"L'homme absurde est celui qui ne se sépare pas du temps", écrit dans Le mythe de Sisyphe
Albert Camus, gardien de but du Racing Universitaire Algérois dans les
années trente, et accessoirement prix Nobel de littérature. Il ne
voulait point dire qu'il est idiot de dormir avec une montre au poignet,
mais que la conscience de sa mortalité fondait la révolte chez l'être
humain. Si vous ne me croyez pas, demandez donc à Jérémy Ménez, qui
connaît son existentialisme sur le bout des doigts.mercredi 28 décembre 2011
Le bilan 2011
"L'homme absurde est celui qui ne se sépare pas du temps", écrit dans Le mythe de Sisyphe
Albert Camus, gardien de but du Racing Universitaire Algérois dans les
années trente, et accessoirement prix Nobel de littérature. Il ne
voulait point dire qu'il est idiot de dormir avec une montre au poignet,
mais que la conscience de sa mortalité fondait la révolte chez l'être
humain. Si vous ne me croyez pas, demandez donc à Jérémy Ménez, qui
connaît son existentialisme sur le bout des doigts.dimanche 18 décembre 2011
Jürgen Klinsmann, l'esprit voyageur
mercredi 14 décembre 2011
Le club des 200
La présente gazette
footballistique rend hommage aux cinq joueurs qui ont réussi l'exploit
de franchir la barre des 200 buts en championnat de France, une
performance qui ne risque pas d'être rééditée de sitôt, le meilleur
buteur en activité n'étant autre que Péguy Luyindula avec 86
réalisations. Certes, on pourra toujours arguer que les cinq phénomènes
en question empilaient les pions à une époque où le jeu était moins
tactique et les espaces plus nombreux, notamment en ce qui concerne
Piantoni et Cisowski, qui évoluaient dans les années cinquante et
soixante, mais il n'empêche que la statistique ne laisse pas
d'impressionner l'imagination. Si plus de quatre-vingt joueurs ont passé
le cap des cent, seule cette poignée de goleadors est parvenue à
doubler la mise pour s'installer sans doute à jamais au sommet du
classement. Ce moment spécial pour l'ensemble de la rédaction du blog
constituait une occasion idéale de rendre hommage à ces légendes
hexagonales.mercredi 23 novembre 2011
Prandelli, l'homme du renouveau
Lorsqu
e
Cesare Prandelli prend en main la sélection nationale, le football
italien nage en plein marasme. La Squadra Azzurra de Lippi, indigente et
fébrile, incapable de gagner le moindre match, vient de se faire sortir
au premier tour de la Coupe du Monde par la Slovaquie. L'Italie n'avait
pas subi une telle humiliation lors d'un tournoi mondial depuis le
Weltmeisterschaft de 1974, où elle avait terminé troisième de sa poule
derrière la Pologne et l'Argentine.
e
Cesare Prandelli prend en main la sélection nationale, le football
italien nage en plein marasme. La Squadra Azzurra de Lippi, indigente et
fébrile, incapable de gagner le moindre match, vient de se faire sortir
au premier tour de la Coupe du Monde par la Slovaquie. L'Italie n'avait
pas subi une telle humiliation lors d'un tournoi mondial depuis le
Weltmeisterschaft de 1974, où elle avait terminé troisième de sa poule
derrière la Pologne et l'Argentine. jeudi 17 novembre 2011
Klose, une légende vivante
L
orsque
Miroslav Klose a signé à la Lazio l'été dernier, beaucoup pensèrent que
le club romain se mettait le doigt dans l'oeil en recrutant un joueur
de 33 ans qui n'avait planté que quatre malheureux buts en Bundesliga
depuis deux ans. Même si l'attaquant germano-polonais était parvenu au
terme de son contrat avec le Bayern et ne fut donc l'objet d'aucune
indemnité de transfert, de nombreux observateurs accueillirent la
nouvelle de sa signature avec un mélange de scepticisme et de perplexité
et promirent au bonhomme un séjour prolongé sur le banc de touche.
orsque
Miroslav Klose a signé à la Lazio l'été dernier, beaucoup pensèrent que
le club romain se mettait le doigt dans l'oeil en recrutant un joueur
de 33 ans qui n'avait planté que quatre malheureux buts en Bundesliga
depuis deux ans. Même si l'attaquant germano-polonais était parvenu au
terme de son contrat avec le Bayern et ne fut donc l'objet d'aucune
indemnité de transfert, de nombreux observateurs accueillirent la
nouvelle de sa signature avec un mélange de scepticisme et de perplexité
et promirent au bonhomme un séjour prolongé sur le banc de touche. vendredi 11 novembre 2011
Strasbourg-Inter 97: si près de l'exploit
A l
'automne
1997, le RC Strasbourg de Jacky Duguépéroux enchaîne les performances
de choix en Coupe UEFA, pour laquelle il s'est qualifié grâce à son
succès en Coupe de la Ligue. En 32èmes de finale, les Alsaciens
éliminent les Glasgow Rangers grâce à deux victoires sur le score de
deux buts à un (buts de Baticle et Zitelli à Ibrox Park et doublé de
Baticle à la Meinau). Au tour suivant, après s'être inclinés deux buts à
rien à Anfield à l'aller, ils réussissent l'exploit de renverser la
vapeur à domicile et s'imposent 3-0 dans un stade en fusion contre le
Liverpool de Fowler et McManaman, grâce notamment à un doublé de David
Zitelli.
'automne
1997, le RC Strasbourg de Jacky Duguépéroux enchaîne les performances
de choix en Coupe UEFA, pour laquelle il s'est qualifié grâce à son
succès en Coupe de la Ligue. En 32èmes de finale, les Alsaciens
éliminent les Glasgow Rangers grâce à deux victoires sur le score de
deux buts à un (buts de Baticle et Zitelli à Ibrox Park et doublé de
Baticle à la Meinau). Au tour suivant, après s'être inclinés deux buts à
rien à Anfield à l'aller, ils réussissent l'exploit de renverser la
vapeur à domicile et s'imposent 3-0 dans un stade en fusion contre le
Liverpool de Fowler et McManaman, grâce notamment à un doublé de David
Zitelli.mercredi 9 novembre 2011
Gheorghe Hagi, intermittent du spectacle
En termes
de talent pur et de finesse technique, Gheorghe Hagi soutient la
comparaison avec les plus célèbres créateurs de l'histoire du jeu.
Incroyablement doué et capable de gestes aussi géniaux qu'imprévisibles,
celui que l'on surnommait "le Maradona des Carpates" pouvait à tout
moment jouer un mauvais tour à la défense adverse. Il savait tout faire
avec sa patte gauche: rendre fous les milieux d'en face avec ses feintes
et ses dribbles, trouver ses attaquants d'une pichenette ou d'une
ouverture de soixante mètres, nettoyer la lucarne d'une frappe soudaine,
conserver la chique en marchant. Ses mémorables coups francs ont forgé
sa légende, et il reste comme l'un des tous meilleurs spécialistes de
l'exercice jamais vu sur un terrain.
mercredi 26 octobre 2011
Auxerre-Ajax 93: l'élève et le maître
L'année 1993 fut celle de tous les succès pour les clubs français engagés en Coupe d'Europe, une réussite que l'on peut a posteriori
considérer comme un chant du cygne avant l'arrêt Bosman et
l'inéluctable dégringolade (faut-il rappeler que les trois représentants
hexagonaux se sont tous inclinés en Champions League lors de la
dernière journée?). Vainqueur du Milan AC en finale de C1 à Munich, l'OM
apporte au football national son premier titre continental, quelques
semaines après que le PSG de Valdo, Ginola et Weah a fait chavirer le
Parc des Princes au bout d'un match dingue contre le Real Madrid.samedi 22 octobre 2011
Top 10: les polyvalents
Ces
mecs-là
savent à peu près tout faire sur le rectangle vert et promènent leur
talent aux quatre coins du terrain. Ultra-complets, ils sont aussi
capables de sortir un tacle rageur dans leurs trente mètres que
d'envoyer une transversale impeccable ou de poser un coup de tronche
dans la surface adverse. Naturellement, ce sont les milieux de terrain
qui trustent cette sélection, même si les profils et les compétences
varient, des ailiers convertis relayeurs aux récupérateurs techniques en
passant par les all around players de nature. Huit des dix
sélectionnés jouent ou ont joué en Premier League, championnat où ces
phénomènes à tout faire trouvent un champ d'expression idéal, dans la
grande tradition du box to box. Les Néerlandais, inventeurs du
football total et docteurs ès polyvalence, placent trois représentants
dans la liste. A la manière des décathloniens en athlétisme, dieux du
stade trop peu célébrés, ces inclassables qui brillent dans tous les
domaines du jeu devraient sans doute être considérés comme les meilleurs
footballeurs toutes catégories, devant les génies offensifs et les
collectionneurs de buts. Pouvoir jouer (quasiment) partout sans baisser
de pied, voilà qui n'est pas à la portée du premier Ballon d'Or venu.
mecs-là
savent à peu près tout faire sur le rectangle vert et promènent leur
talent aux quatre coins du terrain. Ultra-complets, ils sont aussi
capables de sortir un tacle rageur dans leurs trente mètres que
d'envoyer une transversale impeccable ou de poser un coup de tronche
dans la surface adverse. Naturellement, ce sont les milieux de terrain
qui trustent cette sélection, même si les profils et les compétences
varient, des ailiers convertis relayeurs aux récupérateurs techniques en
passant par les all around players de nature. Huit des dix
sélectionnés jouent ou ont joué en Premier League, championnat où ces
phénomènes à tout faire trouvent un champ d'expression idéal, dans la
grande tradition du box to box. Les Néerlandais, inventeurs du
football total et docteurs ès polyvalence, placent trois représentants
dans la liste. A la manière des décathloniens en athlétisme, dieux du
stade trop peu célébrés, ces inclassables qui brillent dans tous les
domaines du jeu devraient sans doute être considérés comme les meilleurs
footballeurs toutes catégories, devant les génies offensifs et les
collectionneurs de buts. Pouvoir jouer (quasiment) partout sans baisser
de pied, voilà qui n'est pas à la portée du premier Ballon d'Or venu.dimanche 9 octobre 2011
Christian Vieri, colosse fragile
En
1997, Christian Vieri remporte avec la Juventus son premier titre de
champion, à vingt-quatre ans. Ce qu'il ignore alors, c'est qu'il n'en
gagnera jamais d'autre, en Italie ou ailleurs, et devra se contenter de
deux succès en Coppa Italia et d'une Coupe des Coupes avec la Lazio: un
palmarès famélique pour un des tout meilleurs attaquants de sa
génération, qui ne s'est jamais trouvé au bon endroit au bon moment.
Joueur d'une puissance dévastatrice et au gabarit de déménageur (1,87m,
80kg), Vieri dominait physiquement mais faisait également montre d'une
finesse technique au-dessus de la moyenne et d'une grande subtilité
gestuelle devant le but.
mardi 4 octobre 2011
Claudio Pizarro: Bundesliga mon amour
Avec 148
buts inscrits en 311 matches, Claudio Pizarro est tout simplement le
meilleur réalisateur étranger de l'histoire de la Bundesliga, devant
Giovane Elber, Ailton et Stéphane Chapuisat, qui ont tous franchi la
barre des cent pions en championnat d'Allemagne. En onze saisons
outre-Rhin, l'attaquant péruvien n'a porté que deux maillots, ceux du
Werder et du Bayern, et a marqué au moins dix buts à neuf reprises,
passant même cinq fois la barre des quinze buts: une régularité
exceptionnelle pour un joueur dont on entend rarement parler, très
attaché à son club et qui estime à juste titre que la Bundesliga est
sous-estimée. vendredi 30 septembre 2011
Peter Crouch, journeyman de luxe
En égalisant
pour Stoke City face à MU la semaine dernière, Peter Crouch est devenu
le sixième joueur de l'histoire du championnat anglais à marquer avec
six clubs différents. Les cinq autres membres de ce club très fermé se
nomment Ryan Giggs...pardon Les Ferdinand, Nick Barmby, Andy Cole,
Marcus Bent et Craig Bellamy. Il n'est pas certain que Liverpool ait
gagné au change en se séparant du Giant Beanpole pour recruter trois ans
après et à prix d'or Andy Carroll, qui n'a toujours pas inscrit le
moindre pion cette saison. jeudi 29 septembre 2011
Frank de Boer, le cerveau
D'un
gabarit plutôt modeste pour un joueur évoluant au poste qui était le
sien, c'est avant tout pour sa grande intelligence tactique, sa qualité
de lecture du jeu et son sens du placement que Frank de Boer a conquis
sa place parmi les meilleures liberos de l'histoire. Le défenseur
néerlandais, plus à l'aise techniquement que beaucoup de milieux de
terrain, représentait l'assurance d'une relance impeccable et une
précieuse garantie de sérénité, et possédait le profil du parfait
taulier des lignes arrières. Jamais pris de court par les événements, il
s'attachait à ressortir des ballons propres, replacer son monde, couper
les trajectoires, anticiper les mouvements adverses.dimanche 18 septembre 2011
Turquie 2008: les survivants
L'Euro 2008,organisé
conjointement par la Suisse et l'Autriche, fut marqué par le premier
titre international de l'Espagne, le football brillant proposé par une
Russie joueuse et chatoyante, la faillite de la France et du tenant du
titre grec, ou encore l'indigence des deux nations hôtes. Mais outre la
raclée infligée aux Pays-Bas par Archavine et compagnie en quart de
finale, la grande surprise de la compétition fut sans doute
l'impronostiquable (n'ayons pas peur des néologismes, pour reprendre la
devise de Luis Fernandez) parcours de la sélection turque, qui atteint
contre toute attente le dernier carré, tout en mettant un point
d'honneur à friser l'élimination à chaque tour. mardi 6 septembre 2011
Enzo Scifo, l'élan brisé
L'histoire
de Vincenzo Scifo est celle d'un rarissime talent en partie gâché par
les blessures et les mauvais choix, et possiblement une éclosion trop
précoce. Sans doute le meilleur joueur jamais produit par le football
belge, il avait tout pour devenir le Platini des Diables Rouges: un
bagage technique exceptionnel, le sens du jeu et du geste juste, le
souci du collectif, des qualités naturelles de meneur d'hommes. Faute
d'avoir rebondi au bon endroit au bon moment, la carrière en club de
Scifo n'a jamais atteint les sommets auxquels elle semblait destinée, et
le palmarès de ce surdoué promis au Ballon d'Or paraît bien maigre:
quelques titres de champion de Belgique, un championnat de France, une
coupe d'Italie, et basta.dimanche 21 août 2011
Corée du Sud-Italie 2002: le Moreno show
La Coupe
du Monde 2002, disputée au Japon et en Corée du Sud, fut le cimetière
des illusions de nombreux favoris (France, Argentine, Portugal) qui
sortirent dès le premier tour. A l'heure d'attaquer les huitièmes de
finale, cinq équipes rescapées de l'hécatombe (Brésil, Angleterre,
Allemagne, Espagne et Italie) semblent devoir se disputer le titre.
Comme à son habitude, la Squadra Azzurra s'est qualifiée d'extrême
justesse pour le second tour: battue par la Croatie lors du deuxième
match, elle n'arrache le point du salut face au Mexique qu'à cinq
minutes de la fin par Del Piero, chipant ainsi au bout du suspense la
deuxième place de la poule aux coéquipiers de Jarni. samedi 20 août 2011
Paolo Maldini, un héros antique
650
matches de Serie A, 175 rencontres européennes dont huit finales, 7
Scudetti, 5 Champions League, 126 sélections dont 23 en Coupe du Monde,
25 saisons sous le maillot rossonero: les chiffres liés à la carrière de
l'immense Paolo Maldini donnent le vertige et ne suffisent même pas à
rendre compte de l'empreinte qu'il a laissée sur le jeu. Recordman du
nombre de matches joués en championnat d'Italie et de capes avec la
Squadra Azzurra, le beau Paolo incarne mieux que quiconque la grandeur
et le prestige du Milan AC, club-phare des deux dernières décennies. Sa
longévité, son palmarès, son attitude à la fois combative et exemplaire
sur le pré lui valent cet unanime respect auxquels seuls les très grands
ont droit.lundi 20 juin 2011
Le paradoxe argentin
Lors du dernier Mondial en Afrique du
Sud, l'Argentine possédait sans doute sur le papier le potentiel
offensif le plus impressionnant et le plus complet de tous les
engagés: Messi, Tevez, Higuain, Milito, Aguero, excusez du peu. A
eux cinq, les cinq lascars avaient déjà planté plus de cinq cents buts
dans les différents championnats européens. Messi marchait
déjà sur l'eau, Milito venait de claquer un doublé en finale de
Champions League, Higuain et Tevez avaient tous deux passé la barre des
vingt pions et le Kun affichait déjà les promesses qui font
aujourd'hui de lui un des attaquants les plus convoités d'Europe.
Voir ces cinq cadors réunis au sein d'une même sélection avait de quoi
faire abondamment saliver. Et pourtant.
vendredi 27 mai 2011
Brésil-Nigeria 96: signé Kanu
Le tournoi
olympique d'Atlanta, qui met aux prises seize équipes nationales de
moins de 23 ans renforcées de trois joueurs supplémentaires, donne lieu à
un spectacle souvent enthousiasmant, malgré la chaleur accablante.
C'est sans doute la première fois que le football suscite un tel intérêt
et une telle ferveur lors d'une olympiade. Alors que la première
demie-finale voit la victoire de l'Argentine d'Ayala, Zanetti et Ortega
sur le Portugal grâce à un doublé de Crespo, la seconde oppose le
Nigeria, tombeur du Mexique en quart de finale, au Brésil, qui s'est
difficilement débarrassé du Ghana.vendredi 20 mai 2011
Youri Djorkaeff, monsieur plus
Joueur
à part pour bien des raisons et à tous les sens du terme, Youri
Djorkaeff, talent hors normes qui faisait voler en éclat les certitudes
de tableau noir les plus figées, occupe une place toute particulière
dans le panthéon des grands joueurs français. Pendant des années, il fut
une énigme insoluble pour les entraîneurs adverses et les journalistes
de tous poils, suscitant notamment des questions récurrentes sur sa
véritable position (pur attaquant? attaquant de soutien? milieu
offensif?) et sa complémentarité avec Zidane en sélection. Sa carrière
atypique de globe-trotter et la réputation d'indvidualiste qui lui colle
à la peau ont contribué à forger une image publique quelque peu
mystérieuse et indéchiffrable.jeudi 12 mai 2011
Hernan Crespo, le goleador
samedi 7 mai 2011
Barça-Chelsea 2000: l'épisode 1
dimanche 24 avril 2011
Michael Laudrup, le stratège
En 1992,
double ironie du sort, le Danemark est devenu champion d'Europe alors
qu'il n'était pas censé participer à la compétition, et sans le meilleur
joueur de l'histoire du pays, Michael Laudrup. A la suite d'une
brouille avec le sélectionneur Moller Nielsen, le joueur, alors au
sommet de son art, refusa de rejoindre la sélection, suivant de loin le
parcours de la bande menée par son frangin Brian, à jamais la première à
décrocher un titre pour les rouge et blanc.vendredi 22 avril 2011
PSG: une histoire de Coupe
Le
14 mai prochain face à Lille, le Paris Saint Germain disputera la
douzième finale de Coupe de France de son histoire, et la neuvième
depuis 1993. Créé en 1970, le club a déjà gagné la compétition à huit
reprises et occupe la deuxième place au palmarès devant Saint-Etienne,
Monaco, Bordeaux ou Nantes. Seul Marseille fait mieux avec dix titres,
mais le dernier en date remonte tout de même à 1989. Même quand le
PSG traverse des crises et des saisons pourries dont il a le secret,
même quand il termine totalement à la rue en championnat, il trouve
souvent les ressources pour se qualifier pour le dernier match de la
vénérable épreuve et, la plupart du temps, pour le gagner. Cette
stupéfiante régularité, maintenue malgré les soubresauts qui agitent
régulièrement le club, a valu à Paris la réputation sans doute justifiée
d'équipe de coupe. Retour en détail sur les huit finales jouées par les
Parisiens depuis 1993.dimanche 17 avril 2011
Top 10: buteurs oubliés
Ces joueu
rs-là
ne s'appellent pas Raul, Shearer, Batistuta ou Anderson. Pour la
plupart, ils ne comptent au mieux qu'une poignée de sélections et ont
rarement eu la chance de disputer un tournoi international ou la
Champions League. Pourtant, ils possèdent tous un point commun que
peuvent leur envier beaucoup d'attaquants: ils ont tous à un moment ou
l'autre lors de ces vingt dernières années terminé meilleur buteur de
l'un des cinq championnats européens majeurs. Parfois plombées par les
blessures ou les mauvais choix, leurs carrières ont également souffert
de l'anonymat des équipes dont ils ont porté les couleurs. Que justice
soit rendue ici à ses buteurs oubliés, qui sont parvenus ne serait-ce
que l'espace d'une saison à faire la nique aux grandes stars du football
européen.
rs-là
ne s'appellent pas Raul, Shearer, Batistuta ou Anderson. Pour la
plupart, ils ne comptent au mieux qu'une poignée de sélections et ont
rarement eu la chance de disputer un tournoi international ou la
Champions League. Pourtant, ils possèdent tous un point commun que
peuvent leur envier beaucoup d'attaquants: ils ont tous à un moment ou
l'autre lors de ces vingt dernières années terminé meilleur buteur de
l'un des cinq championnats européens majeurs. Parfois plombées par les
blessures ou les mauvais choix, leurs carrières ont également souffert
de l'anonymat des équipes dont ils ont porté les couleurs. Que justice
soit rendue ici à ses buteurs oubliés, qui sont parvenus ne serait-ce
que l'espace d'une saison à faire la nique aux grandes stars du football
européen.vendredi 15 avril 2011
MU-Arsenal 2004: la fin des invincibles
Sacrés
champions la saison précédente sans concéder la moindre défaite, les
invincibles d'Arsenal poursuivent leur incroyable série lors de
l'exercice 2004-2005, qu'ils démarrent en trombe. Après neuf journées,
les Gunners, qui n'ont laissé que deux points en route et ont déjà
remporté huit matches, semblent inarrêtables et lancés sur la voie d'un
nouveau titre. Ils comptent cinq points d'avance sur Chelsea, puissance
émergente qui vient d'engager Jose Mourinho, et onze sur Manchester
United, autant dire un gouffre au quart de la compétition. jeudi 14 avril 2011
Cafu, l'inépuisable
Avant
tout réputé pour la qualité de ses techniciens et dribbleurs, le Brésil
a toujours produit des arrières latéraux d'exception, de Nilton Santos à
Maicon en passant par Junior, Jorginho et Roberto Carlos.
Traditionnellement, le rôle du latéral brésilien s'apparente à celui de
milieu excentré, voire carrément d'ailier en cas de forte domination
territoriale. Chargé d'apporter sa vitesse et le surnombre sur le flanc,
ainsi que de venir dédoubler sur les phases de possession, il brille
généralement davantage par ses talents d'attaquant que par ses qualités
défensives.
jeudi 24 mars 2011
Blackburn 95: l'exception à la règle
Depuis
1993, trois clubs (Manchester United, Arsenal et Chelsea) se sont
partagés dix-sept des dix-huit titres de champion d'Angleterre, les
Mancuniens ayant été à eux seuls sacrés à onze reprises, et cette
confiscation des honneurs depuis près de vingt ans par un trio
hégémonique reste sans équivalent en Europe. Dans les autres
championnats majeurs et sur la même période, des équipes comme
l'Atletico Madrid, Valence, La Corogne, Lens, Auxerre, la Roma, le
Werder ou Wolfsburg sont parvenues ne serait-ce que ponctuellement à
interrompre la domination des cadors historiques. mardi 22 mars 2011
Faut-il supprimer le penalty?
Lorsque le score d'un match est serré et
l'issue incertaine, l'obtention d'un penalty constitue forcément un
tournant décisif dans le scénario, pour peu qu'il soit
transformé évidemment. Plus encore qu'une expulsion, handicap
surmontable avec un minimum de réorganisation tactique, la possibilité
donnée à l'adversaire de marquer prend fatalement des allures
de punition suprême. Trop souvent, le choix d'accorder ou non un
coup de pied de réparation à l'une ou l'autre équipe reste au coup de
sifflet final le fait majeur d'une rencontre.
dimanche 13 mars 2011
Hambourg-Bayern 2001: un thriller allemand
En
ce jour du 19 mai 2001, où doit se disputer la 34ème et dernière
journée du championnat, le suspense est à son comble en tête de la
Bundesliga. Leader du classement, le Bayern Munich compte trois points
d'avance sur Schalke 04 et n'a besoin que d'un résultat nul sur le
terrain d'Hambourg, treizième, pour conserver son titre. A
Gelsenkirchen, le peuple bleu et blanc espère une hypothétique défaite
des Bavarois qui, combinée à une victoire de Schalke 04 sur sa pelouse
face à une formation d'Unterhaching qui lutte pour son maintien,
offrirait le sacre à ses protégés à la différence de buts. samedi 12 mars 2011
Rui Costa, le petit prince
Au
pays des poseurs de roulettes à répétition, des artistes de cirque et
autres flambeurs de rectangle vert, Manuel Rui Costa, meilleur joueur
portugais de ces vingt dernières années avec Figo, ferait presque figure
d'exception. Milieu offensif à la fascinante fluidité gestuelle, ce
technicien fin et longiligne savait à merveille orienter le jeu et tenir
la baguette sans jamais tomber dans la facilité ou l'humiliation
gratuite de l'adversaire. S'il pouvait avec éliminer avec autant de
facilité que tous les Quaresma du monde, il usait de son dribble à bon
escient, pour conserver la chique dans le trafic ou impulser une
contre-attaque.samedi 5 mars 2011
1986, la plus belle de toutes
Quelle est la
plus belle Coupe du Monde de tous les temps? Sur la question, les avis
divergent (ce qui, comme disait Desproges, fait beaucoup), même si tout
le monde s'accorde à penser que l'édition sud-africaine ne restera guère
dans les annales. Les anciens, nostalgiques de Kopa et Piantoni,
gardent une tendresse toute particulière pour la Coupe du Monde 1958,
qui vit la première victoire du Brésil et les Bleus décrocher une
superbe troisième place. vendredi 4 mars 2011
Angleterre-Cameroun 90: un match de lions
En
ce mois de juin 1990, tout semble sourire au Cameroun, qui a commencé
son tournoi mondial de la plus belle des façons en dominant l'Argentine
grâce à un but d'Omam-Biyik en match d'ouverture avant que Milla ne
signe à trente-huit ans un retentissant doublé contre la Roumanie
d'Hagi. Après une défaite lourde mais sans conséquences face aux Russes,
les Lions Indomptables ont éliminé la Colombie au tour précédent,
bénéficiant d'une énorme boulette de René Higuita en prolongations.
Entraînés par le Russe Valery Nepomniachi, le Cameroun, qui ne dispute
là que sa deuxième Coupe du Monde, devient la première équipe africaine de l'histoire a atteindre les quarts de finale. jeudi 3 mars 2011
Top 10: joueurs scandinaves
Au s
ens
le plus strict, la Scandinavie ne comprend que la Norvège et la Suède,
auxquelles on rajoute communément le Danemark, qui partage un passé et
une culture communes avec ses deux voisins. Dans son acception commune,
qui est celle que nous adopterons ici, le terme inclut également la
Finlande, l'Islande et les Iles Féroé. Dans l'histoire du jeu, les pays
scandinaves font figure de poids légers à côté des nations majeures
traditionnelles.Seul le Danemark a gagné un tournoi international auquel
il n'était pas censé participer et si la Suède a joué une finale
mondiale à domicile en 1958, elle n'est rentrée dans le dernier carré
qu'à une seule reprise depuis. La Norvège a participé à deux Coupes du
Monde depuis la guerre et la Finlande n'a jamais pris part à la moindre
compétition. Malgré ce bilan mitigé, les pays du nord de l'Europe ont
toujours produit d'excellents joueurs qui ont exercé leurs talents dans
les meilleurs clubs du vieux continent. Passage en revue des meilleurs
footballeurs venus du froid (précisons que cette sélection se concentre
sur les joueurs de champ et que nous n'avons pas oublié les deux
extraordinaires gardiens qu'étaient Schmeichel et Ravelli). Fait
remarquable: six des dix sélectionnés ont évolué à Barcelone.
ens
le plus strict, la Scandinavie ne comprend que la Norvège et la Suède,
auxquelles on rajoute communément le Danemark, qui partage un passé et
une culture communes avec ses deux voisins. Dans son acception commune,
qui est celle que nous adopterons ici, le terme inclut également la
Finlande, l'Islande et les Iles Féroé. Dans l'histoire du jeu, les pays
scandinaves font figure de poids légers à côté des nations majeures
traditionnelles.Seul le Danemark a gagné un tournoi international auquel
il n'était pas censé participer et si la Suède a joué une finale
mondiale à domicile en 1958, elle n'est rentrée dans le dernier carré
qu'à une seule reprise depuis. La Norvège a participé à deux Coupes du
Monde depuis la guerre et la Finlande n'a jamais pris part à la moindre
compétition. Malgré ce bilan mitigé, les pays du nord de l'Europe ont
toujours produit d'excellents joueurs qui ont exercé leurs talents dans
les meilleurs clubs du vieux continent. Passage en revue des meilleurs
footballeurs venus du froid (précisons que cette sélection se concentre
sur les joueurs de champ et que nous n'avons pas oublié les deux
extraordinaires gardiens qu'étaient Schmeichel et Ravelli). Fait
remarquable: six des dix sélectionnés ont évolué à Barcelone.samedi 26 février 2011
Roberto Ayala, le taulier argentin
Patrie
de certains des plus grands artistes de l'histoire du football mondial
dont il semble superflu de rappeler les noms, l'Argentine a également
produit nombre de défenseurs de grande classe pour le moins généreux
dans le contact, de Daniel Passarella à Oscar Ruggeri en passant par
Nestor Sensini ou Javier Zanetti. Roberto Ayala, arrière central
dominant au sommet de sa forme au début des années 2000, s'inscrit
pleinement dans cette grande tradition des défenseurs argentins, rugueux
et durs sur l'homme, amateurs de duels et de combats rapprochés,
intraitables en un contre un et dotés d'une grande intelligence
tactique.dimanche 20 février 2011
Portugal-Pays Bas 2006: cartons à gogo
Le 25
juin 2006, au Frankenstadion de Nuremberg, deux des favoris au titre
s'affrontent en huitièmes de finale du Mondial allemand, pour un match
qui constitue la principale affiche du second tour avec le choc qui
oppose la France à l'Espagne. Les deux équipes ont les dents longues et
sortent toutes deux invaincues d'un premier tour impeccable. samedi 19 février 2011
Fernando Morientes, héros discret
Parce qu'il a joué aux
côtés des plus grands attaquants au Real Madrid (Raul, Suker,
Mijatovic, Ronaldo), on tend trop souvent à oublier le rôle majeur
qu'a joué Fernando Morientes au sein d'une équipe qui a dominé
l'Europe au tournant des années 2000. Dans l'ombre des stars, ce
joueur aussi discret qu'efficace savait admirablement se mettre au
service du collectif et faire briller ses partenaires d'attaque.
Constituant un excellent point d'appui en pointe de par son gabarit
et la qualité exceptionnelle de son jeu aérien, Morientes causait
de gros soucis aux défenses adverses par sa finesse technique et la
justesse de son jeu en remise, qui lui permettaient de combiner à
merveille avec des attaquants plus mobiles.
Top 10: cartons rouges
Les exp
ulsions,
qu'elles soient justifiées ou non, font partie intégrante de l'histoire
du jeu et ont contribué à nourrir sa légende. Certains cartons rouges
ont changé le cours de grandes finales ou marqué au fer (rouge,
évidemment) la carrière de certains joueurs, tandis que d'autres n'ont
fait que confirmer la funeste réputation de leur destinataire. Suivant
les cas, les bannis de la pelouse sont soit des salopards, soit des
victimes, soit un incertain mélange des deux. Voici une sélection de
quelques-unes des biscottes fatales distribuées dans le football
international depuis 1986, quand de Jong et Barton commençaient à peine à
s'entraîner sur les tibias de leurs petits camarades à la maternelle.
ulsions,
qu'elles soient justifiées ou non, font partie intégrante de l'histoire
du jeu et ont contribué à nourrir sa légende. Certains cartons rouges
ont changé le cours de grandes finales ou marqué au fer (rouge,
évidemment) la carrière de certains joueurs, tandis que d'autres n'ont
fait que confirmer la funeste réputation de leur destinataire. Suivant
les cas, les bannis de la pelouse sont soit des salopards, soit des
victimes, soit un incertain mélange des deux. Voici une sélection de
quelques-unes des biscottes fatales distribuées dans le football
international depuis 1986, quand de Jong et Barton commençaient à peine à
s'entraîner sur les tibias de leurs petits camarades à la maternelle.dimanche 6 février 2011
France-Israël 93: la répétition générale
Le
13 octobre 1993, la France reçoit Israël pour le compte de
l'avant-dernière journée de la phase de qualifications pour la Coupe du
Monde 1994. Après son nul estival en terre suédoise et sa victoire en
Finlande, un point suffit aux Bleus, absents du Mondiale italien, pour
valider leur ticket pour les Etats-Unis. A priori, une formalité pour
les joueurs de Gérard Houiller, qui en ont collé quatre à leurs
adversaires du jour à Tel-Aviv en février, également étrillés 5-0 par
les Suédois à Stockholm.vendredi 28 janvier 2011
Milan-Juve 97: la chute du géant
Champion
en titre avec huit points d'avance à l'issue de l'exercice précédent,
le Milan AC traverse une saison 1996-97 particulièrement pénible, malgré
un effectif quasiment inchangé. Perméable défensivement à cause du
vieillissement des tauliers de l'arrière-garde et inefficace en attaque
en l'absence d'un buteur patenté, l'équipe de Sacchi, qui a remplacé
Capello à l'intersaison, se traîne en milieu de classement et enchaîne
les performances indignes de son statut. dimanche 23 janvier 2011
Alessandro del Piero, le fidèle
Surnommé
Pinturicchio en référence à un peintre de la Renaissance italienne,
Alessandro Del Piero appartient à la catégorie des artistes, espèce trop
rare dans l'histoire récente du football italien, davantage enclin à
produire des milieux polyvalents ou des déménageurs des surfaces. Ces
vingt dernières années, il y a eu Baggio, Totti et lui. Plus buteur que
chef d'orchestre et soutien idéal d'un avant-centre de métier, Del Piero
fait partie de ces joueurs capables de tout dans les trente derniers
mètres et qui possèdent dans leur palette technique tous les attributs
décisifs de l'attaquant: finesse du toucher de balle, sens du dribble,
frappe puissante et précise, intelligence dans la passe et la déviation,
adresse diabolique devant le but.
jeudi 20 janvier 2011
Danemark 92: le sacre des vacanciers
A quelques
jours du début de l'Euro qui doit se dérouler du 10 au 26 juin 1992 en
Suède, les divers membres de la sélection danoise profitent
tranquillement de leurs vacances, Carlsberg en main et doigts de pied en
éventail. Deuxième de son groupe de qualifications derrière la
Yougoslavie, la sélection de Moller Nielsen, déjà absente du Mondial italien, ne fait pas partie des huit équipes autorisées à se disputer le trophée. dimanche 16 janvier 2011
Top 10: les éphémères
Ils
ont flambé le temps d'un grand tournoi international ou d'une paire de
saisons avant de disparaître de la circulation et de retomber dans
l'anonymat le plus complet. Parfois malgré eux, ils ont fait les gros
titres de la presse et l'objet d'espoirs trop lourds à porter. Loués,
célébrés, portés aux nues pour certains, ils ont tous connu un succès de
courte durée et souvent traîné leur propre réussite ponctuelle comme un
boulet. La Pause Cigare se penche sur les cas de dix gloires sans
lendemain, figures tragi-comiques victimes de l'impitoyabilité du
football de haut niveau et de son exigence de durée dans l'excellence.samedi 15 janvier 2011
Clarence Seedorf, le talisman
jeudi 13 janvier 2011
La Corogne-PSG 2001: Pandiani l'assassin
Le 7
mars 2001, le PSG affronte la Corogne sur une pelouse du Riazor où il
est venu cinq ans auparavant décrocher son billet pour la finale de la
Coupe des Coupes sur une frappe diabolique de Djorkaeff, sorti du banc.
Cette fois, c'est dans le cadre de la deuxième phase de poules de la
Champions League que les deux clubs se retrouvent pour un match décisif
entre deux équipes en mauvaise posture. Battus par les Espagnols au Parc
puis à Istanbul par Galatasaray, les Parisiens ne doivent leur survie qu'à deux résultats nuls arrachés à un Milan AC bien en-deçà de sa réputation. samedi 18 décembre 2010
Top 10: les meilleurs liberos de l'histoire
Dans
le système mis en place par Helenio Herrera au milieu des années 60, le
libero était censé évoluer entre la défense et le gardien et colmater
les brèches en assurant une couverture sur toute la largeur du terrain
(d'où le terme anglais de "sweeper"). Armando Picchi, défenseur de
l'Inter de 1960 à 1967 et clé de voûte du catenaccio, peut être
considéré comme le premier grand libero moderne. Par la suite,
Beckenbauer va réinventer le poste, et faire du numéro cinq un
joueur plus porté vers l'avant et la construction du jeu, à la
fois leader technique et premier relanceur de son équipe. Avec la
systématisation de la défense en ligne, le libero bénéficie d'une
liberté moindre et évolue comme deuxième défenseur central aux côtés du
stoppeur. Si ce dernier doit avant tout s'acquitter des sales besognes
et faire parler ses qualités physiques, on attend du libero qu'il brille
par son aisance technique et sa qualité de passe, qu'il rassure par son
placement et son sens de l'anticipation et garde son calme en toutes
circonstances. Complets et polyvalents, les plus grands joueurs à ce
poste sont souvent d'anciens milieux de terrain qui ont reculé d'un
cran.dimanche 12 décembre 2010
David Ginola, envers et contre tout
Il y a des
injustices que le passage du temps ne suffit pas à réparer. Dans la
mémoire collective nationale, le nom de David Ginola reste
irrémédiablement associé au traumatisme de la défaite contre la Bulgarie
de novembre 1993, qui priva la génération Papin-Cantona de la World Cup
américaine. Coupable d'avoir voulu jouer le dernier ballon et victime
de ses instincts d'attaquant, il balança la chique directement dans les
pieds de Kremenliev sur un centre raté aux conséquences cataclysmiques.
Qualifié de criminel par Gérard Houllier, le joueur parisien, bouc
émissaire parfait, dut porter sur ses épaules la responsabilité de la
débâcle, lui dont le but splendide avait permis aux Bleus de mener à la
mi-temps contre Israël un mois plus tôt.
samedi 11 décembre 2010
Portugal-Grèce 2004: braquage à la grecque
Le Portugal
ne peut pas perdre la finale de son Euro, qui doit apporter au pays son
premier trophée international et effacer des mémoires le souvenir
douloureux de la demie-finale brûlante perdue face à la France quatre
ans auparavant. Ce 4 juillet 2004, c'est le jour de gloire tant attendu,
la fin de décennies de frustration et la consécration devant son public
d'une génération exceptionnelle. dimanche 28 novembre 2010
Javier Zanetti, capitaine au long cours
Ja
vier
Zanetti fait partie de ces joueurs inodyxables dont on a l'impression
qu'ils ont toujours fait partie du paysage et qu'ils ne partiront jamais
à la retraite. A l'Inter, les entraîneurs défilent, les stars vont et
viennent, les saisons, bonnes ou mauvaises, se succèdent, et lui est
toujours là, avec ses 37 printemps au compteur, ses cuisses énormes, son
brushing impeccable et sa santé de fer.
vier
Zanetti fait partie de ces joueurs inodyxables dont on a l'impression
qu'ils ont toujours fait partie du paysage et qu'ils ne partiront jamais
à la retraite. A l'Inter, les entraîneurs défilent, les stars vont et
viennent, les saisons, bonnes ou mauvaises, se succèdent, et lui est
toujours là, avec ses 37 printemps au compteur, ses cuisses énormes, son
brushing impeccable et sa santé de fer.samedi 27 novembre 2010
Top 10: les gauchers
Le mond
e
du football a toujours posé un regard particulier sur les gauchers,
censés être plus doués techniquement, plus créatifs, plus artistes, mais
aussi plus instables et plus fantasques. Entourés d'une aura
mystérieuse, on attend d'eux le coup de génie, la fulgurance, le geste
sublime qui fera basculer la rencontre. Les purs gauchers sont
généralement des amoureux du cuir, qu'ils aiment à caresser avec toutes
les surfaces du pied, et des manieurs de ballon hors pair qui ont un
sens inné du dribble et du contre-pied. Ils s'avèrent souvent également
d'incroyables tireurs de coups francs. La présente liste rend hommage à
ces joueurs pas comme les autres sans lesquels le jeu serait sans aucun
doute plus ennuyeux et conventionnel.
e
du football a toujours posé un regard particulier sur les gauchers,
censés être plus doués techniquement, plus créatifs, plus artistes, mais
aussi plus instables et plus fantasques. Entourés d'une aura
mystérieuse, on attend d'eux le coup de génie, la fulgurance, le geste
sublime qui fera basculer la rencontre. Les purs gauchers sont
généralement des amoureux du cuir, qu'ils aiment à caresser avec toutes
les surfaces du pied, et des manieurs de ballon hors pair qui ont un
sens inné du dribble et du contre-pied. Ils s'avèrent souvent également
d'incroyables tireurs de coups francs. La présente liste rend hommage à
ces joueurs pas comme les autres sans lesquels le jeu serait sans aucun
doute plus ennuyeux et conventionnel.
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