes en mauvaise posture. Battus par les Espagnols au Parc puis à Istanbul par Galatasaray, les Parisiens ne doivent leur survie qu'à deux résultats nuls arrachés à un Milan AC bien en-deçà de sa réputation.

samedi 18 décembre 2010

Top 10: les meilleurs liberos de l'histoire

     Dans le système mis en place par Helenio Herrera au milieu des années 60, le libero était censé évoluer entre la défense et le gardien et colmater les brèches en assurant une couverture sur toute la largeur du terrain (d'où le terme anglais de "sweeper"). Armando Picchi, défenseur de l'Inter de 1960 à 1967 et clé de voûte du catenaccio, peut être considéré comme le premier grand libero moderne. Par la suite, Beckenbauer va réinventer le poste, et faire du numéro cinq un joueur plus porté vers l'avant et la construction du jeu, à la fois leader technique et premier relanceur de son équipe. Avec la systématisation de la défense en ligne, le libero bénéficie d'une liberté moindre et évolue comme deuxième défenseur central aux côtés du stoppeur. Si ce dernier doit avant tout s'acquitter des sales besognes et faire parler ses qualités physiques, on attend du libero qu'il brille par son aisance technique et sa qualité de passe, qu'il rassure par son placement et son sens de l'anticipation et garde son calme en toutes circonstances. Complets et polyvalents, les plus grands joueurs à ce poste sont souvent d'anciens milieux de terrain qui ont reculé d'un cran.

dimanche 12 décembre 2010

David Ginola, envers et contre tout

Il y a des injustices que le passage du temps ne suffit pas à réparer. Dans la mémoire collective nationale, le nom de David Ginola reste irrémédiablement associé au traumatisme de la défaite contre la Bulgarie de novembre 1993, qui priva la génération Papin-Cantona de la World Cup américaine. Coupable d'avoir voulu jouer le dernier ballon et victime de ses instincts d'attaquant, il balança la chique directement dans les pieds de Kremenliev sur un centre raté aux conséquences cataclysmiques. Qualifié de criminel par Gérard Houllier, le joueur parisien, bouc émissaire parfait, dut porter sur ses épaules la responsabilité de la débâcle, lui dont le but splendide avait permis aux Bleus de mener à la mi-temps contre Israël un mois plus tôt.

samedi 11 décembre 2010

Portugal-Grèce 2004: braquage à la grecque

Le Portugal ne peut pas perdre la finale de son Euro, qui doit apporter au pays son premier trophée international et effacer des mémoires le souvenir douloureux de la demie-finale brûlante perdue face à la France quatre ans auparavant. Ce 4 juillet 2004, c'est le jour de gloire tant attendu, la fin de décennies de frustration et la consécration devant son public d'une génération exceptionnelle.

dimanche 28 novembre 2010

Javier Zanetti, capitaine au long cours

Jajav.jpgvier Zanetti fait partie de ces joueurs inodyxables dont on a l'impression qu'ils ont toujours fait partie du paysage et qu'ils ne partiront jamais à la retraite. A l'Inter, les entraîneurs défilent, les stars vont et viennent, les saisons, bonnes ou mauvaises, se succèdent, et lui est toujours là, avec ses 37 printemps au compteur, ses cuisses énormes, son brushing impeccable et sa santé de fer.

samedi 27 novembre 2010

Top 10: les gauchers

Le monde du football a toujours posé un regard particulier sur les gauchers, censés être plus doués techniquement, plus créatifs, plus artistes, mais aussi plus instables et plus fantasques. Entourés d'une aura mystérieuse, on attend d'eux le coup de génie, la fulgurance, le geste sublime qui fera basculer la rencontre. Les purs gauchers sont généralement des amoureux du cuir, qu'ils aiment à caresser avec toutes les surfaces du pied, et des manieurs de ballon hors pair qui ont un sens inné du dribble et du contre-pied. Ils s'avèrent souvent également d'incroyables tireurs de coups francs. La présente liste rend hommage à ces joueurs pas comme les autres sans lesquels le jeu serait sans aucun doute plus ennuyeux et conventionnel.


jeudi 25 novembre 2010

Belgique-URSS 86: l'autre sommet

Lorsqu'on songe au Mondial mexicain, dans un de ces moments de nostalgie footballistique que connaissent parfois les enfants de la balle ronde devenus faussement adultes, on pense  immédiatement au sommet de Guadalajara entre la France et le Brésil, au penalty de Zico arrêté par Bats et aux cannes de serin d'un Fernandez ivre de joie. Ou encore à la fameuse main de Maradona, suivie de son non moins fameux slalom dans la défense anglaise.

jeudi 18 novembre 2010

Ballon d'Or revisited

Le Ballon d'Or est la récompense individuelle la plus prestigieuse et la plus convoitée, mais le choix de certains lauréats laisse parfois perplexe. Entre les très bons joueurs surcotés qui ne méritent pas de côtoyer les Beckenbauer, Di Stefano et autres Platini, les vrais cadors élus la mauvaise année, les incongruités notoires et les oubliés systématiques, on en vient à se demander si les types qui votent méritent le nom de spécialistes et sont réellement payés à regarder des matches. Pour tenter de rétablir la vérité, La Pause Cigare propose un examen approfondi du palmarès depuis 1995 et l'attribution du trophée à George Weah et décerne son Baron d'Or au plus méritant pour chaque saison, arguments à l'appui. Retour en arrière sur quinze années de choix discutables.



jeudi 11 novembre 2010

Lens-Cannes 97: peur sur Bollaert

Le 22 août 1997, Lens, futur champion de France, s'impose 3-2 au Vélodrome face à l'OM grâce à un triplé d'Anton Drobnjak et un penalty de Laurent Blanc repoussé par Warmuz. Match fondateur? Facile à dire quand on connaît la fin de l'histoire et sans doute inexact, tant la victoire à Marseille fut tout sauf un déclic et le début d'une série. Sur les trois matches suivants, les Lensois ne prennent que deux points, enchaînant deux 0-0 à domicile contre Montpellier et Nantes et une défaite 2-1 à Guingamp.

mardi 9 novembre 2010

Dennis Bergkamp, entre deux ères

bergkampBergkamp est assurément un des plus grands joueurs de la fin du vingtième siècle, qui a marqué l'histoire de l'Ajax et d'Arsenal ainsi que celle de la sélection néerlandaise au cours d'une carrière professionnelle longue de presque vingt ans. Attaquant à l'élégance rare, d'une exceptionnelle finesse technique et d'un sang froid redoutable dans la surface de réparation, Bergkamp savait à peu près tout faire dans les trente mètres adverses.

samedi 6 novembre 2010

Lucien Muller, l'ombre de Kopa

Lucien Muller fut un des premiers joueurs français à réussir à l'étranger, mais il eut le malheur de toujours passer derrière Kopa, qui évoulait dans un registre très similaire au sien, et de ne pas participer à la Coupe du Monde 1958, qui valut au "Napoléon du football" ainsi qu'à Fontaine ou Piantoni de rentrer dans les livres d'histoire.

samedi 30 octobre 2010

Monaco-Bordeaux 86: une musette record

http://www.super-servette.ch/div/Halloffame/monaco-genghini.jpgLe 18 janvier 1986, les Bordelais d'Aimé Jacquet, champions de France en titre, ne font pas franchement les malins lorsqu'ils posent les crampons sur la pelouse du Stade Louis II. Ils n'ont gagné qu'un seul de leurs cinq matches avant la trêve face à Toulon et viennent de battre péniblement Nancy sur un score minimal à Lescure. Pendant ce temps-là, le Paris Saint Germain de Susic, Fernandez et Rocheteau imprime un rythme d'enfer et n'a toujours pas perdu le moindre match après 26 journées.

jeudi 28 octobre 2010

Mario Jardel, buteur XXL

Mario Jardel, serial buteur brésilien à son sommet il y a une petite dizaine d'années, paiera sans doute toujours le fait de n'avoir évolué que dans des championnats européens dits mineurs (Portugal et Turquie) et de n'avoir jamais signé pour un des grands clubs italiens, français ou espagnols qui lui faisaient les yeux doux à l'époque. Du coup, les statistiques incroyables de ce joueur qui fut pendant une paire d'années un des goleadors les plus prolifiques et réguliers du Vieux Continent seront toujours dévaluées et considérées avec un certain mépris par les spécialistes du ballon rond.

mercredi 27 octobre 2010

Les biancorossonerazzurri

En rhttp://www.passion-acmilan.com/wp-content/uploads/2010/09/Milan-Auxerre-Ibra.jpgejoignant le Milan AC l'été dernier après un passage mi figue-mi jemenfoutiste au Barça, Zlatan Ibrahimovic est devenu le sixième joueur (d'après nos minutieuses et geekissimes recherches, n'hésitez pas à nous écrire si vous avez assez de temps pour en dénicher d'autres) à porter les couleurs des trois clubs italiens majeurs en termes de palmarès et historiques rivaux: le Milan AC, l'Inter et la Juventus. Les trois meilleurs ennemis, qui exercent une domination presque sans partage sur le football italien, totalisent 47 titres nationaux et 12 victoires dans la grande Coupe d'Europe depuis la guerre. Passage en revue de six types qui ne se sont pas fait que des amis en Italie.

mardi 26 octobre 2010

MU-Real 2000: road to Paris

Les grandes affiches sont parfois décevantes, mais il faut croire que les confrontations entre les deux géants du football européen que sont le Real Madrid et Manchester United sont programmées pour offrir un spectacle hors normes. En 1968, l'année du premier sacre de United en Coupe des Clubs Champions, les Red Devils de Best arrachent leur place en finale en allant chercher un homérique 3-3 à Bernabeu après avoir été menés 2-0.

Thuram, un moment d'égarement

A lthuram.jpga mi-temps de la demie-finale de la Coupe du Monde 1998 entre la France et la Croatie, le score est encore nul et vierge, et la menace rouge et blanche plane sur le Stade de France. La France souhaitait sans doute une revanche contre l'Allemagne, mais les Croates, qui ont balayé la Mannschaft en quarts, sont infiniment plus dangereux.

dimanche 24 octobre 2010

Steve McManaman, de Bootle à Madrid

macca.jpegAvec ses cannes de serin, sa silhouette gracile et sa chevelure longue et bouclée, Steve McManaman, représentant anachronique d'un football d'une autre époque, semblait destiné à se faire démolir semaine après semaine par les brutes du championnat anglais, pas franchement prêts à se faire ridiculiser pour sa gueule d'ange. Mais le gamin de Bootle, un des quartiers les plus pauvres de Liverpool, même s'il ne roulait pas des épaules et flottait dans son maillot, était un dur à cuire qui n'avait pas peur de se frotter aux lads et allait en faire voir de toutes les couleurs (essentiellement du rouge) aux défenseurs du Royaume et d'ailleurs.

samedi 23 octobre 2010

Top 10: les Bleus improbables

Ces menico.jpgcs-là étaient d'honnêtes joueurs de ce qui s'appelait encore la Division 1, des footeux ni franchement surdoués ni dotés d'une classe naturelle évidente. Plutôt des mouilleurs de maillot ou, selon l'expression consacrée, des joueurs de devoir, que des internationaux en puissance. Suite à un inhabituel alignement cosmique, une pénurie particulièrement profonde à leur poste ou une grosse biture du sélectionneur,ou les trois, ils eurent pourtant l'honneur, parfois à à plusieurs reprises, de porter le maillot bleu que c'est le symbole de la patrie éternelle que c'est aussi pas bien de pas le respecter ou de pas suer dedans que de pas connaître les paroles de la Marseillaise. Cette sélection de sélectionnés, comme toujours discutable, est sponsorisée par Panini avec le soutien de l'amical du taquet franc et de la chaussure à bout carré réunis.

mardi 19 octobre 2010

Steaua Bucarest-Barcelone 86: un Duckadam de fer

Quelques semaines avant le début du Mondial mexicain, le Steaua Bucarest et le FC Barcelone s'affrontent en finale de ce qui s'appelle encore la Coupe d'Europe des Clubs Champions sur la pelouse du stade Sanchez Pizjuan de Séville, à jamais maudit dans la mémoire collective nationale pour des raisons trop célèbres qui ont failli remettre en cause l'ensemble du processus de réconciliation franco-allemand.

lundi 18 octobre 2010

Giuseppe Bergomi, le roc bleu

bergomi.jpegLorsqu'on cherche à établir une liste des plus grands défenseurs de tous les temps, quelques grands noms maintes fois célébrés viennent immédiatement à l'esprit: Beckenbauer, Carlos Alberto, Blanc, Moore, Passarella. L'Italie a toujours produit des défenseurs remarquables, et contrairement à la croyance répandue, pas toujours matraqueurs, de Gaetano Scirea et Fulvio Collovati, champions du monde 1982, en passant par Franco Baresi ou Paolo Maldini ou, plus récemment Alessandro Nesta et Fabio Cannavaro.

dimanche 17 octobre 2010

Argentine-Roumanie 94: la vague jaune

De l'avis de tous, qui ne manquent jamais une occasion de la ramener, la World Cup américaine fut plutôt une réussite sur le plan du jeu et une édition tournée vers l'offensive (2,7 buts par match contre 2,3 en Afrique du Sud par exemple) malgré une finale verrouillée et vierge de toute réalisation. Le tournoi est bien sûr marqué par le parcours étonnant des deux adversaires de la France dans son groupe de qualifications, la Bulgarie et la Suède, qui parviennent contre toute attente à se hisser dans le dernier carré, et par les exploits répétés du duo Romario-Bebeto, auteur de huit buts.

Allemagne-Angleterre: une rivalité en cinq actes

"Don't mention the war" (ne parlez pas de la guerre): c'est la consigne à respecter en cas de match entre les deux mastodontes du football européen que sont l'Angleterre et l'Allemagne. Depuis leur première opposition en match amical à Berlin en 1930, les deux sélections se sont rencontrées à 28 reprises, dont sept fois dans des tournois internationaux (cinq fois en Coupe du Monde, deux fois en Championnat d'Europe), pour un bilan plutôt équilibré: 12 victoires pour l'Angleterre, 11 pour l'Allemagne, 5 matches nuls. Mais certaines victoires valent plus cher que d'autres, et dans les rencontres à enjeu et à élimination directe, c'est souvent la Mannschaft qui s'est imposée, au point de devenir la bête noire de l'équipe aux trois lions. Retour sur une savoureuse rivalité en cinq dates clé.

samedi 16 octobre 2010

World Cup 94: les sept vies de Roberto Baggio

Lorsque Roberto Baggio pose le pied sur le sol américain en juin 1994, il n'est plus le petit prodige florentin qui s'était révélé aux yeux du monde quatre ans auparavant lors du Mondial italien et était devenu la coqueluche de ces dames et des tifosi de la Nazionale. A 27 ans, le numéro 10 de la Juve est tout bonnement considéré comme  le meilleur joueur de la planète, comme en atteste son Ballon d'Or récolté en 1993.

vendredi 15 octobre 2010

Carlos Valderrama, le foot en marchant

Carlos Valderrama est avant tout connu pour l'improbable crinière qu'il a promenée des années durant sur tous les terrains du monde et qui lui vaut de figurer en bonne place au palmarès des phénomènes capillaires footballistiques, aux côtés de Chris Waddle, Jacek Ziober (qui se souvient de Jacek Ziober, coéquipier du Colombien à Montpellier?), Alexis Lalas ou Taribo West. Mais outre le fait que le moustachu colombien était un excellent technicien, il restera dans l'histoire du jeu comme un des joueurs les moins mobiles de tous les temps.

mardi 28 septembre 2010

Aulas, une certaine idée de la classe

Jean-Michel Aulas était sans doute déjà la personnalité la plus cordialement haïe de toute la bonne ville (on ne dit jamais la mauvaise ville, sauf pour Nice) de St Etienne, et on doute que les déclarations dont il s'est fendu après la défaite de ses troupes lors du derby fassent remonter en flèche sa cote de popularité au pays des terrils.

vendredi 9 avril 2010

Liverpool 2001: l'année du quintuplé

En 2001, le Liverpool FC de Gérard Houiller, arrivé au club trois ans auparavant, termine à une très honorable troisième place en Championnat mais réussit surtout un exploit unique: le triplé League Cup - FA Cup - Coupe de l'UEFA. Mîeux même: sur l'année civile 2001, les Reds remportent les cinq trophées auxquels ils peuvent prétendre, championnat mis à part, en s'adjugeant également le Charity Shield et la Supercoupe d'Europe. Retour sur les cinq levées d'un quintuplé historique.

lundi 29 mars 2010

Lazio 1999-2000: la dream team oubliée

Il va de soi que nous autres à La Pause Cigare sommes très moyennement fans de la Lazio de Rome, club dont les supporters feraient passer les plus nuisibles éléments du Kop Boulogne pour d'inoffensifs sympathisants du Modem amateurs de ballon rond.

vendredi 12 mars 2010

Werder Brême, l'anti-cliché

Lemicoud249-copie-1.jpg moins que l'on puisse dire, c'est que le football allemand est associé à un certain nombres de stéréotypes à la dent particulièrement dure: austérité, rigueur tactique, réalisme, discipline, organisation, solidité, puissance, tels sont les termes qui viennent généralement à l'esprit lorsqu'on évoque le Fussbal germanique. Les clichés contiennent toujours une part de vérité, et il faut bien avouer que les Allemands doivent nombre de leurs succès internationaux aux principes susnommés. Qu'on songe par exemple aux succès de la Mannschaft à la Coupe du Monde 1990 et à l'Euro 1996, ou au sacre européen de la bande à Effenberg en 2001. Pour les grandes envolées collectives et les mouvements d'attaque chatoyants, vous repasserez, circulez il n'y a rien à voir.

lundi 22 février 2010

Romario, le divin nabot



1966 fut une grande année pour le football: Romario de Souza Feria est né. Avant-centre à la classe exceptionnelle et au physique peu commun (1m70 sur les pointes), Romario a ridiculisé a peu près toutes les défenses du monde dans la dernière décennie du vingtième siècle qu'il marqua de son empreinte et été adoubé par Johan Cruyff himself comme "le génie de la surface de réparation". Joueur fantasque et caractériel à l'égoïsme parfois insupportable, il a sans doute autant brisé la patience de ses entraîneurs et sélectionneurs successifs que les reins des stoppeurs adverses. Il faut croire que 1966 avait décidé d'accoucher de talents ingérables.

mercredi 2 décembre 2009

Ryan Giggs ou la classe faite homme

Vaine brique d’un mur joliment contourné, il vit en début de match le coup franc de Mario Basler finir au fond des filets de Schmeichel. Il écrasa dans les arrêts de jeu une frappe du droit aux seize mètres qui se mua en offrande pour Sheringham. Transporté par la joie d’une victoire d’autant plus renversante qu’elle semblait acquise à l’adversaire, il ne fit probablement que croiser les regards hébétés de Michael Tarnat ou Oliver Kahn, monstres de robustesse soudainement assommés, fixant d’un œil incrédule une coupe brandie par d’autres bras que les leurs. Peut-être essaya-t-il de glisser quelques mots de réconfort à Samuel Kuffour, le Basile Boli du Bayern, effondré sur une pelouse qu’il venait de marteler à coups de poings, perdu quelque part entre le désespoir et la rage. Ryan Giggs fut l’un des acteurs de ce concentré de dramaturgie sportive que constitua la soirée barcelonaise de 1999, et participa à nouveau dix ans après à une finale européenne avec son club de toujours, Manchester United.