Même novices, même attendus au
tournant, il aurait vraiment fallu que les Belges se montrent
en-dessous de tout pour ne pas sortir de leur groupe, sans doute le
moins dense de ce Mondial avec celui de la France. On pouvait penser
que les Russes constitueraient une menace et au minimum un candidat
sérieux à la qualification, mais les hommes de Capello furent d'une
faiblesse insigne sur leurs trois matches: surpris par la Corée du
Sud, atones face aux Belges et incapables de préserver leur avantage
contre l'Algérie.
Pour Capello, qu'il faudra désormais s'abstenir
d'appeler «maître», il s'agit de la deuxième élimination au
premier tour consécutive après le fiasco de 2010. Entre 2010 et
2014, les deux sélections qu'il a dirigées ont planté le total
mirifique de cinq buts en sept rencontres: champagne.